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Gung Ho tome 1 sur 14
EAN : 9782888905677
84 pages
Paquet (25/09/2013)
4.04/5   141 notes
Résumé :
Dans un futur proche, la « Plaie Blanche » a presque complètement décimé l’humanité, et la civilisation n’est plus qu’un doux souvenir. L’Europe toute entière est devenue une zone de danger, où la survie n’est plus possible qu’à l’intérieur de villes ou de villages fortifiés. Les règles sont importantes dans la zone de danger. Même un enfant sait cela. Jusqu’à ce qu’il devienne adolescent... Paresse, insubordination, manque de discipline, violence : Zack et Archer G... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai emprunté cette B.D sans rien savoir de ce que ça racontait, uniquement parce que ce titre revenait souvent sur Babelio. Ce 1er tome de « Gung ho » intitulé « Brebis galeuses » s'avère sympathique, sans être exceptionnel.

« Gung Ho » s'inscrit dans un futur post-apo qui n'est pas sans rappeler « Walking dead » et autres récits du même acabit : des territoires rendus hostiles par une menace permanente dont on découvrira la teneur au cours du tome, un récit qui met l'accent sur la survie d'une communauté… Ce n'est pas vraiment original. Mais l'intrigue est très bien menée, bien construite et bien rythmée. « Brebis galeuses » est prenant et se lit très vite. J'ai bien apprécié qu'il ne s'agisse pas ça change un peu. En revanche, j'ai un peu regretté que le récit soit très orienté ado. Mais une fois accepté ce point de vue, ça reste plaisant à lire. Pour moi, le point vraiment négatif de cette B.D, c'est son graphisme. Je n'accroche pas du tout à ce dessin que je trouve laid et artificiel, pas du tout mon style.

Même si je n'aime pas le dessin, le scénario est suffisamment efficace pour que j'ai envie de lire la suite.

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Decorum : fin de civilisation. Un poste avancé, village grossièrement fortifié, cerné de tours de surveillance. Clairsemés, boiteux, des poteaux télégraphiques survivants disputent l'horizon aux bâtiments abandonnés, aux ponts et routes désaffectés crachant leurs rares carcasses de véhicules dévorées par la végétation. En mode grand spectacle, le trait livre des pastorales ciselées, aguichantes, esquissant le portrait d'un territoire fantôme reconquis par la nature. La couleur déploie sa vague chlorophyllienne, noie une mosaïque de vestiges évocateurs, festivités eschatologiques consommées d'un nouveau mojo postapocalyptique, obsédant, irrésistiblement invitatif : ça y est, vous y êtes ! Soudain le chant d'une sirène hurlant le danger exhorte à roder votre art de la fugue ; sans hésitation, courez ! Car ici, depuis longtemps, Sapiens a troqué son leadership contre une place de met de choix au buffet garni de la chaîne alimentaire. Et, quand le maillon du dessus est de sortie, il ne fait pas bon traîner ses guêtres en pleine zone de menace…

Déjà une décennie que le péril a surgi du froid. Que la « peste blanche » échappée de Sibérie a frappé, décimé. Homme après homme, ville après ville. Quand l'ouverture nous livre ses premières cases : les frangins Goodwoody, orphelins aux pédigrées encombrés, déboulent à « Fort Apache », une des colonies reliques de l'humanité déclinante. La dernière chance pour ces deux brebis galeuses…

Parlons franc ! D'emblée, le scénario libère une impression familière, la mémoire de chemins déjà empruntés où l'appréhension guette un ennui mortifère. Sauf ! En étirant avec talent la cordelette du temps, dénudant son univers par brides, installant pas à pas ses personnages dans un climat souvent insoucieux, Benjamin von Eckartsberg instille la curiosité puis une appropriation bientôt évidente. La mise en bouche accrocheuse, suffisamment pour se laisser chatouiller par ses relatives imperfections, séduit tout à fait dans un récit qui resserre ses desseins autour des spécimens de l'espèce adolescence. Augurant des karmas marqués du filigrane William Golding, arborant les promesses d'une anticipation intimiste, plus proche de l'humain, l'histoire ébauche les contours d'un changement de statut espéré dont l'oeuvre dissémine les premières pousses dans son incroyable esthétisme.

Les mains du dessinateur – en l'occurrence de l'illustrateur - façonnent des planches à la beauté asphyxiante. Parenthèse : sans m'exhiber Ayatolah du dessin dans ton gros nez labellisé « bd à papa », je confesse un goût certain du classicisme crayons-feuille blanche et quelques réactions épidermiques voire d'imbéciles préjugés quand l'infographie courtise le neuvième art. Alors heureux que moi ! Car j'ai rencontré un gourou… et je mourrai moins idiot (euphémisme). Prince du mulot, thaumaturge de la tablette graphique, alchimiste du stylet, ou qu'ajouterais-je encore : les compositions de Thomas von Kummant sont simplement éblouissantes. Chaque case suggère une profondeur démentielle, libérant son lecteur abasourdi dans des cadrages virtuoses, dans la sophistication, la générosité du détail et une lumière exceptionnelle de maîtrise. Où la scénographie définitivement périlleuse devrait se parer d'ombre ou de désespoir, elle puise régulièrement ses couleurs à l'insouciance inhérente aux caractères des jeunes personnages, dans leur inspiration à vivre intensément. Esquivant un rendu graphique au style parfaitement réaliste, chacun des visages parvient néanmoins à insuffler un degré d'émotion, d'existence prêtant la respiration au papier. Les tempéraments archétypes, les remarques, les comportements banals ou les situations moins attendues en résonnent plus vrais.
L'immersion est totale, le pouvoir d'attraction irrémédiable.

Chronique d'un carton annoncé ?
Gung Ho ! Osons le pari !
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Je n'avais jamais entendu parler de cette série jusqu'à ce qu'elle soit nommée comme coup de coeur du challenge BD. Plusieurs challengers semblaient unanimes...je me suis donc mise en quête et je ne suis pas déçue.
Tout d'abord, j'ai bien accroché aux graphismes. En général, je ne suis pas friande de ces dessin très informatisés mais je trouve qu'ici ça donne plutôt bien, avec des décors quasi photographiques et des personnages assez typés. Les sujets n'ont pas de trait de contour et tout se joue donc au niveau de couleurs et des jeux de lumière. Un bon point, donc.
Niveau histoire, on se retrouve dans un univers post apocalyptique où l'espèce humaine est aux prises avec une espèce sauvage et sanguinaire...on sent l'influence d'une certaine série de zombie mais (alléluia) .
Les intrigues orientées 'adulescents' ne sont pas vraiment remarquables jusqu'à présent mais sont chouettes à lire, même quand on a dépassé l'âge du public cible.
J'ai hâte de découvrir la suite
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Esprit de liberté, enveloppé par la mort.

Dans un futur proche, les frères Goodwoody, Archer et Zach, découvrent leur nouveau village. L'ainé est un électron libre, le cadet est bien plus mesuré.
"Fort Apache", ce pourrait être un petit paradis de verdure, bien loin de la cité bétonnée qu'ils viennent de quitter. Exclus de l'orphelinat.

Á ceci près qu'ils sont en plein coeur de la "zone de danger". En dehors des murs, la mort rôde en permanence.
Bienvenue dans la colonie n°16...

Une superbe BD, au graphisme époustouflant.
Un vent de fraicheur se dégage de l'album, au contact de ces jeunes qui n'aspirent qu'à une seule chose : vivre.

Avec, pour couronner le tout, un suspense extrêmement bien dosé.
On se croirait en camp de vacances, se demandant ce qui inquiète tant cette communauté, alors qu'une irrésistible envie de les rejoindre se fait jour au fil des pages.

Jusqu'à ce que le danger s'invite... et le talent des auteurs nous donne des frissons dans le dos, quand nos petits teigneux doivent faire des choix cruciaux.

A découvrir de toute urgence !
(plus d'avis sur PP)
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Je suis tombé par hasard sur les deux tomes composant l'édition de luxe de Gung Ho. A vrai dire, je n'ai jamais lu une bd sur un support aussi grandiose. J'avais l'impression de tenir en main une bd géante. Et je dois bien avouer que je n'ai pas été déçu par ma lecture.

Je me rajoute en effet au concert de louange qui est fait pour cette oeuvre. Il faut dire que c'est amplement mérité. le dessin est véritablement à couper le souffle surtout avec ce grand format. La qualité de l'écriture est irréprochable avec une mise en tension progressive.

La première surprise est de constater que la plaie blanche qui a décimé presque toute l'humanité n'est pas ce que l'on croît. La seconde est de constater que le héros n'est pas le frère que l'on croît. Bref, rien n'est inscrit à l'avance dans ce monde post-apocalyptique. On notera également un gros travail pour décrire la topographie ainsi que les lieux géographique du récit.

On suivra avec un immense plaisir le devenir de cette colonie n°16. Voilà ce que j'appelle la bd moderne. Voilà ce que j'aime !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
"Et pourquoi tu nous dessines?
-Pour le tableau des souvenirs. Je fais un dessin de chaque habitant. Il est conservé jusqu'à ce qu'on meure.
Puis, il est accroché là, avec les portraits des autres disparus."
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Ce que vous devez comprendre avec la fin du monde, c’est que vous ne serez pas Mad Max. Vous serez un des crânes empilés en pyramide à l’arrière plan^.
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-Et pourquoi tu nous dessines?
-Pour le tableau des souvenirs. Je fais un dessin de chaque habitant. Il est conservé jusqu'à ce qu'on meure.
Puis, il est accroché là, avec les portraits des autres disparus.
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