Mackenzi Lee
EAN : 9782823879292
12-21 (01/01/1900)
/5
7 notes
12-21 (01/01/1900)
Résumé :
Une nouvelle bonus des aventures de Monty, Percy et Felicity.
Après leurs folles aventures, Monty et Percy ont bien mérité un peu de repos. L'île grecque de Mykonos est le lieu idéal pour accueillir leur amour florissant. Hélas, cette relation sérieuse fait perdre tous ses moyens à Monty, qui a peur, s'il n'est pas à la hauteur, de perdre en plus de son amant, son meilleur ami. Heureusement, Felicity est là pour lui remettre les idées en place !
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Après leurs folles aventures, Monty et Percy ont bien mérité un peu de repos. L'île grecque de Mykonos est le lieu idéal pour accueillir leur amour florissant. Hélas, cette relation sérieuse fait perdre tous ses moyens à Monty, qui a peur, s'il n'est pas à la hauteur, de perdre en plus de son amant, son meilleur ami. Heureusement, Felicity est là pour lui remettre les idées en place !
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Critiques, Analyses et Avis (4)
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Une courte nouvelle référencée en "littérature jeunesse" de cinquante pages offerte en bonus en suite de "Les aventures d'un apprenti gentleman".
Lorsqu'on n'a pas lu le roman l'intérêt est faible, par déduction il est question de deux jeunes anglais bourgeois ou aristocrates, meilleurs amis qui s'aimaient depuis quinze sans jamais oser se déclarer, l'action semble se passer au 18ème ou au début du 19ème siècle dans la mer Égée où ils se sont retrouvés suite à une aventure indéterminée et se sont déclarés leur amour il y a peu sans jamais avoir consommé. L'un, Monty, bisexuel, est habitué aux coups d'une fois, l'autre, Percy, est toujours vierge s'étant réservé pour son amour de toujours.
La nouvelle détaille leurs incertitudes et hésitations, pas toujours de la part de celui qu'on pourrait croire, et ça tourne parfois à la farce grossière, vont-ils enfin consommer leur liaison ?
Il semble qu'il est question d'une romance historique pour la jeunesse, mais à part les hauts de chausse et la lettre de course rien dans le style, le vocabulaire ou l'ambiance n'étaye cette déduction. J'ai trouvé cette suffisamment nunuche et sans caractère pour que je ne me précipite pas sur le roman …
Lorsqu'on n'a pas lu le roman l'intérêt est faible, par déduction il est question de deux jeunes anglais bourgeois ou aristocrates, meilleurs amis qui s'aimaient depuis quinze sans jamais oser se déclarer, l'action semble se passer au 18ème ou au début du 19ème siècle dans la mer Égée où ils se sont retrouvés suite à une aventure indéterminée et se sont déclarés leur amour il y a peu sans jamais avoir consommé. L'un, Monty, bisexuel, est habitué aux coups d'une fois, l'autre, Percy, est toujours vierge s'étant réservé pour son amour de toujours.
La nouvelle détaille leurs incertitudes et hésitations, pas toujours de la part de celui qu'on pourrait croire, et ça tourne parfois à la farce grossière, vont-ils enfin consommer leur liaison ?
Il semble qu'il est question d'une romance historique pour la jeunesse, mais à part les hauts de chausse et la lettre de course rien dans le style, le vocabulaire ou l'ambiance n'étaye cette déduction. J'ai trouvé cette suffisamment nunuche et sans caractère pour que je ne me précipite pas sur le roman …
Pourvu qu'elles soient douces.
Nouvelle gratuite numériquement pour la traduction française, elle prend place directement à la suite des Aventures d'un apprenti gentleman. Si vous n'avez pas lu ce dernier, cette histoire ne présentera aucun intérêt pour vous d'autant plus que l'autrice ne prend pas la peine de présenter les personnages.
Monty et Percy sont en couple mais à part des baisers passionnés, rien de charnel entre eux. Ce qui ne manque pas d'étonner la soeur de Monty, ce dernier ayant la réputation d'être plutôt leste sur ce point. Toute l'histoire tourne autour de "vont-ils enfin le faire ?" et des tourments de Monty qui ne se pense pas à la hauteur de Percy.
C'est très cliché mais l'autrice s'en tire en refusant d'accéder aux attentes des lectrices* de ce type d'histoire tout en y accédant. Elle s'en sort très bien en évitant tout voyeurisme ou toute idéalisation. Sur ce dernier point, l'utilisation répétée du terme "sodomie" est suffisamment cru pour nier tout côté "oh, ils sont trop mignons, j'ai le droit d'être obsédée par une sexualité qui n'est pas la mienne". Les seules parties de l'anatomie qui sont érotisées sont la nuque et les fesses de Percy, et encore couvertes.
L'autrice est beaucoup plus intéressée par les sentiments que par l'acte en lui-même et, de ce fait, elle le fait avec tact.
*oui, j'insiste sur ce genrage du lectorat
Nouvelle gratuite numériquement pour la traduction française, elle prend place directement à la suite des Aventures d'un apprenti gentleman. Si vous n'avez pas lu ce dernier, cette histoire ne présentera aucun intérêt pour vous d'autant plus que l'autrice ne prend pas la peine de présenter les personnages.
Monty et Percy sont en couple mais à part des baisers passionnés, rien de charnel entre eux. Ce qui ne manque pas d'étonner la soeur de Monty, ce dernier ayant la réputation d'être plutôt leste sur ce point. Toute l'histoire tourne autour de "vont-ils enfin le faire ?" et des tourments de Monty qui ne se pense pas à la hauteur de Percy.
C'est très cliché mais l'autrice s'en tire en refusant d'accéder aux attentes des lectrices* de ce type d'histoire tout en y accédant. Elle s'en sort très bien en évitant tout voyeurisme ou toute idéalisation. Sur ce dernier point, l'utilisation répétée du terme "sodomie" est suffisamment cru pour nier tout côté "oh, ils sont trop mignons, j'ai le droit d'être obsédée par une sexualité qui n'est pas la mienne". Les seules parties de l'anatomie qui sont érotisées sont la nuque et les fesses de Percy, et encore couvertes.
L'autrice est beaucoup plus intéressée par les sentiments que par l'acte en lui-même et, de ce fait, elle le fait avec tact.
*oui, j'insiste sur ce genrage du lectorat
Ayant fortement apprécié les deux oeuvres de la saga de Mackenzie Lee, je me suis lancé dans la découverte de cette nouvelle, sur un ton plutôt léger…
Ils sont maintenant en couple depuis un mois mais Monty et Percy n'ont toujours pas couché ensemble. Voici l'histoire de cette nouvelle !
97 pages, c'est court. Mais c'est suffisant pour explorer les hésitations de Monty, et l'envie de Percy. On peut comprendre Monty, habituellement pas le dernier à vouloir passer des nuits de débauches, dans le sens où il veut que cette relation fonctionne. Et l'écriture simple de Makenzie Lee fonctionne toujours aussi bien. C'est fluide, léger, et ça se lit trés vite, en 1h30 environ. Et comme c'est gratuit, il serait dommage de s'en priver !
Ils sont maintenant en couple depuis un mois mais Monty et Percy n'ont toujours pas couché ensemble. Voici l'histoire de cette nouvelle !
97 pages, c'est court. Mais c'est suffisant pour explorer les hésitations de Monty, et l'envie de Percy. On peut comprendre Monty, habituellement pas le dernier à vouloir passer des nuits de débauches, dans le sens où il veut que cette relation fonctionne. Et l'écriture simple de Makenzie Lee fonctionne toujours aussi bien. C'est fluide, léger, et ça se lit trés vite, en 1h30 environ. Et comme c'est gratuit, il serait dommage de s'en priver !
Bien que cette histoire soit courte, elle ne possède pas de grands rebondissements, mais reste tout de même agréable à lire ! On prend plaisir à retrouver les personnages que l'on a plus qu'apprécié lors de la lecture du premier tome. de plus, il s'agit d'une bonne liaison entre les deux tomes de la série, permettant à la fois de clôturer l'épopée de Monty et d'ouvrir celle de Felicity. Pour finir, sur une note plus lourde, j'ai trouvé que la nouvelle était un peu trop courte et explicite à mon gout, ce qui change du ton employé dans les autres tomes.
Bref, une nouvelle assez sympa à découvrir !
Lien : https://lecturesdunedevoreus..
Bref, une nouvelle assez sympa à découvrir !
Lien : https://lecturesdunedevoreus..
Citations et extraits (7)
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— Attends, j’ai une chose dans l’œil.
— Quoi ?
— Dans l’œil, il y a quelque chose.
— Une poussière ? — Non, c’est plutôt… ça me brûle.
Je crois que c’est le produit sur tes mains.
— Mince…
— Ce n’est rien.
— Montre-moi. Arrête de frotter que je puisse…
Pile au moment où je me penche, il recule la main et me met malencontreusement un coup de coude assez fort pour que je sois jeté de côté. J’essaie de me rattraper à la colonne de lit, mais mes mains glissent tant que je me rate et valse par terre en me cognant la tête contre le coin du tiroir resté ouvert. Le flacon d’huile bascule et vole en éclats, formant une épaisse mare ambrée sur le sol.
— Oh, mon Dieu, je suis désolé ! Tout va bien, Monty ?
Un œil fermé, Percy cligne de l’autre œil comme un forcené en tendant la main pour tenter de m’aider.
— Ça va.
Je palpe l’arrière de mon crâne et une trace humide et rouge reste sur ma main.
— Ah, non, je saigne.
— Tu saignes ?
— Mais c’est rien !
— Ce n’est pas rien si tu saignes !
— Quoi ?
— Dans l’œil, il y a quelque chose.
— Une poussière ? — Non, c’est plutôt… ça me brûle.
Je crois que c’est le produit sur tes mains.
— Mince…
— Ce n’est rien.
— Montre-moi. Arrête de frotter que je puisse…
Pile au moment où je me penche, il recule la main et me met malencontreusement un coup de coude assez fort pour que je sois jeté de côté. J’essaie de me rattraper à la colonne de lit, mais mes mains glissent tant que je me rate et valse par terre en me cognant la tête contre le coin du tiroir resté ouvert. Le flacon d’huile bascule et vole en éclats, formant une épaisse mare ambrée sur le sol.
— Oh, mon Dieu, je suis désolé ! Tout va bien, Monty ?
Un œil fermé, Percy cligne de l’autre œil comme un forcené en tendant la main pour tenter de m’aider.
— Ça va.
Je palpe l’arrière de mon crâne et une trace humide et rouge reste sur ma main.
— Ah, non, je saigne.
— Tu saignes ?
— Mais c’est rien !
— Ce n’est pas rien si tu saignes !
— C’est important pour toi, dis-je.
— Oui. Pas pour toi ? répond Percy.
— Eh bien…
Il hausse le sourcil d’un air de dire je crains le pire, alors naturellement, au lieu de le rassurer, j’enfile mes plus gros sabots et me mets à piétiner ce beau parterre de fleurs.
— Si, mais… cela n’a rien de sensationnel… en fait… le sexe est un acte naturel… donc il n’y a vraiment pas de quoi… les vers de terre le font aussi, tu sais.
Percy me dévisage, stupéfait, et je cherche autour de moi un objet pointu sur lequel m’empaler. Autant me jeter de suite par la fenêtre plutôt que de m’enfoncer davantage dans cette lente et ignoble infamie.
— Oui. Pas pour toi ? répond Percy.
— Eh bien…
Il hausse le sourcil d’un air de dire je crains le pire, alors naturellement, au lieu de le rassurer, j’enfile mes plus gros sabots et me mets à piétiner ce beau parterre de fleurs.
— Si, mais… cela n’a rien de sensationnel… en fait… le sexe est un acte naturel… donc il n’y a vraiment pas de quoi… les vers de terre le font aussi, tu sais.
Percy me dévisage, stupéfait, et je cherche autour de moi un objet pointu sur lequel m’empaler. Autant me jeter de suite par la fenêtre plutôt que de m’enfoncer davantage dans cette lente et ignoble infamie.
Je lève le bras pour gratter mon oreille fantôme, mais il retient mon geste.
— Tu veux vraiment le faire ? dis-je en soupirant d’une voix chevrotante.
Avec moi ?
— Oui.
— Sûr ?
— Oui, sûr.
Il enlace mes doigts en y plantant un baiser.
— Pourquoi ? Tu n’en as plus envie, toi ?
— Non.
— Non ?
Percy se fige net, comme un animal qui entend une brindille craquer sous la botte d’un chasseur.
— Non. Attends. Si, bien sûr que oui. Désolé, je pensais que tu allais me demander… Oui. Évidemment que j’en ai envie.
— Bon.
— Bon.
— Tu veux vraiment le faire ? dis-je en soupirant d’une voix chevrotante.
Avec moi ?
— Oui.
— Sûr ?
— Oui, sûr.
Il enlace mes doigts en y plantant un baiser.
— Pourquoi ? Tu n’en as plus envie, toi ?
— Non.
— Non ?
Percy se fige net, comme un animal qui entend une brindille craquer sous la botte d’un chasseur.
— Non. Attends. Si, bien sûr que oui. Désolé, je pensais que tu allais me demander… Oui. Évidemment que j’en ai envie.
— Bon.
— Bon.
Je ne sais pas à quelle réaction je m’attendais, mais sûrement pas à ce que Scipio hausse les épaules avec nonchalance.
— Quand on passe des mois en mer entouré d’hommes, on sait ce que c’est que la sodomie. Croyez-moi, jeune homme. Je ne suis pas choqué. Ni surpris.
Il m’observe en silence puis reprend :
— Si tu croyais que j’ignorais tout, revois peut-être ta conception des marques d’affection entre « amis .
Je hausse les épaules pour essayer de faire comme si je m’en fichais alors qu’en réalité, je me sentirais bien mieux si j’étais transformé en poignée de sable et emporté par le vent. Je n’ai pas envie d’avoir cette discussion. Je ne sais pas où on va, mais mon instinct me dit de filer. Je sens les muscles de mes épaules se nouer.
— Je connais plein de gars qui sont affectueux sans être impudiques. Mais visiblement, vous n’êtes pas de ceux-là.
— Quand on passe des mois en mer entouré d’hommes, on sait ce que c’est que la sodomie. Croyez-moi, jeune homme. Je ne suis pas choqué. Ni surpris.
Il m’observe en silence puis reprend :
— Si tu croyais que j’ignorais tout, revois peut-être ta conception des marques d’affection entre « amis .
Je hausse les épaules pour essayer de faire comme si je m’en fichais alors qu’en réalité, je me sentirais bien mieux si j’étais transformé en poignée de sable et emporté par le vent. Je n’ai pas envie d’avoir cette discussion. Je ne sais pas où on va, mais mon instinct me dit de filer. Je sens les muscles de mes épaules se nouer.
— Je connais plein de gars qui sont affectueux sans être impudiques. Mais visiblement, vous n’êtes pas de ceux-là.
— Tu es sûr que tu ne risques rien ?
C’est la première idée qui me vient à l’esprit et elle n’est pas brillante.
Je me retourne face à lui et il arque un sourcil.
— Dans quel sens ?
— Ça ne risque pas de provoquer une crise ?
Heureusement, ça le fait rire. Quoique, plus qu’amusé, il a surtout l’air de s’interroger : Tu es vraiment bête à ce point ? Ou alors c’est moi qui vois le mal partout et qui interprète.
— Je suis à peu près sûr qu’aucun docteur n’a jamais confirmé que perdre sa virginité pouvait causer une crise d’épilepsie.
— Je préférais demander...
Je dois avoir un air de chien battu, car son expression s’adoucit. Percy entre dans la pièce et prend mon visage entre ses mains.
— Qu’est-ce qui ne va pas ?
— Rien.
— Tu as une attitude étrange.
C’est la première idée qui me vient à l’esprit et elle n’est pas brillante.
Je me retourne face à lui et il arque un sourcil.
— Dans quel sens ?
— Ça ne risque pas de provoquer une crise ?
Heureusement, ça le fait rire. Quoique, plus qu’amusé, il a surtout l’air de s’interroger : Tu es vraiment bête à ce point ? Ou alors c’est moi qui vois le mal partout et qui interprète.
— Je suis à peu près sûr qu’aucun docteur n’a jamais confirmé que perdre sa virginité pouvait causer une crise d’épilepsie.
— Je préférais demander...
Je dois avoir un air de chien battu, car son expression s’adoucit. Percy entre dans la pièce et prend mon visage entre ses mains.
— Qu’est-ce qui ne va pas ?
— Rien.
— Tu as une attitude étrange.
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Extrait du livre audio "Loki, les racines du mal" de Mackenzi Lee lu par Alexis Victor. Parution numérique le 26 mai 2021.
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