Les Futurs mystères de Paris, tome 6 : Toons

Tem est contacté par Vanvogt-Asimov K. Dick, conservateur de la Fondation Quarante-Deux : le vol d'un livre de la collection de l'établissement. Livre qui est désormais introuvable. Plus étrange, un personnage issu de cartoon rodait près des lieux du vol.

Le fandom de la science-fiction aura ici déjà reconnu des allusions à leur genre de prédilection. Etant étranger à cette communauté, j'ai remarqué des allusions à cette dernière, mais beaucoup d'autres me sont sûrement passé au-dessus de la tête. N'ayez donc pas peur de ce pastiche-hommage, il n'enlève rien au plaisir de lecture, et ravira les connaisseurs.

Certains chapitres sont narrés à la manière des cartoons. L'esprit y est bien recréé, nous y croisons les traditionnelles masses, chutes, explosions et tartes à la crème. Tout cela sans conséquences fâcheuses autres que celles de vous avoir délié les zygomatiques.

Un bémol sur cette série qui peut se lire de manière indépendante, l'auteur est obligé d'expliquer le pourquoi de certains événements, ainsi que le passé de certains personnages. Pour le lecteur qui suit la trame de la série, cela donne certaines lourdeurs. Mais permet au lecteur neuf de pouvoir lire l'histoire.

Autre bémol, Roland C. Wagner élargit son concept de psychosphère à d'autres univers, noue et dénoue les intrigues des différents tomes, nous laissant un peu perplexe avec une impression de grand guignol peut être dû à l'esprit dessin animé.
Une fin inattendue et abrupte nous laisse avec beaucoup de questionnements sur l'intrigue principale du livre.
N'étant pas un grand fan de cartoons, ce livre ne m'était pas destiné.

That's all folks !

Que de profondeur à ce monde de Roland Wagner ! Un petit côté qui veut la peau de Roger Rabbit.