Quelques extraits pour illustrer la pensée du Tao avec des framents qui ressemblent à de petites histoires ou paraboles.
Il faut lire de tout pour éviter l'ennui et s'ouvrir l'esprit, mais je dois admettre que cette pensée si éloignée de la nôtre lorsqu'on en est pas familier n'est pas toujours facile à appréhender. C'est intéressant c'est sûr et certaines réflexions sont très utiles même pour un lecteur moderne, mais il faut parfois une sacrée concentration pour apprécier cette idée de "perfection du vide".
Bon, ce n'est pas mon genre de prédilection et j'aurais aimé avoir peut-être moins d'extraits mais plus d'explications pour mieux apprécier cette pensée chinoise à sa juste valeur. Mais elle a rempli son but : celui d'être une lecture instructive.
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Trop léger, les morceaux de textes s'accumulent sans me donner l'impression d'une unité... Ce livre ne m'a presque rien fait, je n'y ai presque rien trouvé... Je ne le conseille pas, même comme introduction à la pensée chinoise (si je peux l'appeler comme ça).
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Le voleur de hache
Un homme perdit sa hache. Il soupçonna le fils du voisin et se mit à l'observer. Son allure était celle d'un voleur de hache ; l'expression de son visage était celle d'un voleur de hache ; sa façon de parler était tout à fait celle d'un voleur de hache. Tous ses mouvements, tout son être exprimaient distinctement le voleur de hache. Or, il arriva que l'homme qui avait perdu la hache, en creusant par hasard la terre dans la vallée, mit la main sur cet outil
Le lendemain, il regarda derechef le fils du voisin. Tous ses mouvements, tout son être n'avaient plus rien d'un voleur de hache.
Se comporter comme poules et chiens, comme un animal, et exiger l'estime des hommes, c'est vouloir l'impossible. Quand un homme ne tient plus compte d'autrui, il court de graves dangers et la honte est sur lui.
Lie-tseu leur dit : «De quoi vous étonnez-vous ? Quand on a obtenu ce qu’on demande, pourquoi encore parler ? Ainsi le sage se tait lorsqu’il a obtenu la vérité. Le silence de Nao kouo tseu est plus significatif qu’aucune parole. Son air d’indifférence recouvre une science parfaite. Cet homme ne parle ni ne pense plus, car il sait tout. Cela n’a rien d’étrange.»
Wou de Ton-Men dit : "Il y eut un temps où je n'avais pas de fils : à cette époque, je ne ressentais aucune tristesse. Maintenant mon fils est mort : je suis revenu de nouveau au temps o je n'avais pas d'enfant. Pourquoi serais-je triste ?
Trouver la satisfaction dans son être propre, c'est l'aboutissement suprême du voyageur. Par contre, chercher la plénitude dans les choses, c'est ne pas atteindre le but suprême du voyage.