Il y a des cris qui sont parfois insupportables. En l'occurence, il s'agit du hurlement d'un patient malade dans un hôpital psychiatrique. Il faut dire que le patient qui est mort de terreur était un cobaye pour d'étranges expériences survenus bien des années plus tôt.
Une inspectrice de police norvégienne va mener l'enquête dans ce milieu un peu sordide. Elle va faire la rencontre d'un journaliste veuf pour démêler les ficelles de cette ténébreuse affaire où les meurtres commencent sérieusement à s'accumuler pour faire taire la vérité.
Je n'aime généralement pas quand cela devient alambiqué mais en l'espèce, j'ai vraiment été emporté par le tourbillon de cette affaire aux multiples ressorts car c'est assez bien construit dans le scénario. On est dans le genre du polar scandinave qui ne nous est pas inconnu depuis le succès de Millénium. Ils sont quand même passés expert en la matière.
C'est sans doute une étrange coïncidence mais
le Cri est également une oeuvre expressionniste de l'artiste norvégien
Edvard Munch. Cela symbolise l'homme moderne emporté par une crise d'angoisse existentielle. La comparaison s'arrêtera là.
Bref, les amateurs du genre vont beaucoup aimés. Certes, cela demeure assez classique dans le concept mais c'est quand même suffisamment bien construit pour nous tenir en haleine jusqu'au bout. C'est ce qui compte, non ?