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Séverine Quelet (Traducteur)
EAN : 9782258081161
276 pages
Presses de la Cité (11/08/2011)
2.93/5   14 notes
Résumé :
Au début du XIXe siècle en Italie, la comtesse Carolina Fantoni, jeune fille de 18 ans, s’apprête à épouser Pietro. Cependant, Caro lina perd inexorablement la vue, ce que ses parents et son fiancé refusent de croire. Seul son ami d’enfance Peelgrino Turri la comprend et met en place une inven tion qui permettra à la jeune femme de continuer à communiquer avec son entourage.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Nous sommes au XIXe siècle, dans une vallée italienne. La comtesse Carolina Fantoni s'apprête à épouser le plus beau parti de la région, Pietro, convoité de nombre de ces demoiselles. A l'heure de ce grand événement, un autre problème vient agiter Carolina : elle est en passe de perdre la vue. Son entourage ferme les yeux (c'est le cas de le dire) et ce mariage, heureux pour les deux familles, ne fait pas totalement le bonheur de la mariée. C'est que Turri, un inventeur fantasque, occupe ses pensées. le mariage a lieu mais Carolina et Turri ne rompent pas les liens pour autant ; ils se retrouvent régulièrement au bord du lac de la demoiselle, abri de tous ses tourments et préoccupations. Leur amitié est indéfectible et ce n'est pas leur mariage respectif qui les ramène à davantage de raison. Turri continue à explorer les berges, parfois accompagné de son fils Antonio, à expérimenter de nouvelles idées, comme son ingénieuse machine volante. Lorsque Carolina perd la vue, la beauté des paysages s'arrache à elle et l'indifférence des uns et des autres la ramène à triste condition de femme du monde. Un jour, Turri lui fait porter une machine à écrire, la première du genre qui lui permettra de communiquer en dépit de sa cécité. Une nouvelle échappatoire s'offre à elle avec cette invention géniale garante d'une certaine autonomie.

- Je dormais sur la rive, raconta-t-il. Je me suis réveillé lorsqu'il a commencé à pleuvoir. Je me suis assis, prêt à me réfugier dans la maison, et alors j'ai réfléchi. Je me suis demandé ce que je verrais si je m'allongeais ici et regardais le ciel.
- Qu'avez-vous vu?
- La pluie, répondit-il avec un nouveau sourire. Ensuite, elle est tombée dans mes yeux et je n'ai plus rien rien vu du tout. (p. 73)

Je dois le confesser, je n'ai pas aimé ce livre. Ce n'est pas faute de l'avoir regardé sous tous les angles en librairie, attirée par cette très belle couverture et son résumé aguicheur. J'ai succombé et me le suis offert ! Seulement, au bout de quelques pages de lecture, j'ai compris que la magie n'opérerait pas. le style est (trop?) simple, les dialogues sont d'une platitude sans nom et les personnages perdent toute crédibilité avec leurs agissements d'enfants. de plus, on se perd dans les réflexions de Carolina, d'abord voguant dans l'obscurité puis murée dans un noir d'encre. Elle digresse dans des apartés oniriques où parfois le rêve semble rejoindre la réalité. J'ai dû reprendre certains passages, perplexe quant à l'évolution de ses rêves, où la faculté de voir lui est rendue. Certes, il peut paraitre logique de rêver avec de vraies images, toutefois les passages manquaient cruellement de vraisemblance. le trio fou (Carolina/Pietro/Turri) m'a été antipathique du début à la fin et ce n'est pas la bonne (dont je viens même d'oublier le nom) qui rattrape le tout, inventant des histoires pour divertir Carolina. On se croit dans un conte pour enfants alors que les personnages sont des adultes, devraient faire rêver, et ne font en fait que sourire de par leurs extravagances et futilités.

Certaines tournures de phrases m'ont également gênée. Citons par exemple une phrase (que je n'ai pas réussi à retrouver et que je citerai donc approximativement) qui dit à peu près ceci "Il la regarda avec ses yeux". Hum ! Peut-on regarder avec ses pieds? Ou encore : "des pas l'attendaient devant la maison". Y a-t-il une quelconque figure de style derrière tout ça? Je vous avoue qu'en fin de roman, j'ai été lasse de reprendre des passages, cherchant des sens cachés ou une poésie que je n'aurais su cerner. Bref, moi qui aime une langue fluide où tout coule de source, je n'ai pas pu m'empêcher de buter sur ces petits défauts.

Première déception de cette rentrée littéraire. Il en fallait bien une !
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Avant toute chose, amateurs de lectures qui ont un sens, et un minimum de qualité linguistique, passez votre chemin !!! Ce livre n'est pas pour vous.

Je me suis trompée….lourdement trompée. Il faut dire que la 4ème de couverture est accrocheuse, et la couverture attire le regard…..
J'imaginais pouvoir trouver, dans une romance, une réflexion sur ce qu'est la cécité, sur ce que vivent les personnes qui en sont attentes…..Et bien non, rien !!!!
Le seul avantage du livre, c'est qu'il se lit vite, la linguistique n'est pas élaborée, bien que souvent très lourde.

Le sujet aurait pu être une belle base de roman. Il est à mon avis mal exploité. C'est le type même du livre que l'on trouve au rayon évasion de nos librairies, rayon que je fuis comme la peste.
J'attendais un petit quelque chose de cette fameuse machine à écrire dont je pensais qu'elle pouvait avoir un intérêt particulier….Or elle n'arrive qu'au dernier tiers du livre…Et que dire de la correspondance secrète des deux amants, dont on ne voit rien ?
Je me suis trompée, personne n'est responsable, c'est moi qui ai demandé à lire ce livre, pensant que…..Pour cela je remercie chaleureusement News Book et les éditions des Presses de la cité pour m'avoir donné l'occasion de le lire. Je suis plus que gênée d'écrire un tel avis ; mais non, vraiment, je n'ai pas aimé du tout.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Histoire d'un amour qui s'épanouis à l'abri des regards. Où il est question de regard justement... Une jeune fille perd la vue mais elle reste sous le regard de tous. Sa mère qui ne veut être vue qu'à certains moments. Son père qui voit mais qui ne veut pas voir. Son mari qui voit que ce qu'il veut. Un amant qui voit avec le coeur... L'éveil des sens où le corps et l'esprit se rencontrent.
Un beau premier roman...
Lien : http://ramettes.canalblog.co..
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Un magnifique premier roman de Carey Wallace, une bouffée de sentiments, et de fraîcheur.
Un style très poétique ...
Lien : http://afrae-passion-lecture..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
À l’instar d’une nouvelle croyante, elle ne pourrait plus jamais voir le monde de la même manière, qu’elle garde ou perde la foi. En revanche, la forme que prendrait le nouveau monde - le rythme de la liturgie, les attributs de ses anges et de ses démons - restait un mystère.
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Video de Carey Wallace (1) Voir plusAjouter une vidéo
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