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Critiques sur le theme : fantasy (54)
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Fendragon

Lecture jeune, n°119 - Dans les lointains et désolés pays d'hiver, aux marges du Royaume, Gareth, prince messager de la cour, se lance à la recherche de Fendragon, le mythique chasseur de dragons, John Aversin de son vrai nom. La réalité va beaucoup le troubler, il revient à Bel, la capitale, en compagnie du fameux Fendragon, homme aussi affable que déroutant, et de sa femme Jenny, une magicienne aux pouvoirs cependant limités. Comment ce couple pourrait-il inquiéter le terrible dragon Morkeleb le Noir qui ravage le pays et l'anéantit ? Ce grand succès, qui reçut le prestigieux prix Julia Verlanger en 1992, subvertit les règles classiques de l'héroïc fantasy et ménage des effets de surprise. Ce parti pris donne une grande liberté de ton. La psychologie des personnages, très humains et émouvants, est fouillée. Leurs relations sont approfondies, ce qui donne un côté plus intimiste au récit. La magicienne Jenny s'impose peu à peu dans le rôle principal, s'interrogeant avec Fendragon, sur la liberté, la responsabilité, l'engagement en amour et la notion de destin… Sa confrontation avec le dragon noir, magnifiquement décrite, est un morceau d'anthologie ! L'aventure épique reste au rendez-vous mais surprend, avec son lot de trahisons, complots, et de basculements d'alliances. Poésie, humour, satire et magie noire pimentent le tout. ? Marie-Françoise Brihaye
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Artemis Fowl, tome 4 : Opération Opale

Lecture jeune, n°119 - Opale Koboï, vaincue dans la guerre civile du précédent épisode, est enfermée sous haute surveillance. Mais elle avait prévu une vengeance à sa mesure… le Peuple des fées est donc contraint de rappeler Artemis, très occupé à voler le tableau le plus célèbre du monde. Les inventions technologiques et l'imagination fascinante de l'auteur emportent fées et êtres de boue dans une aventure périlleuse où un Artemis plus humain et solidaire se profile. de nouvelles perspectives se dessinent, alors que le cycle pouvait s'achever au tome 3. C'est toujours aussi vif, intéressant, remarquablement écrit et traduit : succès garanti auprès des collégiens ! Chaque histoire peut se lire indépendamment des autres, mais les lecteurs qui ne connaitraient pas cette série auront sûrement envie de rattraper les volumes précédents ! ? Majo Loth
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Twilight, tome 1 : Fascination

Lecture jeune, n°119 - Les lecteurs apprécieront le climat fantastique et le mystère qui plane tout au long de ce roman aux multiples rebondissements. Ils ne manqueront pas de se reconnaître à travers les différents personnages et la valse de leurs sentiments : attirance, rejet, tristesse, jalousie, provocation… ? Maryon Wable-Ramos
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Le Cycle de Deverry, Tome 1 : Le sortilège de..

Lecture jeune, n°118 - A Deverry, le sort semble sourire au prince Galrion : de lignée royale, il est aimé de la plus belle femme du royaume, la délicate Brangwen. Mais c'est sans compter avec la passion vouée par Galrion au dweomer, art suprême de divination et de spiritualité, et avec la jalousie excessive de Gerraent, le frère de Brangwen. Quand sa jeunesse et son entêtement finissent par causer la mort de sa promise et la disgrâce de son clan, Galrion, devenu le puissant magicien Persaunn, n'aura de cesse pendant plusieurs siècles de sauver les âmes réincarnées des victimes de cette tragédie, en vain… jusqu'au jour où Jill, une étrange fille de mercenaire, vient au monde. Katharine Kerr ouvre avec brio son célèbre cycle de Deverry, monument de l'heroic fantasy. Riche de l'imaginaire traditionnel et envoûtant des mythes celtiques où, dans un monde d'errances, d'amours et de combats, gnomes et guerriers côtoient bardes, elfes et beautés diaphanes, ce roman sait également déployer sa propre originalité. Multipliant les récits imbriqués, voyageant d'une époque à une autre, faisant la part belle à l'intériorité dense de ses personnages, la narration déroule une intrigue complexe et haletante où se mêlent forces surnaturelles, complots de cour et péripéties amoureuses. D'ores et déjà une référence de la fantasy, qui devrait satisfaire les amateurs du genre sans pour autant désarmer les plus novices. _ Matthieu Ros
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La trilogie de Bartiméus, tome 3 : La porte d..

Lecture jeune, n°118 - Jonathan Stroud n'est pas homme à se reposer sur ses lauriers et une inspiration toujours renouvelée reste sa marque de fabrique. Sa trilogie de Bartimeus se clôt donc dans le feu, le sang et la terreur. Trois voix alternent dans ce gros volume de six cents pages : celle de Nathaniel devenu Mandrake le ministre, de Bartimeus le djinn désormais constamment au service du premier, et de Kitty la plébéienne résistante qu'on croyait morte ! La tonalité du récit s'assombrit d'emblée : Mandrake fait un piètre ministre auquel on ne fait plus confiance, Bartimeus, qui n'a pu se régénérer, perd certains de ses pouvoirs et Kitty se cache, tout en s'initiant à la magie. Outre la guerre au loin, émeutes et révoltes se multiplient et la lutte au sommet entre magiciens atteint son paroxysme. Affaiblis, les trois héros vont devoir unir leurs forces pour tenter d'éviter à tout prix l'apocalypse qui menace Londres et, à terme, le monde terrestre. L'auteur ne manque pas d'audace : pas de happy end, chacun des trois personnages devra, à sa façon, se sacrifier ! Excepté une ou deux figures totalement démoniaques, les protagonistes, ambivalents, sont déchirés en leur for intérieur ; le récit y gagne en tension dramatique et en effets de surprise, les relations interpersonnelles en complexité. La satire politique vise les rapports de classes et la course au pouvoir. Mais elle laisse place au monde spirituel, symbolisé par la porte de Ptolémée, ouverture sur l'au-delà. A nouveau, Jonathan Stroud séduit par une fantasy créative que colorent alternativement l'humour et l'horreur. _ Marie-Françoise Brihaye
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Lignes de vie

Lecture jeune, n°117 - A Coventry, ville bombardée en 1940, nous suivons l'existence apparemment ordinaire d'une famille sur laquelle les malheurs semblent glisser. Martha, la mère, en est le pivot. C'est vers elle que ses sept filles reviennent lorsqu'il s'agit de trouver des solutions. Ainsi quand Cassie, la cadette, annonce qu'elle vient d'avoir un deuxième enfant qu'elle ne peut cette fois se résoudre à donner, Martha tranche : les soeurs s'organiseront pour élever à tour de rôle ce bébé illégitime, Cassie étant trop inconséquente et fantasque. le petit Franck va donc d'une maison à l'autre. La joyeuse ferme de tante Una, l'habitat collectif de tante Beatie, le domicile des vieilles jumelles et la maison de tante Aida et de son mari thanatopracteur forment des foyers aussi disparates que chaleureux. L'auteur donne une réelle consistance à chacun de ses héros. Franck devient le témoin privilégié de tranches de vie, de parcours individuels et singuliers dans une Angleterre saignée par la guerre. Et le lecteur s'interroge sur le mystère de la naissance de ce petit être doté, comme sa mère et sa grand-mère, de dons extralucides. Les magiciens infaillibles, les adolescents aux supers pouvoirs qui peuplent habituellement les titres de Bargelonne cèdent la place à des personnages subtils évoluant dans un univers intimiste et sobre. Une belle réussite. Sandrine Brugot-Maillard Lignes de vie a obtenu le World Fantasy Award en 2003. ndlr
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Le Dernier Elfe

Lecture jeune, n°117 - Pour : Dès la première page, Silviana de Mari invite son lecteur à découvrir un monde imaginaire où règnent la pluie et l'obscurité. Yorsh, un jeune elfe, erre sans but dans ce paysage hostile où pourtant il rencontrera une femme, puis un homme, et certainement sa destinée. Malgré une structure narrative classique, l'auteur réussit un récit original, porté par la personnalité de l'elfe. Elle abat tous les clichés et fait naître un être d'un nouveau genre. Certes il est doté de pouvoirs, mais aussi d'une naïveté attendrissante. Son intelligence impressionne également. le seul bémol est la rupture trop nette entre la première et la deuxième partie. Lorsqu'on aborde la seconde, le rythme s'est un peu brisé et le charme, un peu dissipé. Toutefois, le Dernier Elfe demeure une magnifique épopée poétique récompensée par le Prix Andersen Italia 2004. Il plaira aux fans du genre et permettra une belle entrée en matière pour les autres. Sonia Seddiki
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Le Monde de Narnia : Intégrale

Lecture jeune, n°117 - A l'occasion de la sortie du film adapté de l'oeuvre de C. S. Lewis, Gallimard propose une édition regroupant les sept tomes du Monde de Narnia. le film ne sera peut-être pas à la hauteur des espérances des lecteurs, mais l'oeuvre de C. S. Lewis semble quant à elle ne jamais pouvoir se démoder. Dans les pays anglo-saxons, elle figure d'ailleurs parmi les classiques étudiés en classe. La saga débute avec l'histoire de Polly et Digory, propulsés dans un autre univers au contact de deux bagues magiques. Ils assistent à la création du monde de Narnia par le lion Aslan : un monde peuplé de dryades, d'animaux parlants et de toutes sortes de créatures surnaturelles. Au fil des tomes, le lecteur suivra l'évolution du monde de Narnia et de ses habitants, à travers les péripéties de différents personnages fascinants. C. S. Lewis mélange humour, suspens et met en scène l'amitié, la solidarité mais aussi les disputes et les angoisses dans un roman innervé par la magie et la lutte du bien contre le mal. Sont ainsi réunis tous les ingrédients d'un conte, ici captivant et résolument moderne. Maryon Wable-Ramos
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Le Dernier Elfe

Lecture jeune, n°117 - Contre : Cette histoire-là est simplissime ; elle aurait pu être intéressante si l'auteur n'écrivait pas avec une mièvrerie constante et fatigante. Ça se veut poétique mais c'est pleurnichard et bête. La première partie est tout de même meilleure car l'elfe porte sur les hommes un regard vierge et naïf et pointe nos contradictions, non sans humour. Si le ton n'était pas aussi larmoyant, ce serait drôle. Mais voilà, le dernier elfe, comme tous les elfes, est victime de la méchanceté des hommes. Alors l'auteur en fait beaucoup trop dans le pathos et le sentimental sans laisser au lecteur le moyen de ressentir par lui-même la souffrance du petit héros. Sandrine Brugot-Maillard
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