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Critiques de Scott Westerfeld (1054)
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Midnighters, Tome 3 : Le long jour bleu

Dernier tome de cette trilogie de Scott Westerfeld.

Les Midnighters vont, cette fois-ci, être confrontés à un danger menaçant la ville de Bixby. L'heure bleue se détraque et le temps se fige désormais à n'importe quel moment de la journée : les darklings se réveillent et projettent une chasse à l'homme...

Dans ce volet, ce que j'ai aimé, c'est que le caractère des personnages évolue : Rex a du mal à assumer son coté sombre apparu après sa transformation et qui le ronge parfois, Mélissa maitrise désormais son don de télépathie et Jessica doit gérer la curiosité de sa sœur. Des tensions apparaissent au sein du groupe mais ils devront allier tous leurs pouvoirs pour vaincre les créatures de minuit.

Par contre, je regrette de ne pas avoir de réponse à mes questions sur tout l'environnement surnaturel et je reste un peu sur ma faim.

Je dirais donc que je reste sur un avis mitigé, avis qui ne m'a pas quitté tout au long de cette trilogie... Dommage !
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Impostors, tome 1

Scott Westerfeld est né au Texas. Compositeur de musique électronique pour la scène, concepteur multimédia et critique littéraire, il vit entre New-York et Sydney. Il est l'auteur de cinq romans de science-fiction pour adultes dont L'I.A. et son double et le space-opera Les légions immortelles et Le secret de l'Empire. Il écrit aussi pour les jeunes adultes, les best-sellers Uglies, Midnighters et la trilogie Leviathan.



Rafi est la fille du dictateur qui gouverne la ville de Shreve. Elle a une sœur jumelle, Frey dont personne ne connaît l'existence et qui lui sert à la fois de doublure et de protection. Leur père a épuisé les ressources en métal des ruines des villes des Rouillés avant l'époque des Pretties. Il cherche un accord avec la petite ville de Victoria où subsistent encore des ruines dans lesquelles logent des insurgés. En gage de bonne foi, il envoie sa fille chez les Palafox, la famille régnante de Victoria mais il y envoie évidemment Frey avec l'idée de la sacrifier. Les armées de Shreve envoient des missiles sur Victoria mais Frey a eu le temps de fuir avec le fils aîné des Palafox, Col. Ils rejoignent les Rebelles et sont prêts à mener la guerre.



Dix ans après la révolution menée par la jeune Tally dans la série Uglies, certaines villes ont acquis leur liberté sauf Shreve dirigée par un dictateur. Il a conçu deux filles jumelles dont l'une est tenue au secret, Frey pour servir de doublure à l'autre, la fille officielle, Rafi. Évidemment Frey va se révolter. C'est l'occasion de développer une nouvelle dystopie avec un enchaînement d'actions spectaculaires. Nous sommes emportés par cette efficacité narrative comme dans toutes les séries de Scott Westerfeld. C'est aussi à nouveau l'occasion de mettre en avant une jeune guerrière qui n'a pas froid aux yeux.

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Uglies

Tally vit dans un monde futuriste où tout le monde doit être beau, et subit pour cela une opération à l'âge de seize ans. Certains veulent autre chose, et Tally va découvrir tout cela et évoluer peu à peu. J'ai bien apprécié ce livre, avec toute la réflexion qu'il y a derrière.
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Midnighters, Tome 1 : L'heure secrète

Jessica débarque à Bixby et découvre l'existence de l'heure bleue, cette 25° heure où tout se fige et où seuls quelques Midgnighters peuvent évoluer. Ils ne sont qu'une poignée (Mélissa, Rex, Dess et Jonathan) et Jess en fait partie : chacun a un pouvoir qui lui permet de combattre les grouilleurs et les darklings, des créatures de l'ombre. Alors, quel est celui de Jess et pourquoi semble-t-elle attirer ces monstres comme un aimant ?

Scott Westerfeld nous plonge à nouveau dans un univers fantastique. Cette fois-ci, les héros ont des pouvoirs et semblent avoir créé des liens très particuliers entre eux. Beaucoup de mystères entourent cette heure bleue et le passé des midnighters et j'espère en apprendre plus dans les 2 autres tomes car je suis un peu restée sur ma faim.

Un avis mitigé donc...
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Léviathan, tome 2 : Béhémoth

Dans ce second volet, on retrouve nos 2 héros Alek et Deryn/Dylan à l'endroit où nous les avions laissés.

Ils sont désormais à bord du Léviathan, ce gigantesque aéronef fabriqué (comprenez, une bête darwiniste conçue par croisements génétiques) et doivent faire équipe malgré eux pour fuir les troupes clankers allemandes et se rendre à Istanbul, ville pour l'instant neutre, où les attendent de nombreuses aventures...

Le conflit s'étend et suit toujours les grandes lignes de la Première Guerre Mondiale et l'on découvre, dans la bataille finale, le fameux Béhémoth, monstre des mers redoutable.

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman où les actions s'enchainent sans temps mort, où les personnages se révèlent, et où l'imagination de Scott Westerfeld nous livre un univers passionnant, toujours aussi magnifiquement illustré d'ailleurs par Keith Thompson.

Je vais très vite commencer le troisième tome pour découvrir ce que va leur réserver leur voyage vers l'Asie...
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Léviathan, tome 3 : Goliath

Attention, Spoilers !





Pour commencer, je vais mettre les choses au clair: ce tome mérite cinq bonnes étoiles, comme les deux tomes précédents. Le style d'écriture est toujours aussi excellent, les dessins magnifiques, les personnages toujours aussi intéressants et le scénario bien ficelé. Alors pourquoi mettre deux étoiles, me demanderez-vous? Tout simplement à cause du dernier chapitre, qui m'a terriblement déçue.



Je dois dire que je portais une grande affection à cette série de bouquins "Léviathan", avec sa belle édition et sa trépignante histoire. C'était les petits bijoux de mon étagère de bouquin: j'aimais y jeter un coup d’oeil quelques mois après les avoir lu, juste pour le plaisir de replonger un instant dans cet univers si particulier. C'est le livre qui m'a initié au steampunk, et je dois dire que je n'étais pas aussi intéressée par la première guerre mondiale avant d'avoir lu ce bouquin. Un héritier au trône d'Autriche-Hongrie? Une excellente idée ! le tout mêlé de créatures mutantes, de machines et de rouages... j'étais subjuguée par l'univers. J'adore les deux personnages principaux, la courageuse Deryn et le pauvre prince pourchassé après l'assassinat de ses parents.



Après la fin des évènements dans Béhémoth, je n'attendais qu'une chose: qu'Alek puisse enfin faire son grand retour sur le trône ! Maintenant en possession de lettre du Pape, le tout se déroulera dans le dernier tome pensais-je.

Que nenni! J'arrive vers la fin du livre, toujours rien. Après les évènements qui se passent dans ce tome là, avec l'arrivée des Etats-Unis dans le conflit, je commençais déjà à imaginer toutes sortes de scénario possibles pour le quatrième tome (parce que forcément, ça ne peut pas se terminer là, pensais-je). Les Etats-Unis en guerre, Goliath qui n'est qu'une machine inoffensive, Alek qui fait son grand come-out en tant qu'héritier légitime du trône d'Autriche-Hongrie... Cela promettait d'être corsé pour notre jeune prince de monter sur le trône! Surtout depuis que Tesla a rendu l'âme, tous les ennemis de la famille d'Alek vont tout faire pour mettre fin aux jours du prince.



Et Deryn dans tout ça? J'avoue avoir aimé l'histoire d'amour qui se profilait à l'horizon. Amour impossible bien entendu, puisqu'il s'agissait d'une roturière et d'un jeune prince. J'ai un petit faible pour ce genre d'histoire d'amour tragique, même si je restais persuadée qu'ils finiraient ensemble. J'étais terrifiée quand sa vraie nature a failli être dévoilée au grand jour, et j'étais vraiment triste à l'idée qu'elle quitte le Léviathan. Mais j'avais hâte de voir ce que serait son prochain travail avec le Dr Barrow



Mais revenons-en à nos moutons. Je me trouve au dernier chapitre du livre, imaginant toutes sortes de scénario pour la suite: Deryn et Alek doivent se séparer pendant quelques temps mais restent en contact, pendant que Deryn travaille à la Zoological Society (va-t-elle faire des découvertes intrigantes?) et qu'Alek tente tant bien que mal de ramasser les morceaux de son royaume en miette, tout en se protégeant de ses nombreux assassins... Et de son grand-oncle qui ne doit pas être ravi d'apprendre son existence !



Donc je continue ma lecture, pleine d'espoir et de tension, complètement immergée dans l'histoire (à en oublier de manger, boire, sortir) et... le jeune prince Aleksandar de Hohenberg, héritier du trône d'Autriche-Hongrie balance la lettre du Pape et sa légitime revendication au trône à la flotte. Quoi, comment? Non ce n'est pas possible, me dis-je. J'ai mal lu. Non? Bon, ce n'est pas grave, il va se faire ramoner les sinus par Volger, mais il doit y avoir un moyen pour lui d'accéder au trône.

Mais non, il décide de tout abandonner, comme ça, PAF, et de s'enfuir sur son grand cheval blanc avec sa dulcinée Deryn, loin de tout.

Impossible ! Non, je refuse d'y croire. Mon jeune prince, pour qui j'avais tant d'espoir de grandeur, abandonne tout alors qu'il n'y a pas deux minutes il refusait parce qu'il voulait sauver son peuple ! Pauvre Volger, qui s'était donné tant de mal pour le garder en vie. Tout ça pour ÇA.

Le prince de Hohenberg abandonne tout pour devenir gardien de zoo, pendant que la courageuse Deryn changera des couches. C'est comme si je découvrais d'un seul coup qu'à la fin d'Harry Potter, il se réveille d'un coma ou quelque chose dans le genre.



Il y avait tellement de quoi faire une suite ! Tant d'actions, tant de choses à raconter! Sans oublier les étranges créatures que sont les loris (et que j'affectionne beaucoup) et dont on a aucune explication quant à leur origines, leurs buts ect. Je me sentais trahie. J'ai bien mis deux heures pour me calmer (bien que j'ai fini le livre à deux heures du matin).



Bref, voilà donc mes impressions sur ce ( malheureusement) dernier tome. Une histoire excellente avec des personnages haut en couleur, mais avec une fin bâclée (du moins c'est mon opinion).

Je continuerai de conseiller cette série de bouquin à mon entourage, mais en mettant la holà sur la fin. Qu'ils ne montent pas sur leurs grands chevaux comme je l'ai fait, la frustration est trop grande.
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V-Virus

J'ai été assez surprise de tomber sur cet ouvrage de Scott Westerfeld dont je n'avais jamais entendu parler jusque là... Pourtant il n'est pas récent, mais il semblerait que sa sortie en 2007 soit complètement passée inaperçue. Depuis, le succès de ses sagas Uglies, Midnighters et Léviathan l'a propulsé sur le devant de la scène éditoriale jeunesse, et il n'est plus à présenter. C'est donc avec grand intérêt que je me suis plongée dans ce texte méconnu au résumé plus qu'alléchant... et une fois de plus avec cet auteur, j'ai passé un excellent moment de lecture !

L'histoire m'a tellement intéressée et transportée qu'il est dur pour moi de vous en parler sans écrire un pavé et vous dévoiler l'intrigue. Je vais tout de même vous apporter quelques précisions sur Cal et son univers. Le récit prend place à notre époque, à Manhattan, ville cosmopolite qui ne dort jamais. Cal est ce qu'on appelle le porteur sain d'une maladie un peu particulière, c'est-à-dire qu'il est infecté mais ne développe pas les symptômes. Cette maladie est en fait un parasite qui s'attrape par échange de fluides corporels et qui provoque agressivité, penchant pour la viande, notamment humaine, et accroissement des capacités physiques (ouïe, vue, force...). Ce parasite ancestral serait donc à l'origine de tous les mythes du vampire ou encore du zombie ! Cal fait donc désormais partie d'une organisation secrète, La Garde de Nuit, et traque les infectés pour les neutraliser. Mais petit à petit, il se rend compte qu'on lui cache des choses et que l'histoire est beaucoup plus complexe...

J'ai été totalement emballée par le principe du parasite. Il faut savoir que j'ai développé une sorte de fascination morbide pour les maladies étranges et les "accidents" de la nature ; je passe d'ailleurs de folles soirées à aller voir des images horribles sur Google ou à visiter des sites répertoriant les "freaks" en tout genre (si vous êtes psy et que vous passez par là, je suis ok pour une consultation gratuite !).

Outre l'histoire de Cal, l'auteur nous fait profiter de tout son travail de recherche sur les parasites de tous les coins du globe, en insérant des chapitres assez courts présentant une gentille bébête et son mode de vie entre deux péripéties du héros. Vous pourrez donc apprendre des choses passionnantes sur les filaires de Médine (qui donne son origine au Caducée des médecins à cause de son mode d'extraction [ ne croyez pas toutes les prétendues origines mythologiques]), les trématodes ou encore les parasites responsables du paludisme. Bon appétit !

L'histoire est trépidante et bien menée. J'ai mis un peu de temps avant de m'y plonger complètement mais je n'ai pas réussi à décrocher ensuite. J'ai enfilé les pages en un temps record... V-Virus, partenaire de vos nuits d'insomnies ! Cal est un garçon volontaire, intrépide et très mûr pour son âge, mais il souffre néanmoins de sa condition qui lui interdit tout rapport avec une fille. Pas facile pour un ado dont les hormones sont naturellement en ébullition !

L'autre réussite de V-Virus, c'est d'avoir joué sur le mythe du vampire de façon totalement originale et réaliste. La légende prend une dimension scientifique abordable et bien construite, en ne laissant aucune zone de côté. Comment expliquer la répulsion exercée par les crucifix ? Scott Westerfeld imagine que le parasite, pour se protéger, cherche à se cacher, donc à fuir ce qu'il connaît. L'hôte devient alors "allergique" à ce qui lui plaisait le plus lors de sa vie d'humain. Pendant des siècles, l'homme vouait sa vie à Dieu ; il est donc normal que la personne croyante habitée par le parasite éprouve une soudaine terreur à la vue d'un objet autrefois chéri.

Pour conclure, V-Virus est un roman de qualité que je déconseille néanmoins aux âmes sensibles, rapport à toutes les informations un peu gores que nous livre l'auteur (et encore, il n'y a pas d'images...). Scott Westerfeld fait désormais partie de mes auteurs favoris grâce à la qualité de son écriture et de ses scénarios, ici soutenus par une réflexion scientifique impressionnante.
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Uglies, Tome 5 : Secrets

Comme il est stipulé sur la couverture ce livre est un guide et non un roman.

Partant de ce fait, je l'ai trouvé intéressant.

Ce guide nous apprend par exemple comment l'idée de cette série est venue à Scott WESTERFELD.

Il nous permet d'apprendre aussi que certains gadgets de la série existent réellement et d'autres ont été inventés par l'auteur.

Par ce livre nous prennons connaissance de l'Histoire du monde d'Uglies.

En bref, l'auteur nous fait découvrir le monde qu'il a créé pour cette série.
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Uglies

Deuxième fois que je le lis et deuxième fois que ça m'épate. Oui, c'est de la littérature d'adolescents, oui, ce n'est pas très compliqué à lire ; mais l'idée de base est juste géniale.



Il s'agit d'une dystopie reprenant notre société, dans le futur. Que se passe-t-il ? La société est divisée en plusieurs castes décidées en fonction de l'âge de la personne. Avant nos 16 ans, nous nous trouvons encore dans la caste des « Uglies », c'est-à-dire les personnes qui n'ont pas encore été opérées pour arriver dans la seconde caste : les « Pretties ». L'opération est en fait une sorte de chirurgie esthétique afin de normaliser l'apparence de la population. Tally est une jeune fille, comme les autres, qui n'attend que son opération pour ne plus être « moche » et pour pouvoir rejoindre son meilleur ami dans la caste des « Pretties ». Parce que, bien évidemment, les castes sont séparées et les contacts ne sont pas vraiment fréquents.



Seulement voilà, il arrive ce qu'il arrive (pas de spoilers) et sa vie devient tout de suite beaucoup plus excitante que sa potentielle vie de Pretty.



J'ai beaucoup aimé ce roman parce qu'il reprend finalement ce que toute adolescente ressent à cet âge-là : une idée de maladresse, de malaise par rapport à son propre corps et une impatience d'arriver à l'âge adulte. L'écriture est simple sans l'être de trop, ce qui apporte une note rafraîchissante tout en étant quand même un roman qui nous fait réfléchir. En effet, la société que l'auteur nous décrit est en réalité une sorte d'extrême de notre propre société : une société qui se fonde surtout sur les apparences et des dirigeants qui ne veulent que des moutons heureux à guider. Les personnages sont saisissants. J'ai particulièrement aimé le docteur Gable ainsi que les parents de David.



En tout cas, j'ai hâte de lire la suite (dès que j'aurais fini le challenge multi-défis :p) !
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Uglies

La première chose que je dois souligner est l'univers créé par Scott Westerfeld, un univers très loin d'être superficiel. Il ne s'agit pas uniquement d'un monde où les jeunes gens, à l'âge de 16 ans, doivent subir une opération pour devenir beau. Il s’agit aussi d'une critique de la société d'aujourd'hui avec les diktats imposé par la mode. J'ai apprécié d'autant plus que ce n'est pas le seul sujet de société que l'auteur aborde, j'ai pu trouver aussi des pistes pour réfléchir sur le thème de l'environnement.



La deuxième chose que j'ai trouvée appréciable est le personnage principal. Tally est loin de la perfection, et je ne pense pas du tout à son statut d'Uglies (moche). Tally est un personnage qui à la base adhère totalement au mode de vie imposé par les autorités. Elle souhaite plus que tout subir l'opération pour devenir une Prettie (belle), les apparences comptent énormément pour elle. C'est agaçant un personnage obnubilé par la beauté, et ma première impression sur Tally était loin d'être bonne. Mais cette prise de position dès le départ m'a permit de suivre l'évolution de Tally. Ainsi j'ai découvert un personnage capable de réfléchir par elle même, un personnage qui va avoir une vraie prise de conscience et qui va finalement se mettre à douter de ses convictions.



Je pense que l'auteur a réussi à créer un univers de prime abord simple pour ne pas perdre les jeunes lecteurs, mais qui se révèle très riche pour les lecteurs plus avertis pouvant déceler une critique de la société d'aujourd'hui. De plus la lecture de ce roman est très prenante, j'ai toujours été dans l'action. Il arrive énormément de chose à Tally et aux autres personnages, l'auteur ne laisse aucun temps mort.



En bref, une saga prometteuse, l'auteur livre un premier tome que je trouve prenant et palpitant. J'ai découvert un univers riche et des personnages forts. Pourtant ce roman ne partait pas gagnant vis à vis de mon agacement pour Tally dans les premières pages. Finalement je n'ai pas pu arrêter de tourner les pages et je souhaite absolument connaître la suite.
Lien : http://leslecturesdecristy.b..
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V-Virus

J'ai fait pendant un temps, une overdose de "gentils vampires" mais V-Virus m'avait l'air original et il l'est. Néanmoins, même si l'auteur a eu de bonnes idées, j'ai été moins convaincue par l'histoire. V-Virus propose une nouvelle approche du vampirisme mais ne m'a pas passionnée comme je l'espérais.



L'histoire est racontée du point de vue interne. Nous sommes dans la peau de Cal, un jeune homme de dix-neuf ans membre de la Garde de Nuit et "peeps" même s'il ne s'est pas transformé en monstre sanguinaire. Au début, Cal nous explique la situation et son histoire. Il nous apprend ainsi que le vampirisme n'a rien de fantastique, il s'agit tout simplement d'un virus qui se transmet par la salive et autres fluides corporels. Cal a été contaminé par une dénommée Morgane et a lui-même contaminé à son tour ses différentes petites amies sans le savoir. Notre héros fait parti d'un faible pourcentage de la population qui parvient à résister au parasite. Cal est donc resté relativement humain même si sa libido et sa faim de viande sont accentués.

Dès les premiers chapitres, Cal est en charge de traquer ses ex devenues vampires pour les remettre à la Garde de Nuit. Il se lance ensuite sur les traces de sa génitrice Morgane et croise la route d'une jeune humaine : Lacey.



L'univers créé par l'auteur est riche et la mythologie autour des vampires singulière. Scott Westerfeld réinvente complètement le vampirisme en lui donnant une explication scientifique. Un chapitre sur eux environ, nous retrouvons des intermèdes consacrés à la biologie des différents parasites. Si ces passages sont intéressants pour nous aider à comprendre le V-Virus, ils sont trop nombreux à mon goût. Le début du roman est assez lent et ces intermèdes nous "déconnecte" de l'histoire. J'ai eu du mal à rentrer dans le récit avant le dernier tiers et j'ai fini par lire en diagonales ces chapitres scientifiques pour faciliter ma lecture.



Même si l'action est présente, j'ai trouvé que l'auteur nous bombardait d'informations sur les différents parasites existants mais nous restons finalement, tout comme le héros, complètement dans le flou durant toute notre lecture. Cal a beau avoir fait des études en biologie, il ne sait pas grand chose sur son propre parasite. Cal n'est pas pris au sérieux par la Garde qui le surnomme Kid et il faudra attendre la fin du roman pour avoir des réponses. Je n'ai pas adhéré aux choix de l'auteur sur la fin. Je ne m'attendais pas à ce genre d'explications et j'avoue avoir été déçue par certaines révélations. J'aurais préféré que V-Virus garde son aspect réaliste.



Côté personnages, j'ai apprécié être dans la tête d'un jeune homme. Cal est mûr pour son âge mais manque parfois de réactivité. J'ai eu l'impression qu'il ne se posait pas toujours les bonnes questions. Sa relation avec Lacey évolue vite (même si le roman se déroule sur quelques jours seulement) et ajoute du romantisme dans ce récit sombre et angoissant. Même si sa façon de parler m'a souvent agacée (je pense notamment aux "mec" à répétition), Lacey est maligne et pleine de ressources et les deux forment un bon duo.



Pour conclure, V-Virus nous propose une explication biologique du vampirisme et on sent que l'auteur s'est énormément renseigné pour rester crédible. Pourtant, mon avis est plutôt mitigé car j'ai trouvé le déroulement de l'histoire parfois long et les explications scientifiques trop présentes. Je ne regrette cependant pas cette lecture car l'idée de base m'a beaucoup plu. Les scientifiques dans l'âme sauront certainement plus apprécier ce roman. Je remercie les éditions Milan et Elodie pour leur confiance.


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Uglies, Tome 4 : Extras

Et voici la fin de Uglies. Magnifique saga qui m'aura été un plaisir. Mais ce dernier tome, au risque d'offusquer certain le qualifiant comme splendide, il est pour moi, le tome de trop sans être un mauvais tome. Pretties est certes le moins bon mais Extras laissa un gout... déconcertant sans être à jeter.

Trois années ont passé depuis que Tally à changer le monde. Une nouvelle société est née par son geste, ou ses habitants conservent encore leur physique ou ils sont libres...à un détail près : les moins de seize ans sont encore obligés de vivre dans les dortoirs et il faut à tout pris être célèbre pour être mieux intégré dans ce nouveau univers.

Tache difficile pour Aya. Elle n'a pas l’adéquat d'une star et n'a que quinze ans. Mais tout bascule quand elle découvre un groupe de fille aux exploits étonnants. Plus encore, elle fait la découverte d’êtres non humains...Problème, faire la révélation serait de trahir le groupe de fille à laquelle, elle est devenue une des membres. De même, elle recevra des visites inattendus...

Le fait de constater ce qu'est devenue notre saga après un troisième épisode sublime est intéressant. On est soulagés d’être débarrassés du poids de la beauté mais pas qu'il faut désormais être célèbre pour avoir une bonne position. Comme quoi, toutes les mauvaises choses ne disparaissent pas et peuvent muter.

Aya est très sympathique à voir. Courageuse mais honnête, elle hésite toujours sur ses motivations. La genre de héroïne qui me plait.

Ajouter aux retours de personnages précédents et nous avons un bon cocktail.

Hélas, tout cela est ternie par la présence d'extra-terrestre. Désolé Scott, mais ce nouveau détail qui influence l'intrigue...tue le plaisir de Uglies. Vous auriez du rester sur les bases du début parce que la...c'est raté. C'est gonflant et on à l'impression que vous trahissez l'esprit même de la saga ! De même la révélation finale est...pathétique.

Conclusion: une fin de saga appréciable mais pas franchement indispensable.
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Succession - Intégrale

Avant toute chose, je dois préciser que je n’ai pas lu cette intégrale en entier et que je ne le ferai pas. Depuis le début de mon aventure bloguesque (il y a un peu plus de sept ans), je n’avais jamais abandonné un livre. Lu les dernières pages en diagonale oui, mais carrément refermer l’ouvrage, non. Je me dis aujourd’hui qu’il me reste beaucoup d’autres textes à découvrir alors il est dommage de se forcer sur un titre auquel on n’accroche pas. J’ai tout de même été jusqu’à la fin du premier tome - intitulé Les Légions immortelles - équivalant à 330 pages environ ; ce qui me permet, je pense, de pouvoir vous parler un minimum de cette histoire, avec un minimum de pertinence ; enfin j’espère.

Alors Succession, c’est quoi ? C’est de la science-fiction que l’on peut sous-classer en space opera, me semble-t-il (si je raconte de grosses bêtises, reprenez-moi s’il vous plaît !). Si ce terme légèrement barbare ne vous parle pas, pensez à Star Wars, à ses vaisseaux, ses sénateurs et empereurs et ses drones et ses clones pas toujours sympas… c’est plus clair ? Je n’ai jamais lu de texte du genre (je n’ai même jamais vu toute la célèbre saga signée George Lucas) et je pense que je n’ai pas choisi le bon titre pour commencer.

Scott Westerfeld nous offre-là une histoire assez difficile d’accès à mon goût. J’ai eu du mal à entrer dans l’univers proposé et une fois cela fait, je suis restée assez extérieure aux aventures des nombreux personnages, peinant donc à m’attacher à eux et à trouver de l’intérêt à ce qu’ils pouvaient vivre. Malgré tout, je salue la forme intéressante choisie par Scott Esterel ; ce n’est pas mal écrit, au contraire, le fond ne m’a juste pas du tout transportée.



Les soixante premières pages ont été plus qu’éprouvantes. Le lecteur est tout de suite plongé dans le feu de l’action, sans aucune explication. J’étais complètement perdue et ne comprenais rien à rien ! Ce n’est qu’assez tardivement que j’ai réussi à prendre mes marques et à me dépatouiller dans cette histoire. J’ai donc fini par comprendre, qu’en gros, dans un futur très très très lointain, dans l’espace (des planètes ont été colonisées avec succès un peu partout), la guerre va à nouveau éclater entre les Hommes et les Rix (des machines… vous savez, l’histoire de l’Intelligence Artificielle).

Mais évidemment, tous les Hommes ne sont pas d’accord sur la façon de vivre et évidemment de se battre contre l’ennemi. Certains sont absolument contre l’immortalité à laquelle certaines personnalité peuvent accéder, d’autres ne sont pas tellement réfractaires aux machines… bref, c’est le bazar et la politique est bien présente dans ce premier tome (empereur et sénateurs se retrouvent dans des conseils pour parlementer). Voilà l’intrigue générale, en gros.



Celle-ci se dévoile petit à petit sous nos yeux grâce aux différents personnages intervenant de façon plus ou moins directe dans l’histoire. Et c’est là que se situe le point le plus positif de ma lecture : Scott Westerfeld multiplie les points de vue, chaque sous-chapitre suivant un personnage différent, parfois sur une demi-page, rarement sur plus de cinq. Le lecteur est donc bringuebalé partout, tout le temps… et sait tout sur tout !

Au début la gymnastique est un peu compliquée : les personnages sont tellement nombreux qu’on peine à repérer qui est qui ; et puis finalement, le choix se révèle vraiment intéressant et efficace.

J’ai cru relever trois « mini-intrigues » dans la grosse. La première tourne autour de Nara, surnommée le « Sénateur fou », qui se révèle être ouvertement contre les choix de l’Empereur tout puissant… notamment lorsqu’il décide de s’en prendre à son nouvel amant, le commandant Laurent Zaï. Celui-ci et son équipage composent la deuxième sous-intrigue du texte. Ayant en effet refusé d’honorer une faute de sang et ayant donc fortement contrarié l’Empereur, toute l’équipe est envoyée dans une mission suicide. Enfin, troisième et dernier groupe de chapitres - arrivant tardivement dans ce premier tome -, concernent Rana, une jeune femme kidnappée par une Rix.



Si le fond n’est pas dénué d’intérêt, est intelligemment construit et si l’univers proposé est de toute évidence très riche, il m’a manqué ce lien que l’on peut parfois développer avec certains personnages (que l’on se surprend alors à apprécier comme des amis), et j’ai surtout ressenti le manque de nombreux points de repère qui m’auraient permis d’appréhender cette histoire en douceur…

Je ne doute pas que des spécialistes de space opera y trouveront leur compte, mais pour ma part, je ne pense pas que ce choix fut judicieux pour découvrir le genre. Je reviendrai peut-être vers le deuxième tome dans quelques années, lorsque j’aurai pris mes marques dans ce sous-genre de la science-fiction… mais pour l’heure, je préfère rendre les armes.

Merci tout de même à Pocket qui m’a permis de découvrir Scott Westerfeld dans autre chose que de la YA… je ne pensais pas qu’il pouvait avoir un style si travaillé !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Uglies

J'ai lu ce livre il doit y avoir à peu près 5 ans mais j'en garde de très bon souvenirs, j'ai d'ailleurs très envie de me relire la saga. Une histoire originale, accessible aux adolescents et qui traite beaucoup de sujets que j'ai étudié en philosophie mais de manière agréable et divertissante. Une histoire qui change de celles que l'on a l'habitude de lire. Une intrigue bien menée, du suspense, des personnages très attachants (quand j'avais 13 ans je rêvais de devenir comme Tally). Bref une saga et un premier tome très réussis. Je le conseille vraiment.
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Uglies

Tally va bientôt fêter ses 16 ans et comme chaque adolescent de cet âge, elle va subir l'Opération, celle qui la rendra enfin belle, qui gommera tous ses défauts et qui lui permettra de s'amuser enfin dans la ville des Pretties. En attendant, dans son centre fermé des Uglies, elle se pose des questions... Une nuit, elle décide de braver les interdits pour rendre visite à son meilleur ami qui vient d'être opéré. Alors qu'elle rentre de cette excursion mouvementée, elle rencontre une fille qui sera opérée le même jour qu'elle, Shay. Cette dernière lui parle d'un monde où les gens refusent l'Opération, où ils sont revenus à d'antiques modes de vie. Shay envisage sérieusement de rallier cette communauté et entraîne Tally dans une aventure qui la mènera plus loin encore qu'elle ne le pensait...



Premier volume d'une trilogie, "Uglies" nous plonge dans un monde aseptisé qui, sous des prétextes égalitaires, rend tout le monde beau. C'est une réflexion intéressante, dans notre société victime d'un culte certain de l'apparence... Bien que ce ne soit pas de la grande littérature, j'ai été happée par l'histoire, au point de regretter de ne pas avoir emprunté le second tome (j'étais sceptique, je me suis faite avoir!) J'ai bien aimé les allusions au monde ancien, celui des Rouillés (en gros, nous) qui ne respectait pas assez la nature et dont la civilisation pourtant brillante a été stoppée net par une bactérie qui a empoisonné le pétrole. Plein de pistes de réflexion donc dans ce roman pour ados, assez consensuelles certes, mais ça ne peut pas faire de mal...
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Léviathan, tome 3 : Goliath

En Résumé : J'ai passé un bon moment de lecture avec le troisième et dernier tome de cette trilogie nous offrant une histoire toujours aussi soignée, intéressante et captivante sachant jouer entre mensonges, politique et action même si parfois l'auteur s'offre des simplicités, habituelles dans les romans jeunesse. L'univers développé par l'auteur est vraiment, le gros point fort de cette trilogie nous offrant un univers steampunk des plus réussis. Les personnages continuent à évoluer même si je trouve que l'auteur, dans ce tome se centre trop sur les personnages principaux et laissant de côté certains personnages secondaires intéressants. La plume de l'auteur est vraiment efficace et prenante. Non le gros point faible de ce dernier tome ce sont ces deux derniers chapitres qui m'ont paru un peu irréalistes, qui plairont sûrement au public jeune, mais qui m'ont clairement bloqué. Rien de complètement gênant devant la qualité de l’œuvre, mais assez pour légèrement me frustrer.



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Uglies

J'ai tout de suite accrochée à l'histoire car l'auteur a su parfaitement créer un univers et un monde unique. Si le scénario n'est pas trés original (c'est à dire la cohabitation de deux mondes et sociéte qui s'ignore et ne se comprend pas), l'héroine est attachante par son courage et sa volonté. Elle ne subit la situation mais est capable de prise de recul sur ce qu'elle vit. C'est trés bien écrit, les descriptions sont trés réalistes mais ne ralentissent pas l'intrigue.
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Amours d'Enfer

Je me suis procurée cet ouvrage car j'avais été déjà bien emballée par un recueil de nouvelles de la même veine sur des amours naissantes aux premières heures de la nuit. Il s'agissait de Nuits d'enfer au paradis qui était composé de cinq récits d'auteurs américains.

Dans Amours d'enfer j'ai presque eu l'impression d'avoir affaire à une suite, déjà du point de vue du titre qui fait redondance mais aussi au vu du sujet : les amours de jeunes adolescents restent en premier plant.



Là aussi c'est cinq nouvelles toutes orientées "amour déçu" et "êtres surnaturels". Je tiens à souligner le choix très judicieux d'avoir choisi de grands auteurs de fictions pour inciter à ouvrir l'ouvrage. Dans Nuits d'enfer au paradis nous avions droit à Stephenie Meyer et Meg Cabot, ici c'est Scott Westerfeld qui s'est prêté à l'exercice du court récit. Et je dois dire que la performance est réussie car l'histoire écrite par Westerfeld se suffit à elle-même : un monde futuriste où toutes les contraintes du genre humain - maladie, sommeil, etc. - ont été rayés de la carte. Les hommes n'ont plus à dormir, à souffrir d'aucun virus ni d'aucune gêne corporelle puisqu'ils peuvent se téléporter n'importe où, n'importe quand.



Dans ce contexte, le récit commence lors d'un corps de "fléaux" c'est-à-dire une sorte de thérapie revenant sur les anciens tracas du passé. Le professeur enseigne à ses élèves ce qu'a été la vie d'avant : lorsqu'on dormait, mangeait et voyageait, lorsqu'on était dépendant de sa nature humaine et de ses ressources propres. C'est l'occasion de faire l'expérience du flash-back avec une mise en pratique de toutes ces nécessités vitales. Chaque élève a donc pour mission de se confronter à ce que ses ancêtres ont vécu : la grippe, le besoin de dormir...

J'ai trouvé très intéressant d'imaginer ce monde en dehors de toute réalité où nous n'aurions aucune barrière temporelle ou géographique. J'ai trouvé l'idée fantaisiste mais enrichissante car on se rend compte que la vie ne se limite pas à des libertés tombées du ciel.



Seconde nouvelle, changement de décor avec une plongée dans le folklore écossais avec la légende des selkies qui définit le fait que des créatures surnaturelles revêtent un pelage de phoque pour observer les mortels. Lorsque ceux-ci abandonnent leur pelage et qu'il est récupéré par un humain, le phoque prenant l'aspect humain et sa voleuse - car les choix sont souvent déterminés en fonction du sexe - sont ainsi liés ad vitam eternam. A moins que l'homme - qui était phoque - cherche à remettre la main sur son pelage pour regagner la mer. Et dans ce récit c'est une jeune Alana aux amours déçus qui tombe un jour sur une peau soyeuse laissée à l'abandon sur la plage, au gré d'une balade.



Troisième nouvelle avec une histoire de fantôme qui a été ma préférée et de loin. Car les histoires de fantômes m'ont toujours fascinée et que celle-ci est des plus intrigantes. Une jeune fille endeuillée par la mort de sa petite sœur vient d'arriver dans une nouvelle demeure avec ses parents pour changer d'air. Malgré le nouvel environnement, Brenda - c'est son nom - ne trouve pas le sommeil la nuit et est même sujette à des terreurs nocturnes. Un jeune garçon fantomatique revient perpétuellement hanter son sommeil à la recherche d'une délivrance, d'une main tendue...



La quatrième nouvelle m'a laissé de marbre car je n'ai pas pu trouver de repère chronologique dans le récit et ai eu du mal à planter le décor. Il s'agit d'une fille mal-aimée de sa famille, obligée de quitter l'école, de prendre mari et de fonder une famille comme le veut les traditions fermement établies dans ce coin reculé de la campagne. La jeune fille aime un homme qui lui est détesté de tous de par son étrangeté et ses étranges yeux verts. Envers et contre tout, ils décident de s'unir et de vivre ensemble dans le foyer qu'ils se construisent. Mais cette Cendrillon rejetée de tous mais aimée du plus bel homme de la région ne m'a pas du tout convaincue.



Enfin la dernière nouvelle retrace l'histoire d'amour d'une adolescente, recluse dans ses livres, toujours préférant la bibliothèque à la vraie vie. Désirant être aimée pour ce qu'elle est, Paige tombe un jour sur un garçon de son âge, au regard violet et qui semble tout droit sorti d'une fiction des plus fantastiques. Car parallèlement Paige a mis la main sur un livre étrange, Les immortels, où tout est possible et où l'imaginaire prend décidément bien le pas sur la réalité. On sombre dans une espèce d'univers parallèle ou de paranoïa où on ne sait plus où est le vrai du faux, car tous les éléments se déchainent pour rendre la réalité encore plus magique.



Il y a du bon dans ce recueil avec quelques nouvelles vraiment remarquables et d'autres dont la qualité laisse plus à désirer. Mais je pense que broder autour d'histoires d'amour mêlant adolescents et êtres sortis de l'"enfer" ne peut être qu'inspirant. J'ai trouvé intéressant qu'il ne soit question que de jeunes gens curieux et avides d'aventures. On se rend compte qu'en expérimentant le fantastique, chacun d'eux trouve une réponse à son errance toute personnelle. Un bon moment de lecture !
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Uglies

En Résumé : Une lecture plus que correct mais loin d'être vraiment exceptionnelle malgré une intrigue intéressante et un univers original les personnages sont trop fades et manquent de profondeurs et l'écriture est par moment trop simpliste, trop basique. Bien sur il s'agit d'un livre Jeunesse et le public ciblé ne devrait pas être déçu. Je lirai, je pense, le second tome, mais pas tout de suite.



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Uglies, Tome 3 : Specials

J'aurais peut-être dû faire une pause plus longue entre le deuxième tome et le troisième parce que là je commence à saturer...

Pas tant en ce qui concerne l'intrigue de fond mais plutôt au niveau de l'évolution de Tally. Ces variations dans son caractère (suite aux opérations ou aux traitements ou autres ...), et les introspections qui en découlent, finissent par être lassantes. Même si j'en comprends bien l'origine et l'intérêt, c'est un peu trop pour moi !

Mais à nouveau, c'est sans doute uniquement dû au fait d'avoir quasi enchaîné deux volumes l'un après l'autre. Je vais donc attendre quelque temps avant de lire la suite ...
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