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EAN : 978B019TM26Y2
MacMillan Audio; Unabridged edition (2015-09-22) (30/11/-1)
3.02/5   29 notes
Résumé :
For fans of David Sedaris, Tina Fey and Caitlin Moran comes the new book from Jenny Lawson, author of the #1 New York Times bestseller Let's Pretend This Never Happened...

In Let's Pretend This Never Happened, Jenny Lawson regaled readers with uproarious stories of her bizarre childhood. In her new book, Furiously Happy, she explores her lifelong battle with mental illness. A hysterical, ridiculous book about crippling depression and anxiety? That sou... >Voir plus
Que lire après Furiously HappyVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Si vous aimez les ratons-laveurs, si la taxidermie ne vous rebute pas outre-mesure et si le mot « vagin » ne vous effraie pas plus que ça, n'hésitez pas à vous lancer dans cette lecture.

Jenna Lawson souffre de nombreux troubles et notamment de dépression. Dans « Furiously happy » elle raconte sa façon d'affronter la vie avec les cartes que le destin lui a données : quelques As, mais pas mal de cartes pourries aussi…
Il ne s'agit pas d'un roman, mais de billets (publiés sur son blog) que l'on peut lire indépendamment les uns de autres, ce qui tombe plutôt bien parce que la charge émotionnelle de ces textes est souvent intense.
Sur le fond, elle aborde mille sujets, qui semblent parfois futiles, parfois carrément farfelus, et pourtant, à chaque fois, il y a un sens, une réflexion à mener, une clé à saisir.
Sur la forme, elle maitrise l'art de la digression, le raisonnement à dix bandes, ne se censure jamais, use d'un humour très personnel.
C'est singulier, truculent et inclassable.
Et plus que tout, c'est touchant.


Même si chaque malade est unique, chaque histoire est différente, il me semble que pour qui côtoie la maladie, ce livre peut être un moyen d'appréhender la souffrance de ceux qui en sont victime, un outil pour la comprendre et surtout un facteur d'espoir. J'avais rarement autant éclaté de rire en lisant un livre. Quand on en connaît le sujet, ce n'était pas gagné d'avance…

Un petit mot sur la couverture, ce raton-laveur hilare sous une pluie de paillettes. C'est le genre de couverture « quitte ou double », soit on adhère tout de suite soit, on hausse un sourcil perplexe. Pour moi, l'adhésion a été immédiate (j'ai toujours eu du mal à résister aux ratons-laveurs), à tel point que lorsque je l'ai vue sur les rayons de la librairie, je me suis décidée à l'acheter avant même de lire la quatrième de couverture, ce qui ne m‘était jamais arrivé jusqu'ici.

Je voudrais conclure sur cette citation que je trouve parfaite, un dialogue entre Jenna et son mari :
« le mois dernier, tandis que Victor me ramenait à la maison afin que je puisse me reposer, je lui ai dit que, parfois, je sentais combien tout, dans sa vie, serait plus facile sans moi. Il a réfléchi avant de répondre: "ça pourrait être plus facile. Mais ce ne serait pas mieux". »
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Souffrant de dépression sévère, d'anxiété et de plusieurs autres troubles mentaux, Jenny Lawson a écrit ces chroniques de blog, aujourd'hui rassemblées sous forme de livre, pour partager sa philosophie furieusement optimiste de la vie, démystifier la maladie mentale et apporter soutien et espoir à ses compagnons de désespoir.

L'intention est magnifique, le livre l'est à certains moments tout autant... et à d'autres un peu trop perché pour moi. L'obsession des animaux empaillés, l'habitude des déguisements farfelus et les discussions absurdes avec son mari ne m'ont pas fait rire. du tout. Un peu trop Paasilina pour moi, mais apparemment cet humour absurde a beaucoup d'adeptes...

En revanche, les quelques moments d'émotion pure justifient à eux seuls cette lecture. Pour moi, le premier est venu de la théorie des cuillères : chacun dispose chaque matin d'un certain nombre de cuillères à utiliser pour fonctionner, travailler, se laver, interagir avec les autres... sauf que les malades et les déprimés ont moins de cuillères que les autres et peuvent donc se retrouver sans cuillères et désespérés en milieu de journée.

Ensuite, il y a ce classeur des 24, qui rassemble les lettres des 24 personnes qui ont écrit à l'auteur qu'ils préparaient activement leur suicide quand elle, et toute la communauté web qui l'entoure, les avaient fait changer d'avis. Et tous les 25emes qu'elle rencontre en dédicace et qui lui confient leurs secrets.

Quoi de mieux pour achever cette chronique que d'évoquer le billet qui achève le livre ? Enfin sérieux, cet épilogue très beau est une véritable déclaration d'amour à la vie et un message d'espoir pour tous les fêlés qui peinent à en profiter. Son message : n'oubliez jamais que le soleil peut revenir demain, même quand votre cerveau essaie de vous tuer.
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Furiously happy reprend une série de chroniques de Jenny Lawson, écrivain et bloggeuse à succès. Jenny souffre, comme elle l'écrit dès l'introduction, de troubles mentaux, dont d'épisodes dépressifs sévères. Et elle a décidé, un beau jour, de traiter le mal par le mal en déclarant bataille à sa dépression en étant « furieusement heureuse ». Qui fut le titre d'un de ses billets de blog et donne le départ de ce livre.
Ces billets de blogs, que j'ai ingérés bout à bout, m'ont laissé une légère impression d'indigestion. J'aurais sans doute nettement plus apprécié leur lecture sous son format original, parution après parution. Un livre n'est sans doute pas le format le plus adapté à sa prose, même s'il présente le mérite 1. de retrouver en un seul tome de nombreux articles qui ont dû faire du bien à de nombreuses personnes et 2. d'une couverture inoubliable : un raton laveur, empaillé, mais mort de sa belle mort, qui louche à l'envers avec un sourire démoniaque.
J'en garde une impression à la fois foutraque et très drôle ; ce qui est troublant car certains chapitres évoquent des expériences vraiment difficiles, notamment lorsqu'elle met des mots sur ses sensations en période de crise. A la fois témoignage, à la fois digressions en tout genre, c'est une lecture vraiment « à part », dans laquelle l'auteur décrit son expérience de vie et… un peu tout ce qui lui passe par la tête. Touchante lorsqu'elle essaie d'expliquer sa maladie, parfois agaçante et le plus souvent très drôle, Jenny mérite le détour.
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J'ai fermé le livre et je me suis sentie bien et moins seule. Jenny Lawson avec son style très personnel et son regard original sur le monde qui l'entoure nous fait rire. Ce n'est pas le but premier, son objectif c'est de se sentir mieux, de se sentir joyeuse. Chose qui n'est pas aisé tous les jours pour elle car elle souffre de multiples troubles (dépression, anxiété).

A travers ses anecdotes, Jenny Lawson nous raconte son quotidien, ses doutes et sa manière à elle de combattre ou d'accepter ce qu'elle est. Elle qui est fan d'animaux empaillés, qui a une fille parfaitement normale et un mari qui fait de son mieux, elle nous emmène dans son univers fait de doute, de crise, de folie mais surtout de bons souvenirs. Attention, ce livre rend Furiously Happy, c'est viral ! Entre ce raton sur la couverture, les photos dans le livre et l'auteur, vous ne pouvez être que happé.

Un livre que l'on peut lire en plein de fois puisque chaque chapitre est une anecdote ! Un livre qu'il faut laisser traîner sur la table basse pour que vos amis en soirée fourre le nez dedans. Un livre qui vous permettra de dire « vous connaissez ce taxidermiste ? Non, mais c'est fou, je vous jure il fait des trucs de ouf. Même moi qui ai n'aime pas les animaux morts, je suis bluffée par la seconde vie qu'il leur offre. » Cette citation est véridique car après ce livre je suis allée voir le site du taxidermiste ayant réalisé Rory (le raton) et je suis tombée amoureuse d'un bouc.
Ce livre c'est aussi l'occasion de découvrir que vous pouvez être hypocondriaque, et oui, elle a tellement de pathologies que vous finissez par vous dire que peut-être que vous aussi vous avez telle ou telle TOC, et autres joyeusetés.

J'ai fini Furiously Happy il y a un moment déjà, mais j'aime le ré-ouvrir et relire un passage, j'aime regarder ce qu'elle poste sur les réseaux sociaux. Etant moi-même sujette a des soucis de stress assez intense depuis toute petite, voir qu'elle ne vas pas toujours mieux mais que ce n'est pas ça qui importe, ce qui importe c'est les moments de réussite, les moments où elle est fière de ce qu'elle est, et bien moi ça me fait du bien et me motive à faire de même. Maintenant, Jenny Lawson est un modèle et je pense parfois tweeter des #furiouslyhappy quand je serais fière de moi. Alors vous aussi, portez un regard bienveillant sur vous-même et sur votre univers ! N'oubliez pas que votre vie vous appartient, alors soyez-en fier !

Vous l'aurez compris relativement vite, Jenny Lawson est devenu une auteure que je vais suivre assidûment et je vais débuter par l'acquisition de ses autres livres (en anglais car pas traduit). Je sent que je vais m'amuser. En attendant d'avoir de ses nouvelles sur Chickon, allez la suivre sur The Bloggess !
Lien : http://chickon.fr/2017/05/01..
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Un des meilleurs livres que j'ai lu dans le style feel good mais pas du tout à l'eau de rose ou sentimental! Ce livre est une perle, un concentré de bonheur et d'humour complétement déjanté! L'auteure souffre de dépression et autres tocs mais elle se bat à sa manière pour s'en sortir! Et cette manière est géniale, d'un autre monde!!! Ce livre donne la joie de vivre si vous êtes un peu ou beaucoup déprimé et sinon vous rirez tout de même à grosses larmes! Vraiment une pépite, un chef d'oeuvre! A parti d'aujourd'hui je vais imprimer la photo de son raton laveur comme rappel en cas de doute ou de tristesse !!!
A lire de toute urgence!!!
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
J'ai beau essayer de m'aimer exactement comme je suis, c'est dur de ne pas se sentir un peu nul quand votre médecin fait une fixette sur "la santé", "la forme", j'en passe et des meilleures. Je le concède, il se peut que je sois légèrement en surpoids, mais je suis presque sûre que je ne suis pas la seule fautive. Il y a aussi la planète. Techniquement, si j'étais plus éloignée du centre de la terre que je ne le suis, je serais soumise à une moindre gravité et je pèserais moins. Donc je ne suis pas vraiment grosse, je ne suis pas assez haut dans l'atmosphère, voilà tout(...) Je ne suis pas en surpoids. Je suis en surgravité.
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Je peux t'assurer que "fais un effort, souris!" est presque universellement considéré comme l'antidépresseur le plus inutile de tous les temps. Cela revient presque à dire à quelqu'un fraichement amputé des deux jambes: "Fais un effort, sors prendre l'air!". Certains ne comprennent pas que, pour nombre d'entre nous, la maladie mentale résulte de graves déséquilibres chimiques et 'a rien à voir avec le coup de bourdon du lundi matin, quand il faut repartir au boulot. Et ces mêmes personnes bien intentionnées me diront que je m'empêche d'aller mieux parce que, franchement, il me suffirait de regarder la vie du bon côté et de sourire.
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Je n'ai aucun portrait des charmants aborigènes que j'ai rencontrés parce qu'ils croient que les photos emprisonnent leur esprit. S'ils ont raison, alors Facebook est en train de créer un enfer sur terre. Ce qui n'est pas une franche surprise maintenant que j'y pense.
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Le mois dernier, tandis que Victor me ramenait à la maison afin que je puisse me reposer, je lui ai dit que, parfois, je sentais combien tout, dans sa vie, serait plus facile sans moi.Il a réfléchi avant de répondre: "ça pourrait être plus facile. Mais ce ne serait pas mieux".
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Pourquoi les gens insistent-ils pour passer le message: "Ne soyez pas quelconque. Soyez unique? Ca me dépasse. Vous êtes déjà unique. Chacun d'entre nous est incroyablement unique. C'est pour cette raison que la police se sert des empreintes digitales pour identifier les coupables. Donc vous êtes incroyablement unique... mais exactement comme tout le monde. (Slogan qui, j'en conviens, n'a rien de formidablement motivant et à peu de chances de se retrouver imprimé sur un tee-shirt). Unique est la moindre des choses qu'on puisse être, puisque c'est donné naturellement à tout le monde, mais sans pour autant faire de vous quelqu'un d'unique. Peut-être aussi ouvertement détraqué que bon vous semble, parce que être unique est déjà pris. Par chacun d'entre nous, ce que ne manque pas d'ironie. OU peut-être devrait-on carrément changer le message: Ne soyez pas que quelconque. Soyez LE plus quelconque.
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