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Fabienne Gondrand (Traducteur)
EAN : 9782749944982
400 pages
Michel Lafon (23/09/2021)
3.75/5   475 notes
Résumé :
Deux femmes, liées par un enfant, et un secret qui peut tout changer.

Londres, 1754. Six ans après avoir laissé sa fille Clara à l'orphelinat de l’hôpital Foundling, Bess Bright décide de la récupérer. Craignant le pire, Bess est stupéfaite lorsqu'on lui apprend qu'elle est déjà venue la récupérer. Elle n'aura de cesse de rechercher sa fille et de découvrir qui l'a prise et pourquoi.

À moins d’un kilomètre de l’institution, une jeune ve... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (154) Voir plus Ajouter une critique
3,75

sur 475 notes
Un roman aussi beau à l'extérieur qu'il est agréable à l'intérieur...

On est en 1748, à Londres et nous allons suivre les pas d'une jeune vendeuse de crevettes au marché. Au cour d'une très bréve relation, elle tombera enceinte et n'aura d'autres choix que d'abandonner sa fille aux bons soins de l'orphelinat de Foundling. Si elle souhaite la récupérer, il lui "suffira" de payer le montant des frais de pension de son arrivée jusqu'à son départ. Une somme colossale pour Beth, qui mettra six ans à avoir quelques sous de côté, mais quand elle arrive à la grande surprise de tout le monde, dés le lendemain de son arrivée le bébé a été retiré par... elle-même !
On est six ans après, et Bess va se faire engager comme nurse chez une riche veuve.
Deux femmes, deux mères et un gouffre entre elles en terme de possessions matérielles, en terme de chaleur humaine aussi, seront nos narratrices...

Ce qui frappe dés le départ avec ce roman, c'est la grande qualité des descriptions, on s'y croirait dans ce Londres du XVIII siècle ! Ses rues malodorantes, ses dangers, sa misère, la difficulté à gagner quelques piécettes, cette maison si bien chauffée, les domestiques, l'homme dont le métier est de vous éclairer la nuit avec une torche, lorsque vous rentrez chez vous...

Et la deuxième, c'est l'immense différence entre le monde des nantis et ceux qui n'ont rien... La précarité dans laquelle se trouve Bess, le fait d'accoucher le matin et de devoir dans l'après-midi, marcher, se rendre à l'orphelinat. Les Noirs qui ne sont pas esclaves et qui tremblent à l'idée que leurs enfants seuls dans la rue, soient carrément enlevés , comme on cueuille une mauvaise herbe, pour être placés comme domestiques gratuits...
Ce monde était cruel pour les plus faibles, il faut être immergés dans un roman comme celui-ci pour en saisir tous les dangers.
Mais c'est aussi , un roman très agréable à lire, car l'histoire est belle.
Je ne faisais pas partie des lectrices qui avaient aimé Les Sorcières de Pendle, tout en reconnaissant à son autrice de grandes qualités pour nous immerger dans une époque, j'ai beaucoup aimé L'orpheline de Foundling, ce que ça raconte .
Saluons également le travail de Lucy Rose Cartwright, la beauté de ces illustrations qui reprennent tous les détails de cette jolie histoire .
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le roman commence en 1748 dans les rues de Londres. Bess est marchande de crevettes et son père vend aussi du poisson sur le marché.
Elle est très jeune et tombe sous le charme d'un marchand qui vend des os de baleines et semble bien à l'aise financièrement.
Elle aura une aventure en coup de vent ou coup de sang sous un porche avec lui. Ce qui n'empêche qu'elle est enceinte et doit abandonner son bébé à l'orphelinat de Foundling où elle se rend en compagnie de son père qui ne semble nullement fâché.
Elle est certaine qu'elle viendra rechercher le bébé, une fille dès qu'elle le pourra.
Six ans plus tard, c'est ce qu'elle fait. Elle se rend à l'orphelinat mais l'enfant a disparu. Un dame qui a pris son identité est venue la rechercher le lendemain de sa naissance.
C'est sans compter sur la volonté de Bess qui retrouve la voleuse d'enfant , l'enfant et s'introduit dans leur entourage.
Il s'agit vraiment d'un roman historique avec les habitudes de l'époque, les marchands sur le port, l'immense différence entre ceux qui travaillent durement pour trois fois rien et les autres nantis.
Bess est une héroïne très sympathique, avec un caractère en béton.
Les descriptions de la ville m'ont fait penser à l'ambiance de "Miniaturiste" de Jessie Burton avec un thème différent, avec quelque chose d'un peu surnaturel.
Paru aux éditions Albin Michel, l'objet-livre constitue à lui seul un petit bijou. Chaque élément de la couverture rappelle un élément de l'histoire.
L'intérieur de la couverture, la présentation des premières pages sont vraiment très belles.
À la fin, l'auteure nous signale que le Foundling museum se visite de nos jours.
De même que pendant la lecture, elle nous renvoie à un portrait d'une marchande de crevettes au 18ème siècle, exposé à la National Gallery, peint par William Hogarth.
Il est intéressant à consulter sur Internet.
Une belle rencontre avec l'auteure Stacey Halls que je ne connaissais pas.
J'ai mis 4**** et non 5 car certaines scènes manquaient un peu d'intensité. le roman est néanmoins très bien écrit.
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Le jugement de Salomon

Stacey Halls nous emmène à Londres au XVIIIe siècle pour mon plus grand bonheur !

Le livre présenté sous forme de deux récits entrelacés de deux femmes :
- Bess Bright, vendeuse ambulante de crevettes, vit dans le Londres pauvre avec son père, Abe, poissonnier, et son frère, Ned.

On commence le récit par l'abandon la fille de Bess, née la veille, à l'orphelinat de Fouding, Un geste obligé car elle n'a pas les moyens de l'élever…

- Alexandra Callard, une veuve riche qui vit cloitrée avec sa fille Carlotte de 6 ans et ses deux servantes.

Les deux femmes et leurs vies sont différentes, qu'est-ce qui va les unir et les confronter ?

Un roman addictif, bien écrit, une intrigue qui se dévoile peu à peu, des personnages atypiques, des descriptions du Londres du XVIIIe siècle somptueuses, tant dans les quartiers pauvres que dans les riches.

J'ai juste regretté un développement rapide vers la fin, et certains évènements ou passages inexpliqués.

Après avoir adoré "Les sorcières de Pendle", Stacey Halls, confirme son talent en tant qu'autrice de romans historiques.
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Voici mon retour de lecture sur L'orpheline de Foundling de Stacey Halls.
Londres, 1754. Six ans après avoir laissé sa fille Clara à l'orphelinat de l'hôpital Foundling, Bess Bright décide de la récupérer. Craignant le pire, Bess est stupéfaite lorsqu'on lui apprend qu'elle est déjà venue la récupérer. Elle n'aura de cesse de rechercher sa fille et de découvrir qui l'a pris et pourquoi.
À moins d'un kilomètre de l'institution, une jeune veuve vit recluse depuis 10 ans dans une sublime demeure.
Quand un ami médecin à l'orphelinat de Foundling la persuade d'engager une nourrice pour sa fille, elle est d'abord réticente à l'idée d'accueillir une étrangère.
Mais alors que son passé menace de ressurgir et de briser le petit monde qu'elle s'est créé, elle se laisse apprivoiser par cette nourrice si prévenante à l'égard de sa fille…
L'orpheline de Foundling est un roman sur deux femmes, liées par un enfant et un secret qui peut tout changer.
J'ai aimé me retrouver à Londres dans les années 1750, à une époque où la vie n'est pas évidente pour les femmes, aussi bien pauvres que riches.
Pour Bess, marchande de crevettes avec son papa, qui lui, vend du poisson ; la vie n'est pas facile tous les jours. Elle se voit obligée de confier sa fille, juste née, à une institution. Mais, elle se le promet, elle reviendra la chercher !
Six ans après, Bess a enfin la somme souhaitée pour récupérer son enfant. A sa stupéfaction, elle découvre que sa fille est surement en vie mais.. plus dans l'orphelinat ! En effet, une femme s'est fait passer pour elle le lendemain même où elle a emmené l'enfant et l'a récupéré !
Le choc pour Bess qui va tout faire pour découvrir la vérité et savoir où est sa fille.
J'ai aimé la façon dont elle mène l'enquête. Je me suis rapidement doutée de certains éléments mais cela ne m'a pas dérangé outre mesure.
J'ai apprécié les personnages, même si j'ai parfois eu un peu de mal à m'attacher à Bess.
Je n'ai pas eu de coup de coeur toutefois j'ai passé un bon moment de lecture avec ce roman que je recommande.
Ma note : quatre étoiles;
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Je dois vous dire tout de suite que ce roman qui avait su tellement me séduire par sa magnifique couverture évoquant si bien l'automne ne m'a absolument pas déçu. Une histoire passionnante qui a été un véritable enchantement du début à la fin.
Londres, 1748. Bess Bright, jeune vendeuse sur le marché aux poissons est contrainte de confier son bébé, Clara, à peine âgée de quelques heures, à l'hôpital de Foundling. Six ans plus tard, alors qu'elle a économisé chaque penny, elle est prête à accueillir son enfant qu'elle n'a jamais oubliée. Mais quand elle se présente à l'orphelinat, elle découvre que sa fille a déjà été récupérée par une femme s'étant fait passer pour elle... À moins d'un kilomètre de là, une jeune veuve vit recluse dans une suberbe maison. Quand un ami médecin l'a persuade d'embaucher une nourrice pour sa fille, elle se montre d'abord réticente puis accepte. Mais alors que ce passé qu'elle cherche à taire menace de refaire surface, elle se laisse malgré elle charmer par cette nourrice si prévenante à l'égard de sa fille...
Décidément, j'aime beaucoup les romans de cette auteure. Une fois encore, elle a réussi à me captiver de bout en bout avec cette histoire qui nous entraîne, nous emporte à la recherche de la vérité entourant cette enfant enlevée.
Cette histoire qui se déroule au 18ème siècle est à la fois encrée dans son temps et résolument moderne. L'on se rend compte des difficultés à l'époque d'être une mère célibataire et des conséquences que cela pouvait avoir, que ce soit social ou financier et ce que cette situation  entraînait comme choix, allant même jusqu'à l'impensable, l'abominable.
Dans ce roman nous suivons deux femmes que tout oppose, et leurs récits s'entremêlent, s'entrecoupent. Bess, la petite marchande de poisson dont la vie se brise lorsqu'elle découvre que sa fille a disparu de l'orphelinat et qui mettra tout en oeuvre pour la retrouver et Alexandra, cette bourgeoise qui vit recluse dans sa grande maison, à l'abri du besoin et qui refuse de laisser sa fille Charlotte approcher du monde extérieur. On s'attache à elles, on souffre, on s'interroge, on doute, on espère avec elles. L'atmosphère est parfois digne d'un thriller tellement l'intrigue est haletante. Et l'auteure joue de cette tension jusqu'à la toute fin.
La plume de Stacey Halls est vraiment très belle, vibrante d'émotions, captivante et extrêmement visuelle. J'avoue que ce roman m'a complètement transportée dans le Londres de l'époque. On entend les bruits de la ville dans les quartiers pauvres, le silence de la maison d'Alexandra, les odeurs acres de la maison du père de Bess, les douces effluves des plats préparés par les domestiques. Bref, l'immersion est totale et c'est bien cela le plus fascinant dans ce roman, l'écriture de son auteure qui est une merveilleuse conteuse.
En bref, un énorme coup de coeur pour ce roman féminin et féministe, passionnant, historique et pourtant tellement moderne. Un livre que je ne peux que vous recommander, surtout en cette saison propice à ce type de lecture. Pour un moment plein de charme et d'enchantement, sous un plaid, bien au chaud, avec un thé fumant !
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Au demeurant mon manteau en laine, acheté quelques hivers plus tôt, venait de l'étal de Keziah. Quand le chaland était rare et qu'il fallait tuer le temps, nous inventions des histoires sur les anciens propriétaires des fripes. Ainsi avions-nous décrété que mon manteau avait appartenu à une très belle femme qui était tombée amoureuse d'un marin. Comme elle l'avait suivi aux Indes occidentales, elle avait vendu tous ses vêtements chauds, sachant qu'elle n'en aurait plus besoin dans sa nouvelle vie.
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Three Fox Court, à un quart de lieue au nord, en bordure du marché aux viandes de Smithfield, était si encaissé que le soleil ne s'y montrait jamais, l'y laissant peu à peu rongé par l'humidité. La cour, adossée à un abattoir et imprégnée de la puanteur du bétail apeuré, macérait quotidiennement dans une flaque de sang colonisée par les rats et les mouches. Ses bâtiments penchés en avant, qu'on aurait dit prêts de s'effondrer d'un instant à l'autre, donnaient le mal de mer
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Pour autant que je sache, il ne participait à aucune mondanité, au grand dam des mères pressées de trouver un bon parti à leurs filles, et qui mouraient d'envie de les lui remettre en offrande comme une boîte de macarons soigneusement empaquetés.
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Nous étions une trentaine environ, agglutinées autour des colonnes de l'entrée comme autant de papillons de nuit, à la lueur des torches qui brûlaient aux appliques, le cœur battant comme des ailes de papier. Je ne m'étais pas attendue qu'un hôpital pour bébés abandonnés eut des allures de palace, étincelant de cent fenêtres et bordé d' un espace suffisamment grand pour que les calèches y fissent demi-tour.
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Je l'avais connue l'espace de quelques heures seulement, et pourtant, c'était comme si je l'avais connue toute ma vie.
La sage-femme me l'avait tendue ce matin à peine, encore visqueuse de sang, mais depuis La Terre avait fait un tour complet et ne serait plus comme avant.
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