Ce qu'ils ne veulent pas que je dise

En pleine période des gilets jaunes et de toute la violence des Black Blocs, j'avais regardé effarée les images de toutes ces vitrines détruites, des gens se (faire) battre et revenir blessés, d'autres jeter des objets devenus armes sur des policiers venus faire leur travail, comme si la société en revenait au temps des Huns et des Vikings.

Et puis, ce fait divers qui vient égayer l'été, le bras droit de Macron qui se prend pour Napoléon et se croit tout permis.
J'avais survolé cet épisode parce que par définition, ce qui est filmé par un citoyen lambda et utilisé par une certaine presse et relayé par tous les autres qui veulent en être, est souvent un véritable attrape-nigaud.

Visiblement à la lecture de Présumé coupable et de Ce qu'ils ne veulent pas que je dise, j'avais visé assez juste.

Il me semble intéressant de lire ces deux livres ensemble pour avoir une vision globale du côté des accusés, leurs explications me semblent plutôt probantes, la justice a fait son travail, les cicatrices restent.
Raison pour laquelle je mettrais la même critique pour les deux livres avec une nuance pour celui-ci. J'ai beaucoup apprécié la vision de Benalla sur les caciques dans les arcanes du pouvoir, pas étonnant qu'on ait cherché à l'évincer, c'est clair qu'il n'a pas du plaire à tout le monde et pas sûre que la bonne solution ait été prise.