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3.75/5 (sur 22 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Virginie Maris a obtenu son doctorat en philosophie à l’Université de Montréal. Sa thèse de doctorat s’intitule La protection de la biodiversité - entre sciences, éthique et politique.
Elle travaille au CNRS, Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive à Montpellier sur les thèmes de recherche suivants :
Philosophie de l’environnement, épistémologie des sciences de la conservation, éthique environnementale, biodiversité, pragmatisme.

Source : http://www.cefe.cnrs.fr
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Du 4 au 6 juin se dérouleront au Centre Pompidou une série d'échanges et de conversations accueillant 53 scientifiques, philosophes, économistes, juristes, anthropologues, médecins, écrivains, dont Abdennour Bidar et Corine Pelluchon, mais aussi Yannick Haenel, Delphine Horvilleur, Alain Damasio, Maylis de Kerangal, Etienne Klein ou Vinciane Despret. À l'initiative d'Henri Trubert et de Sophie Marinopoulos, cofondateurs des éditions Les liens qui libèrent, paraîtra parallèlement une "Constitution des liens" (Les liens qui libèrent, 2021) à laquelle nos deux invités ont participé. Elle rassemble des réflexions et des propositions dans des domaines aussi divers que l'économie, l'éducation, l'écologie ou l'architecture. Corine Pelluchon est philosophe, professeure à l'université Gustave-Eiffel, spécialiste de philosophie politique et d'éthique normative et appliquée. Elle s'intéresse ainsi aux questions de bioéthique, en particulier celles du handicap et de la fin de vie, et d'écologie. Elle est l'auteure, dernièrement, de "Les Lumières à l'âge du vivant" (Seuil) et d'une "Éthique de la considération" (Seuil). Dans "La Constitution des liens", elle propose, avec Virginie Maris et Pablo Servigne, une pratique de l'écologie qui appelle à percevoir les êtres vivants non plus comme des atomes, mais comme des noeuds dans un réseau complexe d'interactions et d'interdépendances. Abdennour Bidar est docteur en philosophie et haut-fonctionnaire, spécialiste de l'islam. Il est l'auteur, entre autres, de "Comment sortir de la religion" (La Découverte, 2012) et de "Un Islam pour notre temps" (Seuil, 2017). Il est le co-auteur, avec Philippe Meirieu et Delphine Horvilleur, de deux chapitres de "La Constitution des liens", le premier sur l'éducation et le second sur la religion. Il appelle à permettre une éducation promouvant l'association et la coopération, et à redécouvrir la force démocratique de la laïcité.

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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Penser la biodiversité comme un patrimoine culturel que nous aurions la responsabilité de léguer à nos descendants peut être un bon moyen de sensibiliser le public. Il faut cependant nous garder de ne considérer la diversité du vivant que sous l'angle des plaisirs esthétiques qu'elle procure, au risque de reléguer les véritables défis environnementaux de notre époque à quelques esthètes, et de laisser aux historiens de l'art le soin de compter les extinctions. p 125
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Les valeurs n'étant plus considérées comme des objets fixes et indépendants de l'expérience, il faut s'attendre à ce qu'elles évoluent, et les intuitions comme les valeurs des différents agents moraux, le philosophe y compris, sont susceptibles de changer au cours du processus. p215
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La biologie évolutive a fourni la preuve d'une continuité entre non-humains et humains, l'écologie démontre la dépendance des humains à l'égard du monde naturel et le caractère essentiel des intéractions entre les individus au sein des communautés.
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Tous les éléments de la biodiversité ne contribuent peut-être pas directement au bien être humain, mais il est impossible de prévoir au delà de quel niveau de dégradation des pertes supplémentaires pourraient faire basculer le système actuel dans un état extrêmement dégradé incompatible avec l'idée que l'on peut se faire d'une vie décente.
Pour reprendrez la célèbre métaphore d'Ann et Paul Ehrlich, les espèces sont comme les rivets d'un avion dont nous serions les passagers : bien qu'il soit possible de poursuivre notre voyage avec quelques rivets en moins, à tout moment, le perte d'un rivet supplémentaire peut provoquer l'écrasement de l'engin. p107
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La gestion des ressources naturelles et la protection de la biodiversité, bien que toutes deux relatives à la façon dont nous interagissons avec l'environnement, ont des portées très différentes. Alors que la première se contente d'établir quels sont les meilleurs moyens d'obtenir ce que l'on désire déjà, la seconde nous invite à réévaluer nos préférences et à repenser les valeurs que nous attribuons à la nature, aux êtres vivants et à nous mêmes. p213
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Et si la plus grande valeur de la biodiversité était cette occasion qu'elle donne aux êtres humains de sortir du repli sur eux-mêmes, de prendre conscience de la communauté qu'ils forment avec les non-humains, de repousser les frontières de la moralité au de-là de l'espèce ? Et si la valeur de la biodiversité pour les êtres humains c'était justement de leur montrer ce qu'elle vaut pour elle-même ? p130
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En quoi la seule appartenance à l'espèce humaine est-elle un critère acceptable pour définir le statut moral d'un individu ? Et surtout, comment justifier que l'on confère un tel statut moral à des êtres humains non autonomes tout en le déniant à des animaux non humains dotés de capacités cognitives ou sensibles équivalentes ou supérieures ? p142
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Les valeurs morales ne sont pas figées. Elles sont des outils dynamiques qui nous permettent de faire face aux situations problématiques, et, si l'ont admet que l'érosion de la biodiversité est un problème, l'analyse et l'évolution de nos valeurs doivent faire partie de la solution. p212
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L'une des failles de la rationalité, qui semble déterminante dans les problèmes environnementaux, est une forme de myopie temporelle qui nous pousse à surestimer l'intérêt immédiat en défaveur de l'intérêt à long terme. p111
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