Une bonne lecture !
J'ai choisi ce livre un peu au hasard, uniquement sur sa couverture. C'est donc sans savoir à quoi m'attendre que je l'ai ouvert.
Tout d'abord, j'ai vite été charmé par les deux magnifiques pages couleurs du début. La première semblait faite à l'aquarelle, et la seconde à la pastel, ce qui est assez rare pour le notifier. Elle était particulièrement jolie.
Ensuite, on nous embarque directement dans l'histoire assez simple de ce manga : une jeune fille rencontre un gamin qui a des mains d'or et qui cherche un moyen d'annuler leurs effets. A ce pitch un peu facile, viendra se greffer quelques éléments d'intrigue plus complexes, qui apporteront un peu plus de poids à tout cela. Ici
Nana Yaa revisite la légende de la main de Midas, afin d'aborder une réflexion sur la richesse matérielle et intérieure. On y retrouve la plupart des clichés du shonen : but à atteindre, notion de progression, questionnement autour du père, héros insouciant et aventurier, l'ami fort au visage fermé, l'amie bricoleuse (#Bulmapowa), et même le petit animal mignon/chelou...bref,
Nana Yaa ne renouvelle absolument pas le genre, mais en maîtrise parfaitement les codes. L'originalité passe plutôt par l'univers fantasy post-apocalyptique plein de magie et de monstroplantes.
J'ai également apprécié les personnages, même s'ils sont des archétypes, ils sont vite attachants. J'ai bien sûr une petite préférence pour Zaka...charisme oblige.
En tout cas, on est vite pris dans l'action, et l'ensemble fonctionne parfaitement. le cliffhanger de fin invite bien sûr à lire la suite de cette très courte série (3 tomes seulement !).
Enfin, les dessins sont très agréables, et j'aime beaucoup le chara-design.
(Et on en parle de la "barboustache" de fou du papa ? 😆)
Fait rarissime: l'auteur nous gratifie à nouveaux de deux belles pages couleurs à la toute fin de ce volume.
Bien sympa !
OK Tier.