Diana : Princesse des Amazones

Attirée par la couverture et intriguée par l'idée de me plonger dans l'enfance de Diana, la future Wonder Woman, j'ai lu avec curiosité ce comics dont j'ai adoré l'ambiance graphique. le titre étant destiné à un lectorat assez jeune, Victoria Ying a fait un remarquable travail pour leur en rendre la lecture agréable, douce, attirante, claire et dynamique. La rondeur des traits très enfantine est rehaussée par un travail de colorisation chatoyant et parfaitement maîtrisé, qui donne très envie de tourner les pages que l'on soit enfant ou adulte.

Mais rassurez-vous, si la forme est convaincante, le fond n'est pas en reste, de nombreux thèmes étant abordés : la délicate transition entre deux périodes de la vie quand on est encore trop jeune pour faire certaines choses, et trop âgé pour d'autres, la difficulté de trouver sa place parmi des parents parfois accaparés par des « problèmes d'adulte », l'amitié et les amitiés dysfonctionnelles qui font ressortir le pire chez quelqu'un, la communication, le sens des responsabilités qui implique parfois certains sacrifices, mais qui permet également de se sentir reconnu et en phase avec les autres…

Tous ces thèmes sont abordés à travers Diana, seule enfant élevée sur l'île de Themyscira dont on découvre les décors au fil des pages. Si elle peut profiter d'un cadre idyllique et de la protection de toutes les Amazones, elle ne peut s'empêcher de s'ennuyer. D'une part, elle se sent négligée par sa mère, la reine Hippolyte qui, de par sa fonction, a de lourdes responsabilités et pas beaucoup de temps à lui consacrer. D'autre part, elle a beau aimer ses « tantes », n'avoir personne de son âge avec qui s'amuser et faire des choses un peu fofolles, mais sans conséquence, se révèle pesant. Mais parce que Diana n'est pas du genre à se laisser abattre, elle trouve une solution : façonner une amie à partir de la glaise.

Source : https://www.bedetheque.com/

Contre toute attente, née donc Mona, une amie avec laquelle Diana peut enfin s'amuser, faire les quatre cents coups et jouer des petits tours aux Amazones. La sensation pesante de solitude de Diana laisse alors place à l'exaltation, mais aussi à un certain sentiment d'injustice, les Amazones semblant ne pas la comprendre ni lui prêter attention. Un sentiment d'injustice, devenant envie de révolte, qui sera fortement encouragé par Mona... de fil en aiguille, on ne peut s'empêcher de s'interroger sur le comportement de cette amie dont les conseils ne nous semblent pas vraiment des plus judicieux et bienveillants.

La relation entre Diana et Mona m'a un peu rappelé celle entre Anya et Emily dans La vie hantée d'Anya, parce que si c'est toujours agréable d'avoir une amie, il faut parfois faire attention à ce que cette amitié ne finisse pas par vous engloutir et vous pousser à devenir une personne que vous n'aimeriez pas être…

Au-delà de cette amitié particulière née de la glaise et du sentiment de solitude de Diana, les lecteurs pourront compter sur des scènes de jeu, les deux fillettes ayant pas mal d'imagination, mais aussi sur des moments d'action, des créatures fort peu sympathiques faisant leur apparition. J'aurais peut-être aimé que les combats durent un peu plus longtemps, mais j'en ai apprécié l'esthétique, et la manière dont ils pousseront Diana à s'émanciper d'une influence néfaste, à prendre confiance en elle et à faire montre de courage.

Je dois, en outre, avouer que si j'avais anticipé une potentielle révélation, je n'en avais pas deviné la teneur. La surprise fut donc bienvenue et appréciée, d'autant qu'elle permet de repenser le récit sous une autre perspective… Il y a également dans ce comics tout un enjeu autour de la relation parent/enfant, et plus particulièrement, mère/fille que j'ai trouvé touchant et qui pourra certainement parler aux enfants, voire aux adolescents. À cet égard, la fin, courte mais percutante, m'a beaucoup touchée, peut-être parce qu'elle rappelle une vérité, mais avec bienveillance et sans jugement de valeur.

En conclusion, Diana Princesse des amazones fut une agréable lecture que ce soit grâce aux magnifiques illustrations de Victoria Ying à la douceur et à la rondeur fort agréables, au cadre idyllique de l'île de Themyscira où vivent les Amazones ou l'histoire de la jeune Diana, future Wonder Woman, en quête d'amitié, de reconnaissance et d'une complicité fille/mère mise à mal par les lourdes responsabilités qui incombent à une reine. Touchant, rythmé et joliment illustré, voici un comics jeunesse que je ne peux que vous recommander.
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Une BD pour les plus jeunes dans la collection Urban Kids.
Le titre " Diana princesse des amazones" s'intéressera à présenter le personnage de Wonder Woman à un plus jeune public en reprenant un moment de son enfance.
Le titre imaginé par Victoria Ying ressemblera à un petit roman jeunesse pré-ado de vie, c'est l'enfance de Diana, ses joies et ses peines.
Ceux et celles qui auront regardé les adaptations cinématographiques ne seront pas étonnés de la problématique.
Bienvenue à Themyscyra, l'île des amazones.
Tant qu'elles vivent sur cette terre protégées du monde des hommes, elles profitent de la protection des dieux et d'une vue plus longue.
L'homme est interdit à Themyscyra, alors n'y a jamais de naissance. Et pourtant, il y a Diana.
Diana finira par croire à cette magie divine qui change la terre en enfant, elle se lancera elle-même pour vérifier afin de se créer une amie de son âge.
Surprise, elle va créer Mona, une fille de son âge( qui restera faite de boue) et ça sera leur secret car Mona aura un peu peur de n'être considérée par les amazones que comme une expérience ratée à faire disparaitre...
Le problème est que Mona va exercer une mauvaise influence sur Diana, la piussant à la désobéissance et aux jeux dangereux pour prouver à la Reine Hypolita, qu'elle est une enfant amazone à la hauteur d'une adulte.

L'idée d'aventure sera bonne et cette petite liberté prise sur le personnage tiendra la route.
Cette légende de Diana est une lecture facile pleine avec des infos autour du personnage à échanger entre fans adultes et nouveaux petits fans d'Urban Kids.
Les fans adultes pourraient se faire une joie d'éclairer votre intérêt sur l'histoire des origines, lorsque la reine des amazones prétendera que Diana ait été faite avec de l'argile et de l'amour.
Il y aurait beaucoup à découvrir, puisque les auteurs auront eu des idées différentes sur plusieurs années durant pour renouveler un peu l'histoire en fonction des générations de lecteurs: Diana fille d'argile, Diana fille cachée de Zeus, Diana la soeur jumelle noire nommée Nubia ou celle d'un frère jumeau Jason abandonné parce que c'était un garçon.
Le livre aura ses petits clins d'oeil revus et corrigés de la mythologie comics Wonder Woman, comme par exemple le petit animal domestique qui suivra Diana partout sur l'île: c'est un guépard ( comme la meilleure amie de Diana, Barbara Minerva qui devindra par magie aussi sa pire rivale dans le comics, une femme-guépard nommée Cheetah).
Si Lex Luthor et Clark Kent ( Superman) se détestaient cordialement depuis le début, Diana et Barbara, une humaine, s'aimaient beaucoup jusqu'à ce que la possession d'un dieu sauvage ne change les rapports des deux à l'opposée.
Les jeunes lecteurs se demanderont si il ne sera pas de même avec Mona qui donnera l'impression parfois de manipuler Diana à sa guise comme de la glaise.
Si les petits seront satisfaits d'une mise en bouche sans aller plus loin, ils le pourront car ce pan de jeunesse est one-shot.

C'est la première fois que je lis un comics adressé à un jeune public, et je suis conquise ! Ici nous suivons la princesse Diana, fille d'Hippolyte elle-même souveraine des Amazones. Pour les connaisseurs, vous savez qui est Diana... Si comme moi vous vous y connaissez peu, il s'agit de l'enfant appelé à devenir la grande Wonder Woman.

• Diana se sent seule sur l'île où elle habite, elle est l'unique enfant et toutes sont trop occupées pour lui accorder l'attention dont elle a besoin, y compris sa mère. Afin de contrer l'ennui, la jeune fille va façonner une amie dans de l'argile et du sable, et quelle ne fût pas sa surprise de voir son amie prendre vie... Je vous laisse découvrir la suite ! Tout ne va pas se passer comme prévu, vous vous en doutez bien. ^^

• Un récit sympathique avec de jolies illustrations, sur la quête d'une enfant à vouloir prouver sa valeur, à se faire accepter comme une Amazone à part entière. L'amitié, le courage et le sens des responsabilités seront mis à l'honneur pour un récit jeunesse parfait pour s'initier aux comics. En plus de cela, il s'agit d'un one-shot. J'en redemande !

Plus qu'une initiation à L'Univers des Comics, c'est plutôt une interprétation des superhéros féminins remise au goût du jour, et pour un public très jeune.

Les puristes du genre crieront certainement au scandale, mais clairement le propos et le public ne sont pas ceux de d'habitude.

On est clairement sur une série destinée à un public de 8 -12 ans, et disons-le, essentiellement féminin.
C'est plein de bons sentiments, de girl-power et d'animaux trop choupinous.
Présenté comme ça, ça peut paraître réducteur, mais ce n'est pas le cas.
En effet, si l'on met de côté le fait que cette Bd n'a de "comics" que le nom, c'est très réussi.
Le fait que justement les dessins ne ressemblent pas aux dessins "classiques" de comics rend la lecture plus abordable par des lecteurs jeunes ou peu habitués. Il y a du rythme et le scénario qui est somme toute assez simple fonctionne bien. Tous les éléments sont réunis pour faire de cette série Urban Comics , une série qui va plaire, mais à un certain public.

Une chouette découverte !

Diana a beau vivre dans un vrai paradis et être entourée par des dizaines de tantes bienveillantes, toutes des Amazones, elle commence à se sentir bien seule car trop grande pour jouer à des jeux de petite fille et jugée trop petite pour s'entraîner avec les autres. Quant à sa mère, son rôle de reine des Amazones est trop prenant pour lui laisser du temps à passer ensemble. Triste, elle tente donc de créer une amie dans la glaise et de lui insuffler la vie, comme sa mère l'avait fait pour elle. Mais cette nouvelle amie, dont les autres ignorent l'existence, s'avère plutôt être une mauvaise fréquentation...

Une BD qui s'adresse plutôt aux 8-12 ans mais l'histoire de la petite Diana reste prenante et je n'avais pas vu venir la chute.

J'ai aussi beaucoup aimé retrouver les décors de Themiscyra et les graphismes de cette BD. J'ai par contre trouvé dommage qu'il n'y ait pas de clins d'oeil à l'avenir de super-héroïne qui attend Diana, alias Wonder Woman. Un néophyte passera complètement à côté !
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