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4,24

sur 2793 notes
Ceci est un véritable coup de coeur!!! 😱

Je ne attendais absolument pas a CA. Une véritable surprise, une véritable adoration pour ce livre qui devrait être mis dans la main de tout médecin, tout professionnel de santé. Cet ouvrage est une ode à l'Intimité des femmes, du coeur au corps, avec tous leurs questionnements, leurs dysfonctionnements, leurs doutes, leurs complexes. Il traite en parti de la gynécologie, mais également de la médecine. L'auteur met en lumière le manque d'humanité, de chaleur, de compassion et d'empathie que peuvent avoir certains médecins. Il soulève également les méthodes d'une médecine devenue un peu trop archaïque ou le but est de "jouer au docteur, trouver un diagnostic et passer au patient suivant". Il veut déconstruire l'image que le médecin est un être supérieur et de pouvoir. Avant d'être un patient, c'est une personne humaine avec des émotions, des sentiments, des besoins et des ressentis. L'auteur met également en lumière deux problématiques encore tabou aujourd'hui : l'intersexualité, et les rapports malsains entre l'industrie pharmaceutique et les professionnels de santé.
J'ai été particulièrement touché par cet ouvrage, car au delà de me sentir plus que concernée, j'ai appris de nouvelles choses sur mon corps, sur les méthodes de contraception, sur la gynécologie au sens large.

Les deux personnages principaux, qui sont réellement des "personnages", l'un le gynécologue avec une renommée ++, ou toute femme rêverait d'être ausculté et entendue par lui, et son interne qui arrive avec ses préjugés et ses clichés tout droit sortie de ses études. Il va arriver à lui faire déconstruire tout ses pré requis, pour lui enseigner quelque chose pour moi de fondamental et qui manque chez la majeure partie des médecins: l'empathie et l'écoute.
C'est là qu'on entre dans le Soin.

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Ce livre devrait être reconnu a sa juste valeur, et être remis entre les mains de chaque médecin. Merci @martin_winckler ❤
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Une belle remise en question de la façon de soigner, de voir le patient qui est devant soi et du comportement que l'on peut avoir face à lui.
On oublie trop facilement que derrière le patient il y a une personne avec une histoire....
Hâte de lire d' autres oeuvres de cet auteur.
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Et si nous cessions le temps d'une lecture de faire du corps des femmes un tabou? J'avais très envie d'écouter ce choeur alors j'ai mis de côté mes a priori et mes jugements. Pas évident avec un style et un sujet si franc et direct mais j'ai résisté avec bonheur. Avec le personnage de Jean,une jeune interne ambitieuse et mystérieuse, j'ai finalement écouté patiemment la parole des femmes qui a fait écho à ma propre vie et à quelques mauvaises expériences. A travers son histoire et celle du docteur Karma, j'ai aimé apprendre, j'ai ri, Je me suis mise en colère, j'ai été bouleversée et j'ai pleuré : les sentiments d'une vie en somme. Un roman instructif et déchirant qui devrait être mis entre toutes les mains pour enfin apprendre à être tolérant envers soi-même et envers les autres.
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Ça m'arrive rarement mais j'ai abandonné ce livre. C'est lent, c'est interminablement long, certains passages sont tout à fait inutiles et improbables, l'écriture de style « parlé » est assez inconfortable, c'est parfois cliché et par dessus tout, l'héroïne m'est clairement antipathique. On me l'a recommandé mais je ne crois que je le recommanderai à mon tour…
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Ce livre est formidable et devrait être lu par tout le monde. Voilà. Presque je pourrais m'arrêter là.

Ce livre m'a captivé mais il m'a dans le même temps fait frémir de colère. Car quand on lit ce livre, on se demande à chaque fois "c'est la réalité ? C'est ce qu'aimerais l'auteur ?". Et on découvre que non, c'est vrai, et bordel c'est injuste que ça ne se démocratise pas. Une phrase du roman a tourné dans ma tête longtemps après avoir refermé le livre "une femme ne devrait pas avoir à écarter les cuisses pour se faire soigner".

Globalement, l'auteur arrive à mêler faits réels, réflexions sur la déontologie médicale à une histoire plus romancée, avec des rebondissements et des thématiques intéressantes, particulièrement celle du pardon qui revient comme une litanie (pardon des autres, de soi, du monde).
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Le choeur des femmes est écrit par Martin Winckler. S'il est désormais connu pour ses livres (notamment celui-ci), il était auparavant médecin et ce roman est un cri du coeur pour des pratiques plus bienveillantes dans nos services gynécologiques.
Dans le choeur des femmes, nous suivons Jean Atwood, surnommée Djinn, une interne en gynécologie. A son grand dam, afin de terminer son parcours au sein de l'hôpital, elle doit exercer six mois durant dans l'unité 77, une unité dédiée à la médecine des femmes et à la tête de laquelle se trouve le Docteur Franz Karma. Non seulement celui-ci n'a pas très bonne réputation auprès des autres médecins de l'hôpital, mais surtout Atwood voulait travailler en chirurgie gynécologique, pas passer ses journées à écouter des femmes pleurer, se plaindre, espérer… Alors autant vous dire que, dès le premier jour, la jeune interne rechigne, elle est saoulée et elle est pleine de certitudes, et Karma le voit bien, ça saute aux yeux. Ainsi propose-t-il à Djinn un accord : elle laisse une chance au service pendant une semaine, elle tâche d'être aimable et à l'écoute et, si au bout de sept jours c'est toujours l'enfer pour elle, alors il la laissera partir, il lui validera ses six mois sans qu'elle ait à remettre les pieds dans l'unité 77.
Le choeur des femmes est un roman chorale ; si nous suivons essentiellement Jean Atwood qui en est l'héroïne, parfois des personnages secondaires, il y a aussi ponctuellement d'autres voix qui s'ajoutent au récit. Ces voix, ce sont des femmes qui parlent de leur vécu : à quelques occasions, il est d'une violence sans nom ; souvent, il est douloureux (à commencer par le fait de ne pas être écoutée et donc de ne pas avoir un soin qui correspond – souvenez-vous des certitudes d'Atwood, il a bien fallu qu'elle se forge tout cela auprès d'autres médecins) ; parfois, il est joyeux.
Quand Jean Atwood arrive à l'unité 77, elle est exécrable – il n'y a pas d'autre terme. Elle a une idée préconçu des femmes (elles viennent chouiner parce que leur pilule les fait grossir, parce qu'elle ont mal pendant leurs règles, etc. – c'est d'autant plus compliqué de comprendre Atwood : elle-même est une femme et elle pourrait donc être plus compréhensive, mais non), elle est réticente à la façon de faire de Franz Karma (il écoute ses patientes, même si ça prend beaucoup de temps, il ne leur impose rien, ni examen, ni contraception… Il est à l'écoute et bienveillant. Cela ne veut pas dire pour autant qu'il laisse ses patientes lui dire quoi faire. Et s'il agace sa nouvelle interne, celle-ci va quand même faire l'effort de comprendre – elle n'en a que pour une semaine ici, après tout, et certaines choses, certaines façons de faire vont l'intriguer. Ainsi, si vous craignez de détester le personnage principal, je vous rassure : Atwood évolue. Petit à petit, alors que le carcan des certitudes apprises se fissure, elle nous semble devenir plus humaine et l'on commence à l'apprécier. Par la même occasion, on apprend à la connaître, on découvre ses forces mais aussi ses faiblesses, liées notamment à sa famille et à son ancien compagnon.
Et voilà qui m'amène à parler de la fin (sans la dévoiler, je vous rassure). On a un rebondissement, une révélation, puis une autre, et encore une autre, et un nouveau rebondissement… Et ça s'enchaîne, le flot grossit, devient énorme à tel point que le récit se casse un peu la gueule ; on n'y croit plus. Bien sûr qu'un lieu tel que l'unité 77 n'existe pas, or ça cadre bien avec le roman, ça fonctionne. Mais, pour ce qui est des multiples révélations, à n'en plus finir et liant de nombreux éléments et reliant divers protagonistes, qui s'étaient parfois perdus de vue, ça fait trop. Heureusement, le dernier chapitre clôt très bien le livre avec un nouvel espoir pour toutes les patientes de l'unité 77, mais aussi pour nous : et si la médecine écoutait un peu plus ses patient·es ? Sur ce point, il y en a peut-être parmi vous qui pensent que j'exagère, que les médecins font très bien leur boulot mais, hélas, je peux vous assurer que ce n'est pas toujours le cas et j'ai une anecdote à ce sujet, concernant mon genou, qui date de l'automne dernier. Jamais je ne me suis sentie aussi peu écoutée par un médecin (un spécialiste qui m'avait en prime dit ne pas regarder les images médicales car ça ne lui était pas utile) (je suis allée en voir un autre après ça).
Alors oui, je trouve que les chapitres de révélations interminables à la fin du Choeur des femmes sont de trop, pourtant je ne peux que vous conseiller cette lecture. le choeur des femmes, c'est beaucoup de violences dans les témoignages (de réels témoignages dont l'auteur, Martin Winckler, s'est inspiré) mais c'est aussi, bizarrement, beaucoup d'espoir. Nous avons une héroïne qui a une belle évolution au fil des jours passés à l'unité 77, nous avons un mentor attachant et des collègues et certaines patientes qui nous marquent. Les sujets abordés n'ont beau tourner qu'autour des femmes et de la gynécologie, ils sont extrêmement variés (la contraception, l'avortement, le désir d'enfanter, les personnes transgenres et intersexes, – TW – le viol, les violences obstétricales…) et s'ils sont souvent durs à lire, ça fait aussi du bien de savoir que l'on n'est pas seule.

En un mot comme en mille, je vous recommande le choeur des femmes.
Lien : https://malecturotheque.word..
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Pourquoi livre le choeur des femmes ? Tout simplement pour comprendre les enjeux de la formation des soignants.

Jean, le personnage principal, est affectée dans un service dédié à la santé de la femme. Elle pense n'avoir aucun intérêt pour ce service et être au-dessus de tout ça. Elle est excédée par le comportement du chef de service. Il va à l'encontre des pratiques qu'elle a pu observer jusqu'alors. Pourtant, il est le soignant dont on rêve. Il ne regarde pas sa montre, à une qualité d'écoute incroyable, informe et fait de l'éducation thérapeutique de manière adaptée sans être démagogue, tout en étant bienveillant et humain.

Si je n'avais pas rencontré des soignants incroyables comme lui, son personnage, pourrait presque sembler utopique. Ils sont rares, mais ça existe ! En lisant cette histoire, j'avais l'impression d'observer l'envers du décor. Ainsi, j'ai pu comprendre quels étaient les enjeux de cette pratique, qu'est-ce qui pouvait expliquer les variations d'exercice et qu'est ce qui pouvait motiver ce choix de posture.

Le fait de pouvoir partager les pensées de l'héroïne, nous permet de voir à quel point elle évolue et se révéle à elle-même.

L'intrigue qui lie les personnages est aussi très prenante. Une super lecture que je te recommande !
Lien : https://www.tiktok.com/@ink_..
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Elle a quasi trente ans, elle est belle, séduisante et brillante, elle a été major de promo tous les ans, d'ici quelques mois elle finira son internat de gynécologie-obstétrique. Jean Atwood a tout pour elle mais elle est folle de rage. Pour valider la maquette, son coordonnateur lui impose un semestre dans un service de médecine, loin des blocs opératoires qu'elle aime tant. Elle, n'en déplaise aux mecs, elle veut être chir', rien ni personne ne la fera changer d'avis. Alors se retrouver pendant six mois à l'unité de Médecine de la Femme, quelle plaie ! Et encadrée par un médecin généraliste, avec ça ! le responsable n'est même pas gynéco, pensez-vous !
Jean (prononcez "Djinn") enrage, elle se débat, elle se révolte. Elle crie ses quatre vérités à ce Dr Karma (que tout le monde appelle "Franz", imaginez un peu !) qui ne ressemble pas aux chir', qui prend le temps, qui écoute, qui ne juge pas et semble se sentir tellement plus humain, plus attentif, supérieur à ses confrères. Et puis... peu à peu, elle comprendra ce qui se joue dans le fonctionnement de cet étrange service.

Quelle claque et quel incroyable moment à la fois ! le Choeur des femmes m'a touchée à plusieurs titres : en tant que femme bien sûr, en tant que patiente ensuite, mais aussi en tant que médecin.
J'en suis à peu près au même point que Jean : dans quelques mois, je terminerai mon internat. Oh, pas en chirurgie, les trucs manuels et minutieux, très peu pour moi ; non, moi, je serai psychiatre. Deux salles, deux ambiances. Et pourtant... Comme Jean, avant l'internat de spécialité, j'ai fait les six ans de fac de médecine. Aussi, les chir', je les ai un peu fréquentés, en cours ou en stage, et ce que je n'ai pas vu de mes propres yeux (dès que possible, j'ai fui le CHU pour aller dans des hôpitaux plus petits avec des médecins à l'ego moins hypertrophié), des amis y ont assisté : les brimades, les insultes, les humiliations, les "Dégage de là, espèce de bon à rien", les "Mais t'es co*** ou quoi?", les remarques sexistes, les blagues dégueulasses, et puis n'allez pas croire, même après pendant l'internat c'est pas parce qu'on est en psychiatrie que tout le monde est gentil. Dans l'avertissement, Martin Winckler le dit : "Presque tout le reste est vrai". Je vous assure que ça l'est, ou que ça peut l'être. La maltraitance institutionnelle (fermeture de lits, diminution du personnel, vous connaissez la chanson), la maltraitance entre confrères, l'élitisme délirant de certains chefs/doyens, la pression des examens du concours d'être toujours meilleur, le chantage pour les postes ("Ah tu veux rentrer chez toi? Tu sais, ton co-interne reste sur ses lendemains de garde"), tout est vrai. Même si ce n'était pas son but premier, ce roman est un témoignage de ce que nous subissons au cours de nos longues études. Aujourd'hui, on entend pas mal parler de burn-out chez les médecins, maintenant vous comprenez pourquoi.
Cependant, ce livre est avant tout un témoignage de ce que nous faisons subir à nos patients (ou plutôt nos patientes en l'occurrence ici), et souvent involontairement. On fait ce qu'on a vu faire, dit ce qu'on a entendu dire, de manière automatique et il serait parfois bon de faire une pause et de réfléchir à ces habitudes, à notre façon de nous présenter, de mener les entretiens ou les examens. le Choeur des femmes permet de faire un pas de côté et donne l'occasion de reconsidérer notre manière de soigner les autres. En tant que patiente, ça réconforte de savoir que des médecins vont lire ce livre, accéder à ce message et repenser à quel type de soignant ils ont envie d'être.
En tant que femme, eh bien, j'aimerais dire un énorme merci à Martin Winckler. Merci de souligner que nous avons (ou devrions avoir) le droit de choisir ce qui concerne notre corps, merci de répéter que non, nous ne sommes pas obligées d'avoir des enfants pour être épanouies, merci de rappeler qu'il n'est jamais trop tard pour se sentir belle amoureuse heureuse, pour avoir envie de tout envoyer promener et tout recommencer.
Merci, merci, merci. J'ai dévoré ce livre en quelques jours ! C'est un coup de coeur !

Challenge ABC 2022/2023
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Voici un roman qui m'aura fait une très bonne impression. Tout simplement parce qu'en tant qu'homme, je n'étais pas au courant de tout ce qui se tramait dans le corps des femmes. Toute l'histoire m'a montré que les femmes n'étaient pas écoutées, qu'elles n'étaient pas soutenues, pire encore qu'elles étaient jugées, salies et souillées par le corps médical qui oscille entre bourreau et sauveur en passant par la case docteur.

Le choeur des femmes, c'est aussi une question identitaire. Une question inter-sexe encore trop souvent taboue où dans nos contrées, il faut impérativement être un homme ou une femme. Sans possibilité d'un entre deux. Une violence implacable dans le seul but de promouvoir une avancées scientifique en maltraitant des enfants à peine nés. L'empathie est partie au fur des années d'apprentissage de la médecine.

Et dans son monde médical, il y a toutes sortes d'interrogations diverses et variées de la part des personnages. Des jugements de valeurs qui se heurtent, des interrogations qui se frôlent, se bousculent et se cognent dans le corps et le coeur des femmes. le monde soignant soigne t-il ou bien fait-il semblant de soigner ? La violence institutionnelle envers les femmes soulève bien des questions. Faut-il brutaliser les femmes pour être le meilleur médecin ? le titre de docteur fait-il tout.

Toute l'histoire met en avant des témoignages, certes parfois longs, des logorrhées de mots, des peurs, des non-dits, des angoisses, des douleurs sur des maux que l'on ne panse pas, car on ne le pense pas. On ne les pense pas. La violence faite aux femmes ne semble pas s'arrêter. Elle est agglutinées partout, dans tous les recoins. On parle souvent de bienveillance, mais on parle peu de bientraitance.

Un livre à balancer à la tronche des hommes qui ne veulent rien savoir. Un livre qui mérite d'être lu.
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Livre audio par Mélanie Doutey. L'écoute est pénible au début du livre car lit beaucoup trop vite mais je suppose que c'était voulu pour nous montrer l'arrogance et le mépris dont fait preuve « Jean » la nouvelle interne belle et surdouée qui atterrit pour son dernier stage de 6 mois dans le Service du Docteur Karma, spécialiste de la médecine de la femme plus particulièrement en gynécologie. Elle, major tout au long de son cursus se voit contrainte d'écouter les lamentations des femmes sur leurs problèmes
Intimes et lui le médecin de province les écoute patiemment avec empathie
Et en redemande même. Jean enrage d'être coincée là.
Ensuite, beaucoup de redites, on a compris ce qui se jouait et c'est inutile de nous le ressasser. Elle furieuse et très maladroite, Karma toujours bienveillant va avec finesse va la faire réfléchir à ce que doit être un médecin.
Ils vont enfin se rencontrer vraiment et pouvoir aborder leurs vies privées. Ce roman témoignage va devenir un véritable roman avec les découvertes inattendues de leur passé et elles sont de taille., je n'en dirai pas plus sinon que nous entrons dans la séquence « émotion » qui va nous tenir en haleine jusqu'à la fin du livre.
C'est un roman passionnant que je vous encourage à lire.
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