AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782356871374
328 pages
Editions Le Bord de l'Eau (21/10/2011)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
En art, en politique, à l’école, dans l’entreprise, dans la presse ou sur le web, une même injonction est aujourd’hui adressée à chacun d’entre nous : participez ! Oui, mais à quoi, comment et dans quel but ? Que signifie, que sous-entend, qu’engage, la participation ? Sait-on ce que participer veut dire ? Rien n’est moins certain.

Entre philosophie, sociologie, science politique et esthétique, Joëlle Zask explore l’idée que participer implique bien d... >Voir plus
Que lire après Participer : Essai sur les formes démocratiques de la participationVoir plus

Videos de Joëlle Zask (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Joëlle Zask
Présenté par Raphael Zagury-Orly Avec Guillaume le Blanc, philosophe Joëlle Zask, philosophe
Que la sobriété est difficile à percevoir, et à maintenir! Etymologiquement, elle renvoie à «sine ebrietas», absence d'ébriété. On est sobre si on n'est pas ivre (ebrius), soûl, aviné, et, par extension, grisé, exalté, excessif, immodéré, sans frein (bien qu'on puisse être tout cela en étant abstinent). Assez sereine et posée, elle ressemble peu à l'austérité, obligée, sévère, grise et ennuyeuse. Son amie la plus proche serait la tempérance, louée depuis l'Antiquité: ni trop ni trop peu, et encore moins pas assez – car la sobriété n'est pas la pauvreté. Elle suppose avoirs et biens, mais les gère et en jouit en évitant qu'ils excèdent ou s'hypertrophient. Mettant en acte la «juste mesure», elle se pose comme le contraire de cette pseudo-autonomie radicale par quoi on se permet tout, foulant aux pieds les besoins, les désirs, les aspirations, les droits et les libertés des autres. Certes, dans une société ivre de biens matériels, de plaisirs et de pouvoirs, où l'arc des inégalités sans cesse s'écarte, où la vocifération se substitue à la parole, l'invective au dialogue, le mépris au respect, le rejet à l'accueil, où seuls le buzz, l'outrance et le clash s'entendent, la place de la sobriété, comme vertu, semble bien exiguë. Aussi ne peut-elle revivre que par nécessité, sous forme du soin qu'exige la planète – et de la conscience que les excès et les gâchis sont nocifs non seulement du point de vue économique et écologique mais aussi de celui de la sécurité, de la santé et de la stabilité sociale. Elle sera alors vertu sociale et civique, style de vie partagé, changement d'habitudes, de principes et de croyances, et signifiera, non plus accumuler, gâcher, polluer, mais prendre soin, protéger, réutiliser, recycler, récupérer, réparer.
+ Lire la suite
autres livres classés : jeuxVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (6) Voir plus



Quiz Voir plus

Philosophes au cinéma

Ce film réalisé par Derek Jarman en 1993 retrace la vie d'un philosophe autrichien né à Vienne en 1889 et mort à Cambridge en 1951. Quel est son nom?

Ludwig Wittgenstein
Stephen Zweig
Martin Heidegger

8 questions
159 lecteurs ont répondu
Thèmes : philosophie , philosophes , sociologie , culture générale , cinema , adapté au cinéma , adaptation , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}