Ce titre, «
En fauteuil à deux » m'a attirée lors de la dernière opération masse critique (merci babelio) et je l'ai trouvé assez représentatif du parcours de vie de Julie et Hamou.
Chacun de leur côté, ils ont vécu un drame qui les propulse dans une autre sphère sans parallèle avec leur vie d'avant.
Julie est une battante et Hamou un être enjoué bien qu'il stagne un temps assez long, sur son quant-à-soi.
Ils se retrouvent après un long silence et se lient durablement, se marient et fondent une famille. Ils vont se battre et s'arrimer à un projet qui les unis.
Une construction/reconstruction qui n'a d'extraordinaire que le contexte dans lequel progressent deux antagonismes, soit la formalisation qu'on se peut faire du handicap et celle de la normalité.
On se rend compte en effet que la réalité existentielle ou l'avènement de soi ne sont pas forcément contrecarrés par le handicap et en tout cas pas plus pour quiconque a ses deux jambes, à condition de volonté, bien évidemment.
Ce n'est pas une leçon de vie mais plutôt une notion d'espérance quand le manque ou l'absence transforme la combativité en faculté d'action.