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EAN : 9782350872070
426 pages
Editions Héloïse d'Ormesson (04/10/2012)
2.42/5   12 notes
Résumé :
Lorsque le tueur en série qui lui a échappé toute sa carrière refait surface à Los Angeles, l’agent spécial Scott Houston est prêt à enfreindre le règlement du FBI pour le coincer. Et il sait exactement à qui s’adresser : l’Agence 32/1, spécialisée dans l’identification de personnes disparues, que dirigent la séduisante Jayne Hall et sa meilleure amie Steevie Lander. Il est loin d’imaginer que sa requête entraînera les deux femmes dans une poursuite à travers les Et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Tout comme l'auteur de ce roman, Jayne et Steelie sont anthropologues-légistes. Après quelques années au Rwanda et au Kosovo passées à identifier des cadavres mutilés, elles ont créé une agence aux Etats-Unis pour retrouver des personnes disparues. Les voilà sollicitées sur une affaire : des corps démembrés ont glissé d'une camionnette accidentée. Il s'agit de contribuer à définir à qui appartenaient ces "morceaux", pour remonter jusqu'au(x) responsable(s) des crimes...

Oh là là ! L'intrigue de ce polar est reléguée très très loin derrière du remplissage. L'auteur s'appesantit sur des flirts entre enquêteurs, sur des anecdotes concernant leur vie, et les détails d'autopsie sont trop techniques pour être intéressants. Et, de plus, certains retournements sont prévisibles de loin, de très loin...

J'attends a minima d'un thriller l'un de ces ingrédients (tous, c'est l'idéal) : intrigue solide, tension, suspense, consistance et crédibilité des personnages. Je me suis donc ennuyée ici. le style est cependant suffisamment fluide et simple pour une lecture rapide, vite liquidée et donc pas trop pesante.
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Scott Houston, agent du FBI, apprend que le tueur en série qu'il poursuit depuis des années a réapparu à Los Angeles. Il décide au mépris de la loi d'obtenir des renseignements auprès d'une agence spécialisée dans l'identification de disparus.
Premier roman. L'auteur à une certaine réputation dans le domaine de l'anthropologie légale et c'est avec beaucoup d'humanité et de sensibilité qu'elle met en scènes ces deux personnages (anthropologues-légistes également) et leurs failles. On suit l'enquête avec intérêt et on se passionne pour ces héroïnes ordinaires fort attachantes. Une lecture addictive qu'on ne lâche pas m^me si on sait qu'on finira par oublier celle-ci.
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Jayne Hall et Steelie Lander dirigent l'Agence 32/1 spécialisée dans l'identification de personnes disparues. A la demande du FBI, elles intègrent une enquête impliquant un serial killer dont la spécialité est de démembrer ses victimes.

Que puis-je bien vous dire d'intéressant sur ce thriller ?

Freezing possède plusieurs similitudes avec la série télévisée Bones. La tension sexuelle entre la spécialiste des os et l'agent du FBI est pour le moins mignonne et l'enquête est divertissante.

Je peux certainement faire mieux.

L'unique intérêt de cette lecture réside dans le fait que la profession de Clea Koff est anthropologiste médicale. le point de vue d'une femme exerçant ce métier m'a intéressé et le fait qu'elle sait de quoi elle parle apporte une véracité qui ne peut être mise en doute. Malheureusement, le matériau est inexploité et le tout est largement insuffisant pour tenir le lecteur en haleine. Les ficelles sont grosses et les tournures maladroites.

Point qui a l'air positif mais qui ne l'est finalement pas, Freezing est le meilleur polar lu, à ce jour, pour la sélection du prix ELLE. Mérite-t-il autant le prix ? Non, car, à mon sens, il ne méritait même pas d'être sélectionné.

D'où mon interrogation. Y a-t-il un problème avec les polars ?
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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Avant d'être écrivain, Clea Koff est anthropologue médicale, après des missions internationales au Rwanda, puis dans les Balkans. Elle travaille désormais au sein du MPID (Missing Persons Identification Resource Center), une association qu'elle a fondée à Los Angeles. Clea Koff s'est largement inspirée de son expérience professionnel pour écrire ce livre. le MPID est assez proche de l'Agence 32/1 du roman.
Cela commence très fort avec la découverte sur une autoroute de Los Angeles de corps démembrés tombé d'une camionnette accidenté…L'agent du FBI Scott Houston fait alors appel à l'Agence 32/1 et ses anthropologues Jayne et Steelie pour déterminer de qui sont ses restes humains. L'enquête mènera le lecteur en Californie, en Arizona et en Géorgie.
C'est un livre qui se lit facilement, un vrai « page-turner » plutôt bien construit, évidement très bien documenté. En lisant ce livre, j'avais l'impression de voir un épisode d'une série avec non seulement une enquête mais également en parallèle la vie privée de nos anthropologues et des enquêteurs. L'auteur n'hésite pas à faire réfléchir le lecteur sur les à-côtés de la profession. Les conséquences psychologiques qui peuvent troubler les professionnels en contact avec la mort. J'ai pourtant trouvé l'intrigue assez prévisible.
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Si vous n'avez pas fait des études de médecine comme l'auteure, vous aurez un peu de mal à tout décrypter. Mais comme le scénario est plutôt basique, suivre cette histoire n'est finalement pas difficile. C'est "une révélation" pour Jonathan Kellerman. Je n'ai rien lu de lui, et je continuerai à m'abstenir...
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
(...) elle se surprit à repenser aux cadavres qu'elle avait contribué à exhumer des charniers autour de Srebrenica et sur les collines pentues de Kigali. Aux efforts que faisaient les assassins pour effacer l'identité des défunts. A la façon dont cela empêchait les survivants de faire le deuil, d'accomplir des rites apaisants, que ce soit la toilette du défunt, une cérémonie suivie d'une crémation ou d'un enterrement, ou le rituel thérapeutique qui consistait à aller se recueillir sur la tombe de leurs proches le restant de leur vie.
L'absence de ces rituels torturait les survivants - des personnes qui n'avaient peut-être jamais été en contact avec leurs bourreaux. C'était de cette façon que les tueurs semaient les germes de bouleversements qui se produiraient dans l'avenir.
(p. 162)
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L'odeur vivifiante de l'eucalyptus chauffé au soleil s'intensifia avec la brise. Jayne contempla les arbres chatoyants en bordure de l'autoroute 101, puis se tourna vers l'agent de la California Highway Patrol. Pendant qu'il écoutait les instructions émises par la radio, son regard s'arrêta sur l'arceau de la Jeep décapotée, plongea sur les deux caisses à outils identiques rangées à l'arrière, puis remonta sur la silhouette menue de Steelie, une main sur le volant et l'autre posée nonchalamment sur le levier de vitesse, les yeux dissimulés sous la visière d'une casquette vieux rose.
- C'est vous les scientifiques ? demanda l'agent en faisant signe à leur escorte d'avancer.
Quelques mètres plus loin, une moto vrombit. Son conducteur s'approcha de la voiture, mit un pied à terre et se retourna, le bas du visage impassible sous son casque et ses lunettes noires. Steelie lui adressa un vague salut, puis le motard démarra.
Les deux jeunes femmes le suivirent en slalomant entre les voitures de police qui avaient transformé le parking de Sunkist en un véritable labyrinthe. La moto du CHP fila en trombe à l'angle nord-ouest et les abandonna devant un mur de Chevrolet Suburban bleu nuit. Steelie arrêta la Jeep. Les Suburban étaient garées en quinconce, moteur en marche et phares allumés. Les deux jeunes femmes patientèrent en espérant voir quelqu'un bouger derrière les vitres teintées. Rien.
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- J'aperçois ton copain, dit-elle.
Sans se redresser, Jayne s'immobilisa sur le deuxième lacet.
- Ce n'est pas mon copain.
- En tout cas, il vient vers nous et... apparemment, il a toujours la même tignasse blond foncé sur un front plissé sur des yeux verts sur un petit sourire en coin sur un mètre quatre-vingts de je-ne-sais-pas-ce-qu'il-y-a-sous-ce-costume-mais-j'en-veux-bien !
Amusée, Jayne se releva en pensant que Steelie exagérait, mais ce n'était pas le cas. De loin, l'agent spécial Scott Houston n'avait pas changé depuis la dernière fois qu'elle l'avait vu, cinq ans plus tôt, à Quantico. Elle jeta un coup d'oeil à Steelie qui était en train de retirer sa casquette ; à ses cheveux blonds courts et hirsutes se mêlaient des fils argentés, et ils ne se limitaient plus aux mèches au-dessus des oreilles qui lui avaient valu son surnom depuis l'adolescence. De son côté, Jayne avait l'impression d'avoir soixante-cinq ans et non trente-cinq, quelques-uns des signes extérieurs ne trompant pas. Soudain mal à l'aise, elle descendit de la Jeep au moment même où Scott arrivait à la hauteur du pare-choc avant. Elle remarqua qu'il la toisait en vitesse de la tête aux pieds. Sans un mot, ils se serrèrent la main.
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- C'est vous les scientifiques ? demanda l'agent en faisant signe à leur escorte d'avancer.
Quelques mètres plus loin, une moto vrombit. Son conducteur s'approcha de la voiture, mit un pied à terre et se retourna, le bas du visage impassible sous son casque et ses lunettes noires. Steelie lui adressa un vague salut, puis le motard démarra.
Les deux jeunes femmes le suivirent en slalomant entre les voitures de police qui avaient transformé le parking de Sunkist en un véritable labyrinthe. La moto du CHP fila en trombe à l'angle nord-ouest et les abandonna devant un mur de Chevrolet Suburban bleu nuit. Steelie arrêta la Jeep. Les Suburban étaient garées en quinconce, moteur en marche et phares allumés. Les deux jeunes femmes patientèrent en espérant voir quelqu'un bouger derrière les vitres teintées. Rien. Steelie laissa tourner le moteur.
- Si on était à Buenos Aires aux alentours de 1978, on se sauverait à toutes jambes !
Jayne acquiesça d'un murmure. Au bout de quelques secondes, elle releva ses lunettes de soleil pour dompter ses cheveux que le vent avait emmêlés, puis elle se pencha et fit un double noeud à ses bottines.
Finalement, Steelie coupa le moteur.
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Je t'assure, c'est très bizarre quand ta propre mère ne te reconnaît pas.
On se demande qui on est.
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