On s'échappe du quotidien grâce à ce roman, dans lequel les personnages crèvent d'envie d'échapper aux leurs. Bartholomé lui, a une vie tranquille et banale, il travaille de temps en temps à l'hôtel de ses parents, il va au collège, la routine d'un jeune garçon dans une petite ville. Jusqu'au jour où une nouvelle voisine emménage à Mont-Chevrigny et qui bouleverse son quotidien, mais également son coeur. A partir de cette rencontre, tout le village est bouleversé.
Dans ce roman, on parle beaucoup d'un parc mais principalement d'amour aussi. Des sentiments qui naissent entre collégiens, des sentiments qui rapprochent un couple de longue date, des sentiments secrets mais pas si secret que ça entre deux femmes… Une rencontre qui bouleverse tout un village et ne laisse pas le lecteur ou la lectrice indifférent(e) ! C'est une jolie petite histoire, on se laisse bercer par les pensées de Bart, même si parfois (bien qu'il n'aimerait pas la comparaison) il rappelle le caractère bougon de son père.
Un bon roman jeunesse, qui aborde avec légèreté les thèmes de l'homosexualité, du premier amour, de la routine dont on se lasse et des relations familiales.
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C'est un petit roman très intéressant sur de nombreux plans.
J'ai beaucoup aimé la narration du personnage principal qui est très originale. le traitement de la relation ado-parents est très, très chouette. Beaucoup de sujets sont traités en toile de fond, dont l'homosexualité, l'urbanisation des coins ruraux, avec une mise en avant forte des personnes âgées.
L'intrigue est un peu vide a contrario et super prévisible, c'est le seul point un peu moins bien.
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Rosaimée est ma grand-tante, du côté de mon père. Rien ne lui échappe. Elle sait écouter la plus petite confidence. D'abord, elle s'assure qu'elle a bien compris. Puis, plutôt que de retourner à ses affaires, elle complète ce que vous venez de lui dire. Vous pouvez lui confier le plus minable brimborion de pensée, elle l'organise, elle le décore jusqu'à en faire une idée vraiment intéressante, vraiment jolie, une idée que vous êtes fier et heureux d'avoir eue. Tout le monde aime parler avec elle. Du moins tous les gens qui aiment les idées. (p.36-37)
il est si reposant de voir les oiseaux vaquer tranquillement et avec courage à leurs occupations, s'activer sans se poser de questions (de mémoire)
les événements qui paraissent les plus contrariants de notre de vie sont aussi les plus riches de promesses
il pleut à seaux que m'importe ? je suis avec babelio (info charlottelit)
Je me dis que l'amour, c'est comme la mort. Tout le monde y passe, mais ça ne rend pas les choses plus faciles. Quand on meurt, on est le premier homme à mourir. Quand on aime, on est le premier homme à aimer. Comme le dit Rosaimée, l'expérience des autres, ça n'aide pas beaucoup.
Soyons clair, le dimanche après-midi est toujours un désastre. Un moment vide. Une plaine ennui. Il ne sert qu'à redouter le lundi matin.
"Le journal d'Aurore", Marie Desplechin, Agnès Maupré, éditions Rue de Sèvres
Conseil lecture d'un livre jeunesse par Stéphane Nappez, co-fondateur de l'association Baraques Walden.
Entretien mené à l'Abbaye de Jumièges (Département de Seine-Maritime)
Vidéo : Paris Normandie