AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
La Petite Bédéthèque des Savoirs tome 4 sur 29
EAN : 9782803636402
72 pages
Le Lombard (04/03/2016)
3.57/5   29 notes
Résumé :
Cerner la communauté métal et les nombreuses tribus qui la composent ; s'y retrouver dans ses multiples sous-genres, du Thrash au Black Metal ; saisir les codes, du signe des cornes au Diabolus in Musica ; comprendre comment le métal dit satanique coexiste avec un métal chrétien ; découvrir les variétés qui se sont déployées dans le monde entier... Voilà en quelques exemples le projet fou que se sont donné les auteurs de cette bande dessinée.
Que lire après La Petite Bédéthèque des Savoirs, tome 4 : Le heavy metalVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
1er livre de la collection la petite bédéthèque des savoirs que je lis et dans laquelle j'ai choisi un thème qui m'est cher, une musique que j'adore et que beaucoup considèrent comme nécessaire à une crise d'ado, une petite rébellion de passage, mais qui même encore très underground symbolise tellement bien certaines évolutions de notre société et des mentalités. Une musique que j'ai découvert très jeune ado, dans la quelle je ne me suis pas jetée, que j'ai appris à connaître et à apprécier, avant de l'adorer et de la vivre dès que l'occasion s'en présente.

L'ouvrage est très bien fait, la mise en page et le style graphique sont parfaitement adaptés au sujet et on suit au fil des pages l'histoire et l'évolution du heavy métal depuis ses précurseurs jusqu'à nos jours. Beaucoup d'artistes sont cités, et une rapide explication du rôle joué par les plus importants ainsi qu'une petite explication de chaque sous-genre (et il y en a un paquet!) agrémente le tout.
Par contre m'est avis qu'il est un peu obscur pour des néophytes (des vrais, avec 0 connaissances, mais en même temps s'intéressent-ils à ce sujet du coup?), qui risquent de n'y voir qu'une énumération sans fin de noms et de styles qu'il est difficile d'appréhender sans prendre le temps de les écouter.
Pour quelqu'un qui s'y connaît déjà un minimum, une bonne occasion de découvrir quelques inconnus et de combler quelques lacunes, comme Fratello Metallo (oui oui - le chanteur est un moine capucin de 73 ans et même si l'idée m'a bien fait rire c'était pas mal du tout) pour ma part, et si on est un peu "vieux" de revivre toute la partie à laquelle on a assisté, ses révolutions musicales et ses développements, et de se rendre compte à quel point c'était bon et qu'on a bien fait de continuer à écouter tout ça.
Satisfaite de ma lecture, je le conseillerai avec plaisir aux néophytes s'ils ont un adepte dans leur entourage afin de revoir un peu tout ça ensemble car c'est en général une passion pour tous ceux qui écoutent du métal, et on est ravis de l'intérêt que l'on peut y porter quand d'autres n'y entendent que du "bruit" et des "cris".
Commenter  J’apprécie          50
Jacques de Pierpont est une institution des nuits radiophoniques belges. 40 ans de bons et loyaux services à diffuser les meilleurs pépites et perles, le tout agrémenté d'une voix sans pareille. Un puits de science, voilà l'expression consacrée. Un homme d'une gentillesse et d'une accessibilité à nulle autre pareille, pour l'avoir croisé à plusieurs reprises. Un Max Meynier du rock... en quelque sorte. Voilà une comparaison bancale qui ferait rire "Pompon"... Il est une idole incontournable de mon adolescence. Mon goût pour le rock, mes émois musicaux, je les lui dois.

Pour raconter l'histoire du Metal, il opte pour une présentation séquentielle, chronologique, basée sur quelques faits, assortis d'anecdotes et de micro-événements. de quoi sourire en regardant la petite histoire de l'Histoire du Metal...

Chaque page, graphiquement, est conçue comme une affiche, comme un montage racontant quelque chose, une situation, une émotion, un moment... On revisite ainsi l'évolution du Metal.

Niveau contenu, c'est toujours la même chose dans ce genre d'ouvrage. La personne qui s'y connaît ne va pas aimer car il pointera les incohérences, les manques, voire les erreurs... car il y en a. La personne qui n'y connaît pas grand-chose va gober une énorme quantité de matière et verra cela comme une introduction sans trop se préoccuper des 5% d'info qui posent problème.

Il faut aussi se souvenir d'une chose. Cela reste une interprétation par deux personnes, faillibles et subjectives. On sent transparaître leurs goûts et leurs inclinations. Par exemple, KISS est laminé en quelques mots. Je ne suis pas un fan de KISS, mais cela m'a gêné. Et cela me semble tout aussi problématique que les erreurs factuelles. le problème majeur me semble être cette couverture hideuse.

Il reste que j'ai appris quelques anecdotes et que j'ai pas mal rigolé à me souvenir des concerts, des vinyles, des CD, des jam sessions... de mon adolescence (qui ne s'est jamais terminée si j'en crois mon entourage). Je sais à quoi ressemblent mes madeleines proustiennes.

Enfin, et les auteurs ne sont pas responsables, il serait bon que l'éditeur actualise de temps en temps l'ouvrage, afin de signaler les décès, quand même assez nombreux depuis la parution du bouquin (Lemmy, par exemple).
Commenter  J’apprécie          30
Répertoire et histoire du heavy metal, musique mal-aimée, et qui pourtant perdure et a du succès (au regard du Hellfest notamment, qui fait le plein chaque année. En dépit des chrétiens intégristes). Mal-aimée parce que dure, réputée bruyante (et pourtant... Ecoutez Apocalyptica) et adoratrice du Diable (voila voila) C'est un genre qui s'est transformé, s'est diversifié sans pour autant perdre de vue ces origines (ni son âme, merci).
La forme est différente des autres titres de la collection : à la place de la BD, les pages sont construites comme des affiches de concert. La forme condensée ne permet pas de creuser plus avant la question, mais peut servir d'introduction.
Commenter  J’apprécie          70
Il y a très longtemps, je disais que je n'aimais pas le métal. J'avais écouter quelques albums que j'avais trouvé très agressifs pour mes oreilles. Puis j'ai rencontré un fan qui m'a fait découvrir la richesse du genre. le but n'est pas toujours d'être le plus bruyant possible et/ou désharmonique contrairement à ce que j'avais cru. Et depuis je me suis réconciliée avec cette musique jusqu'à aller écouter des concerts. Même si la catégorie heavy métal ne fait pas forcément consensus, elle existe. Pour nous expliquer ce que c'est, Le Lombard propose un expert : Jacques de Pierpont. Un belge précurseur qui a toujours essayé de mettre en avant les artistes qui lui ont donné vie aussi bien dans des émissions télévisuelles que dans des livres. Pour le côté visuel, Hervé Bourhis, grand passionné de musique, met en avant la donnée. Il a choisi une forme très didactique avec un grand titre par double page et des carrés d'informations. Avec ingéniosité, il choisit de ne faire que du rouge, noir et blanc qui peuvent être les couleurs du heavy métal. Un petit conseil de lecture pour les non-initiés : mettre votre ordinateur à côté de vous pour écouter les groupes, chansons et/ou albums cités. Sinon, vous aurez l'impression d'avoir une longue liste dont il ne vous en restera pas grand chose à la fin. En effet, pleins d'artistes vous évoqueront des choses que cela soit System of a down, Nirvana, AC/DC, Deep purple, Black Sabbath... Les recontextualisés pour mieux comprendre les influences peut-être très intéressants. Pour les adeptes, les souvenirs vont être mobilisés. Au final, cela reste un genre très masculin, plein de rébellion, de provocations, de costumes, de mise en scène, de prouesses techniques, de prouesses scéniques... Ce dont même un néophyte ne doute absolument pas. Deux choses intéressantes en ressortent pour moi avec d'une part l'évolution du genre et son appropriation à travers le monde. On en trouve aussi bien au Maroc, qu'en France ou en Russie avec du rap, du reggae, du punk... Une langue univers qui parlent à tous. Et l'autre chose, est l'image que représente le métal/heavy métal qui reste assez négative où l'on croit encore que cela détourne les jeunes du droit chemin, que cela incite à la violence, à la haine... Après il est plus facile d'accusé un groupe d'avoir influencé des adolescents que de chercher vraiment à comprendre pour un groupe agit de telle façon. En général, il n'est pas nécessaire d'écouter de la musique pour savoir que la violence, la haine, la discrimination, le viol... existent dans toutes les sociétés. Même avant l'invention du numérique c'était visible. Les bouc émissaires, c'est bien pratique. Quand on termine l'ouvrage, on se dit que le royaume de la musique est vaste et qu'il y a au combien de territoires à découvrir pour se surprendre.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
Commenter  J’apprécie          20
Loin de moi l'idée de chipoter mais Alice Cooper ne s'est pas "fait remarquer" avec "school's out" en 1972 mais en 1971 avec "I'm eighteen" qui fut son premier gros hit.
Et, plus contrariant, la mascotte d'Iron Maiden ne s'appelle evidemment pas Freddy (!?!) mais Eddie.
C'est peut être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup.
Commenter  J’apprécie          50


critiques presse (1)
BDGest
10 mars 2016
Les connaisseurs n’y apprennent rien ; les néophytes ne sont pas forcément mis dans des conditions graphiques idéales pour découvrir un univers aussi riche et particulier.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Black Sabbath
Février 1970 : ce groupe de rock issu
des quartiers ouvriers de Birmingham signe l'acte de naissance
de la Metal Music et supplie le seigneur...
"Oh God Help me !"
L’éphémère utopie Hippie "Peace and Love"
n'est plus. John Lennon en a sonné le glas,
(The dream is over), sur la chanson God.
Le Heavy Metal sera l'expression
bruyante et tourmentée du temps de la
désillusion. Près d'un demi-siècle plus
tard, cet enfant sulfureux du rock and roll,
dédaigné par la critique musicale et l'establishment, s'est ramifié en
de multiples branches.
LA CULTURE DE LA MORT
(D'après Christine Boutin, ex-ministre française)
se porte bien, malgré l'opposition
vive et persistante au Hellfest,
de diverses sphères intégristes...
Commenter  J’apprécie          80
Quel esprit sensé peut vraiment croire que le septième jour, tandis que Dieu se reposait, le Diable en profita pour inventer le heavy metal?
Evocation n'est pas invocation. Satan est un personnage dont le rock et le blues ont usé à foison, tour à tour plaisant séducteur...
(Sympathy for the devil, Rolling Stones, 68)...
Commenter  J’apprécie          10

Lire un extrait
autres livres classés : heavy metalVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus

Autres livres de Jacques de Pierpont (1) Voir plus

Lecteurs (66) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5224 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}