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4,02

sur 218 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Portrait réaliste et fin d'une fille unique d'une prostituée. Elle évoque sa conception, son éducation et sa difficulté à se lier avec d'autres.

Aujourd'hui elle est une jeune adulte et elle court, à la fois pour gérer son angoisse et pour se libérer. Elle a en plus un rendez-vous...

Un roman à lire d'une traite pour mieux comprendre le quotidien et le poids de cet héritage.

Sans misérabilisme, l'auteur dessine les contours d'une vie en devenir marquée par l'histoire de cette mère et la stigmatisation par tous de son métier.

A lire !
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« J'ai grandi au milieu des copines prostituées de ma mère. Entre Stefania, Anita, Maria, toutes Russes, toutes incapables de rentrer chez elles, puisque de toute façon chez elles, c'était pire. »

Hannah est une fille de pute. Très jeune elle comprend que la profession de sa mère la rend différente, à l'adolescence, on lui fait comprendre que cela fait d'elle une paria. Une honte à la bonne morale, un tabou social qu'on préfère ne pas voir.
Voir cette face-là de l'humanité rend Hannah agressive et désabusée. Et pourtant, elle pourrait elle aussi être une fille presque comme les autres.
A qui la faute ?

Dans ce monologue coup de poing, Jo Witek fait parlée une ado qui a la haine (comme beaucoup d'ados) et qui a plus d'une bonne raison pour être en colère !
C'est avec des mots percutants et très affutés que Jo Witek évoque le sort d'Olga, la mère, une pauvre malheureuse à la vie chaotique et cabossée qui l'a menée sur le trottoir et non soulève le coeur.

L'auteure s'attaque à un phénomène peu évoquée en littérature jeunesse (en dehors du génialissime Big Easy ! mais dans un ton bien différent). Plus que sur la prostitution elle-même, elle amène ses lecteurs à porter un regard différent sur les clichés et stéréotypes qu'on véhicule dans l'éducation sur les filles et les garçons - et comme la déviance de la "norme" est réprimée socialement !
Avec la petite histoire d'amour , qui permet d'abord d'alléger le ton de l'histoire, Jo Witek nous amène aussi à réfléchir à tous ces ados qui basculent parce qu'ils grandissent trop vite en étant mis face à des épreuves de la vie qu'ils n'étaient pas assez matures pour affronter.

Un roman très court mais d'autant plus percutant par la violence qu'il évoque. A lire.

(La vision utopiste de la fin permettra sans doute une discussion intéressante avec des ados)
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Tout d'abord je trouve le livre beau : format original, jolie couverture, mise en page aérée pour un sujet difficile.

Etre la fille d'une prostituée, vivre avec cet environnement, en prendre conscience dès sa plus tendre enfance avec la violence, la solitude, l'éloignement parfois comme protection, la drogue mais avec de l'amour malgré tout, malgré les autres.

L'auteure a su donner à son texte une réalité mais sans vulgarité, sans artifice, vrai, relatant le triste parcours d'une jeune ukrainienne tombée dans les filets de la prostitution. Sa fille, personnalité volontaire et forte, trouve dans le dépassement d'elle-même dans la course, une façon de se surpasser, d'oublier le regard des autres, leurs jugements et trouvera une lumière, un autre "fêlé" de la vie, qui croisera son chemin, sa "ligne verte".

Une fois ouvert le livre on ne le lâche pas : c'est prenant, Hannah nous prend par la main et nous fait découvrir sa vie, sans se voiler la face, affrontant une dure réalité. Deux manières de narration : en italique ses pensées et le reste relate sa vie, les faits.

Comment arriver à se construire, à savoir qui l'on est réellement et qui est cette mère, comment en est-elle arrivée là, ne pas tomber dans les mêmes pièges, voilà toutes les questions posées, sans misérabilisme, implacablement.

Un roman pour adolescents, un sujet pas facile à aborder mais l'auteure le fait habilement, sans complaisance, pour expliquer, pour comprendre comment des femmes en arrivent à la prostitution, avec en fin de récit des propositions pour que les choses changent mais c'est toute une société qui devrait changer...... et j'ai bien peur que cela ne reste qu'une utopie.
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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Une fille de... Mais une fille de quoi d'ailleurs ? de riches ? de paysans? Eh bien, après le « fils de pute », insulte courante dans le cinéma américain, voici Hannah, la fille de pute.
Hannah est une ado qui vit seule avec sa mère qui fait le trottoir en France depuis des années, enrôlée par un garçon qu'elle croyait gentil et qui l'a vendu comme esclave humaine. le roman décrit les sentiments que ressent une ado « normale », face à cette mère qu'elle aime et qu'elle déteste à la fois.

Mais l'enfer, c'est les autres comme disait Sartre... Comment fait-on pour vivre quand on se moque de vous, qu'on vous humilie parce que toute l'école sait que votre mère fait le trottoir ? Qu'elle ne pourra jamais rien faire d'autre vu qu'elle n'a reçu aucune éducation. C'est dur, très dur.
Alors l'échappatoire d'Hannah, c'est de courir. Courir pour fuir... ... jusqu'au jour où elle rencontre ce garçon. Mais comment lui dire ? Quelle va être sa réaction ?
Ce n'est pas un coup de coeur mais un joli et court roman ado qui soulève de bien intéressantes questions.
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Jo Witek a le style, le ton pour parler aux ados avec des mots justes sur des sujets difficiles.
Dans ce roman, le lecteur est invité par le biais de sa fille à comprendre la vie de
Au delà des clichés sur la prostitution, il y a beaucoup d'humanite dans ce récit qui au final marque davantage par le rapport mère-fille.
Un roman de la rentrée ado à lire sans tarder !


Lien : http://www.liresousletilleul..
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Jo Witek, nous livre un texte court et poignant. Une écriture franche et touchante. Une jeune femme qui court pour se libérer et pour pouvoir, enfin, réussir à dire la vérité sur sa mère. L’héroïne se dévoile au lecteur à travers ses pensées. Elle veut avancer, aimer et être aimée en retour. Un roman qui fait réfléchir...La fin peut-être comprise de plusieurs manières différentes...le lecteur est libre d'imaginer la suite. Original dans sa forme et dans le fond...Voilà un roman jeunesse choc!

Emi.
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Un monologue comme une course folle pour échapper à sa condition de fille de …, une petite voix intérieure pour se rassurer, s'affermir et s'autoriser à (s)'aimer.
Dans la très jolie collection « d'une seule voix » destinée aux ados, Jo Witek prête sa plume à Hanna, fille d'Olga, une prostituée venue d'Ukraine. Entre la honte du métier de sa mère et son amour sans faille, la jeune fille trace son chemin avec hésitation parfois, détermination souvent, toujours avec courage.
Malgré la dureté d'une réalité jamais ignorée, « Une fille de … » nous emporte aussi par la poésie de son écriture.
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Encore un texte fort de Jo Witek sur un sujet peu traité.
Que peut ressentir et vivre une fille de prostituée ? Comment peut-elle construire sa vie, sa sexualité, sa relation aux hommes ?
C'est ce que l'on découvre dans l'histoire d'Hanna, fille d'Olga, prostituée russe.
C'est troublant, émouvant, poignant et délicat comme les mots de Jo Witek.
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Nouvelle présentation éditoriale pour cette collection « d'une seule voix » dont j'ai déjà lu plusieurs beaux textes.
Hanna est élevée par sa mère célibataire... arrivée d'Ukraine en France par un réseau de prostitution et d'esclavage sexuel lorsqu'elle a été vendue par son prétendu petit ami.
La jeune fille a découvert son histoire petit à petit mais a très tôt pris conscience de la marginalité de leur situation qui les faisait souvent déménager et montrer du doigt par le voisinage méprisant.
Pour essayer de disparaître et se fondre dans le décor, Hanna cherche à gommer sa féminité et se consacre à la course à pied. Mais un jour, elle rencontre un autre coureur...
Belle histoire : quête d'identité et rencontre amoureuse mais aussi texte intéressant sur les coulisses de la prostitution, une réalité de la vie de ces femmes qui n'ont pas choisi « ça ».
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Lecture pour le Défi Babelio Ado 2019-2020.

Une fille de... est un roman court de la collection D'une seule voix chez Actes Sud Junior. Il traite un sujet rare en littérature jeunesse : le quotidien d'une fille de prostituée.

Hanna nous y raconte sa vie d'adolescente pas comme les autres : la façon dont elle a découvert le travail de sa mère et comment elle le dissimule au lycée, les circonstances de sa naissance ou même ses perspectives d'avenir, etc.

En parallèle de ça, on retrouve des extraits racontant ses courses à pieds pour exorciser sa colère et ses souffrances. On est vraiment dans les ressentis de la jeune fille, que ce soit dans son esprit ou dans son corps. Ce n'étaient pas les parties qui me passionnaient le plus, d'où ma note de seulement 3,5/5.

A part ça, cette collection de titres coups de poing est toujours une réussite. Une fille de... ne déroge pas à la règle. Il ne faut pas avoir peur du thème abordé, il est traité pour les jeunes, sans texte inapproprié.

Les livres D'une seule voix se lisent très rapidement et abordent des sujets de société variés à travers des témoignages fictifs de jeunes qui toucheront les lecteurs. Je les conseille notamment pour les petits lecteurs dans les CDI de collèges ou même en lycées professionnels.
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