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Les 7 Ninjas d'Efu tome 1 sur 10
EAN : 9782368778937
192 pages
Meian (22/07/2019)
3.5/5   8 notes
Résumé :
Japon, 1615. Arrivé au pouvoir en écrasant Hideyori Toyotomi, Leyasu Tokugawa compte bien assoir son autorité dans le temps. Il forme donc une milice qui a pour mission de traquer les survivants du clan Toyotomi. Ceux qui s’opposent à lui sont exécutés par le dieu de la guerre, Kibitsuhiko-no-mikoto.
Cependant, sept guerriers de l’ombre font leur apparition.
Ce sont les sept lames d’Efu, les Ninjas Onshin !
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
"Les 7 Ninjas d'Efu T.1" de Takayuki Yamaguchi chez @Meian_editeur

Aujourd'hui, je vais vous parler d'un manga qui m'a mis grosse claque. Ce ne m'était pas arrivé depuis "Berserk" et plus récemment depuis "Kingdom". Je vous présente donc "Les 7 Ninjas d'Efu" de Takayuki Yamaguchi chez Meian Editions. Ça faisait vraiment longtemps qu'un manga ne m'avait pas autant captivé. Je l'ai lu à une vitesse folle. le tome 2 également. Vous pouvez en savoir plus ici.

"Kakugo est un jeune barbare de la vallée Hagakure. Kaizô et Iori sont deux opposants de Ieyasu Tokugawa, le nouveau commandant suprême. Alors qu'ils fuient sa milice pour se cacher dans la vallée, le village de Kakugo les recueille et leur propose de quoi survivre. La milice finit par les retrouver, ce qui cause la mort de Kakugo. Comme 6 autres personnes, à sa mort, il a la possibilité de revenir sur terre en devenant un ninja Onshin, doté d'une puissance phénoménale. Il devra, avec sa lame, se venger de ceux qui ont porté atteinte à sa vie !"

Dès les premières pages, le lecteur est prévenu, ce manga n'est pas pour les enfants, ni pour ceux qui n'ont pas le coeur et les tripes bien accrochés. C'est violent, saignant, gore, digne d'un Garth Ennis, mais également bourré d'actions, de combats plus intenses les uns que les autres et d'honneur. Il pourrait presque faire passer "Berserk", pour un livre pour enfants, presque. En effet, le lecteur est plongé dans le Japon féodal, là où les Samouraïs existent encore, dans un monde ou la violence, la souffrance et la cruauté ont pignon sur rue et où deux clans s'affrontent jusqu'à la mort. Je devrais plutôt dire, qu'un des clans, celui des Tokugawa, cherche à exterminer définitivement l'autre clan, en éradiquant de la surface de la terre tous les membres du clan adverse, y compris femmes, enfants, anciens, nourrissons. C'est une épuration clanique en bonne et due forme que nous offre ici le mangaka. Mais, si cette violence omniprésente résumait à elle seule l'âme de ce manga, cela n'aurait aucun intérêt de vouloir lire les tomes suivants. Heureusement, Takayuki Yamaguchi a réussi à créer un monde avec des personnages plus intéressants les uns que les autres. Il développe son histoire autour de la vie de chaque futur Ninja Onshin avec talent et nous pose petit à petit l'intrigue qui sera le fil conducteur tout au long de l'aventure. C'est comme cela qu'est composé le tome 1 des "7 Ninjas d'Efu". Il faut finir de découvrir l'avenir de tel ou tel personnage avant de passer au suivant. On pourrait croire que le manga s'en trouve saccadé, haché, mal découpé, mais je vous rassure il n'en n'est rien. La lecture est fluide, les événements sont chorégraphiés au millimètre près, pour un ballet digne des plus grands opéras. C'est une méthode de développement de scénario qui a fait ses preuves, pas forcément originale, mais qui, lorsqu'elle est parfaitement maîtrisée, comme ici, entraîne facilement le lecteur dans un périple dont il se souviendra. L'utilisation de la violence exacerbée est donc utile, car ici, elle est savamment dosée et utilisée à bon escient. Certes, on peut se demander si l'auteur, juste avant de créer son oeuvre, n'est pas devenu adepte de l'encyclopédie universelle des pires tortures Moyen-Âgeuse que l'homme a pu créer au fil des siècles, tant il peut être inventif de ce côté, mais il nous laisse également découvrir tout son art de narrateur et de dessinateur. En effet, outre un scénario béton, il nous offre un univers graphique digne des plus grands, comme Kentaro Miura ou Yasuhisa Hara. Chaque scène est travaillée avec précision, doigtée et finesse. Les décors, les paysages, les personnages, les visages, les expressions sont travaillés avec la dextérité d'un horloger. Même les scènes de violence renferment une certaine grâce, une certaine beauté. Cette maestria se retrouve également dans le tome 2 des aventures des Ninjas Onshin.

Note Tome 1 : 5/5.

Pour l'instant, je ne suis pas déçu par mes lectures chez Meian, bien que "Baltzar" m'est moins convaincu. J'ai encore "Egregor" (dont j'ai fini de lire le tome 1 et je peux déjà vous dire que j'ai bien aimé) et "Jormungand" à découvrir, avant d'attaquer les tomes de "Kingdom" que je viens de recevoir. Donc, je vais encore lire et parler de Meian Editions pendant un certain temps. Je remercie de nouveau Meian de m'avoir fait découvrir leur univers, que j'explore avec un grand intérêt. Dernière chose, le concours que j'ai lancé pour faire gagner les tomes 1 et 2 de "Baltzar" regroupe déjà presque 100 participants, c'est beau. Si vous ne l'avez toujours pas compris en arrivant ici, je vous le redis encore une fois, découvrez ce que propose Meian Editions sans hésitation. En plus, ils font des animes aussi.

Et vous, qu'en avez-vous pensé ? Qu'avez-vous lu, découvert, aimez, partagez ? Ça m'intéresse d'échanger avec vous là-dessus.

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Avec un traitement graphique décomplexé à la Baku, nous voilà dans une relecture eichi-gore de la fin du règne d'Hideyori au profit des Tokugawa qui est assez clivante, mais totalement enthousiasmante pour qui aime le genre WTF !

La lecture fut un peu plus en dent de scie pour moi. J'ai d'abord eu beaucoup de mal avec l'érotisation de la femme en mode "femme objet", femme source de désir et victime perpétuelle de violence que l'auteur tente de camoufler avec de faux portraits de femmes fortes à mes yeux. C'était assez douloureux à lire de ce point de vue là quand elles se retrouvaient dénudées au moindre prétexte même quand elles pensaient juste à elles-mêmes, ça va loin...

Il y a cependant aussi une dimension historico-politique avec cette chute d'Hideyori et cette ascension folle de Ieyasu qui génère une énorme violence, qui m'intéressait ici par sa relecture quasi horrofico-gore très punchy et débridée, avec un je ne sais quoi de Hara (Ken le survivant) dans le déploiement de violence, de viscères et organes coupés, qui me fascinait. J'ai aimé cette relecture très violente, très pop aussi, avec de gros méchants ronins à la solde d'Ieyasu qui se croient tout permis et les pauvres anciens partisans d'Hideyori pourchassés. C'était assez fou et assez dynamique, même si très violent et sanglant.

Le vrai hic est venu de la narration. Dans un premier temps, on suit celle qu'on pense être notre fil conducteur à défaut d'être notre héroïne : Iori, une fille de samouraï en fuite. On est à ses côtés quand elle pénètre dans un village caché de montagne, découvre ses habitants et leurs moeurs barbares pour elle, noue une certaine relation avec l'un d'entre eux, mais se fait attaquer et subit la violence impitoyable de ses ronins rendus fous par le pouvoir, ce qui entraîne une réaction des plus surprenante de celui qui deviendra Onshin. C'était WTF mais je suivais bien et cette montée en puissance suivie d'une plongée en enfer était logique. Malheureusement, ensuite l'auteur les lâche complètement pour se tourner sans prévenir vers d'autres personnages, totalement inconnus et sans lien, et là, il ne fait pas le même accompagnement pour nous mettre en relation avec eux. Il nous balance dans une histoire plus urbaine, fait de courtisanes pourchassées, de proxénète épousant une de ses poules et de vieille avorteuses rajeunie par de mystiques pouvoirs pour aider à éliminer un potentiel héritier dérangeant. C'était trop. Ça parfait dans tous les sens et ça faisait mauvaise série B pour moi.

Alors je ne renie pas que ça pourra plaire à certains car les combats, pour les amateurs de Ken le survivant ou Baki, ont le même lustre sanguinolant-gore-violent-WTF avec muscles surreprésentés dans les dessins et belles gueules venant contraster avec cette horreur ultra violente. C'est dérangeant mais punchy.

Je m'attendais à une sorte de Sidooh en plus violent et barré, je l'ai eu, mais j'ai aussi eu, malheureusement un traitement de la femme dérangeant et un scénario à l'écriture un peu maladroite et bancale dans ce premier tome, qui offre une belle entrée en matière avant de trébucher et de partir dans tous les sens. J'attendais plus, j'attendais autre chose, autrement.
Lien : https://www.sanctuary.fr/avi..
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Comme la plupart des mangas de Bushido il faut s'intéresser à la culture et l'histoire japonaise pour bien apprécier cette nouvelle série fantastique. Non que l'objet de l'auteur soit une véracité historique stricte, les 7 ninja d'Efu est avant tout une série fantastique parlant de démons, de pouvoirs et de combats impressionnants de créatures s'éloignant souvent d'un réalisme humain. L'approche est donc historico-mythologique et si le point de départ prends son origine dans un événement majeur de l'histoire de l'archipel (l'ère Edo qui mène du XVI° au XIX° siècle et l'isolement total), l'univers est résolument magique, ne serait-ce que dans le comportement des corps que le mangaka se plait à torturer et à soumettre à des traitements extrêmes (dépeçage vivant, découpages en règle et explosions,…). Que les héros soient des Ninja Onshin (guerriers-démons vengeurs) ne limite pas ces traitements atroces aux créatures fantastiques. Dans ce monde les guerriers du Bakufu (gouvernement militaire du Shogun) sont dotés d'armures pas très éloignées de celles des Chevaliers du Zodiaque et certains simples humains sont dotés d'une force ou d'une résistance permettant de briser une lame de katana avec son crane nu…

Le graphisme est étonnant, un peu daté années quatre-vingt mais très fouillé avec une très faible utilisation de trames, remplacées par des hachures très sophistiquées et une attention portée sur les objets, armes et armures. L'auteur est perfectionniste et on peut dire qu'il y a un sacré boulot graphique. On aime ou pas ce style extrême mais ça reste très plaisant visuellement. Les couvertures sont magnifiques et font regretter que tout le manga ne soit pas en couleur pour nous aider à distinguer la multitude d'éléments des dessins. C'est très fouillé avec une attention particulière de l'auteur aux tissus très décorés de motifs élégants, ce qui permet une vraie originalité. le point faible est les personnages dont l'expressivité est assez limitée et la physionomie plus que caricaturale. C'est volontaire et fait référence au théâtre populaire traditionnel japonais fait d'outrances. Pour qui a l'habitude de lire des mangas vous ne serez pas surpris.[...]

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Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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⚠ Pour un public averti, contient des scènes dénudées ⚠

Je remercie les Éditions Meian pour l'envoi de cette lecture. Un nouveau manga qui m'attirait depuis déjà un moment. Un Seinen qui m'a surtout surpris de par son style graphique qui m'a plu dès les premières pages !

Nous sommes au Japon en 1615. Tokugawa vient de s'emparer du pouvoir en écrasant Toyotomi. Ce dernier a formé une milice et leur a demandé de tuer tous les survivants du clan de Toyotomi.

Pourtant, malgré ce massacre, va s'éveiller sept guerriers, qui sont les lames d'Efu et plus exactement des ninjas Onshin. Des hommes morts, revenues en vie, dans le simple but de se venger

J'ai été très prise dans l'histoire dès le début ! On se retrouve à suivre un personnage et à voir comment le premier Ninja Onshin est apparu ! Ce qui est très plaisant et intéressant à voir !

Ensuite, nous alternons avec d'autres personnages. C'est exactement le genre de Seinen que j'aime, comme avec Kingdom, riche et varié en matière de personnages et d'histoire. Cela rend le manga et l'univers d'autant plus vivant.

En bref, un premier tome qui m'a clairement donné envie de découvrir la suite. Je suis très impatiente de voir comment sont nés les autres Ninjas Onshin ! 😉
Lien : https://lapommequirougit.com..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Ce n'est pas un animal... c'est un barbare !
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