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Critiques de Scott Westerfeld (1054)
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Léviathan, tome 3 : Goliath

Ça y est, la trilogie Léviathan se termine, et je dois avouer que ce fut un bon moment de lecture, même si j’ai trouvé ce tome un poil en dessous des deux autres.







On retrouve Alek et Deryn à bord du Léviathan, qui avant de faire route vers les États-Unis, effectue un crochet par la Sibérie pour récupérer un drôle de passager : Nikola Tesla, inventeur d’une terrible machine, Goliath, qui pourrait bien mettre un terme à la Première Guerre mondiale avant que celle-ci ait réellement commencé.



Comme les deux précédents tomes, Goliath est un mélange d’action, d’aventure et de mystère, mêlé aux histoires plus personnelles des deux personnages principaux. J’ai trouvé que l’intrigue était un peu décousue par moment, qu’on se demande où tout ça va nous mener. Certes, il y a de très bonnes scènes d’action (du fait de Deryn, principalement), mais je le les ai trouvées moins palpitantes que les batailles aériennes du premier tome, ou que la révolution d’Istanbul du deuxième tome. Enfin, ne boudons pas notre plaisir, cela reste quand même une lecture agréable.







Même si l’aspect action m’a un peu déçue, j’ai beaucoup aimé le volet psychologique de ce tome. Attention, Spoiler !



Alek apprend (enfin) que Deryn est une fille. Il ne prend pas très bien la nouvelle, pour commencer. Alek et Deryn passent par toute une palette de sentiments que j’ai trouvés dépeints assez justement. Les personnages gagnent en profondeur et en épaisseur. On se prend à espérer avec qu’ils vont enfin admettre leurs vrais sentiments l’un pour l’autre, et trouver un moyen de rester ensemble.



Rien n’est moins simple, car ils appartiennent à des clans ennemis, et ne font pas partie de la même catégorie sociale. Sans compter que l’avenir reste incertain pour les deux : que feront-ils s’ils réussissent à empêcher la guerre ? Deryn parviendra-t-elle à maintenir le secret et rester à bord du Léviathan ?







J’ai beaucoup aimé la conclusion donnée à ce roman et à cette série, elle est satisfaisante à tout point de vue, mais ne ferme pas totalement l’histoire. Qui sait, peut-être retrouverons-nous Deryn et Alek dans quelques années, dans de nouvelles aventures ?







En conclusion



Un 3e tome un peu en dessous des deux autres, mais qui parvient à conclure cette série d’une belle manière.
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V-Virus

J'avais une légère réticence à lire ce roman à cause de la série Uglies, du même auteur, à laquelle je n'avais pas accroché.



Je suis contente de ne pas avoir tenue compte de ça et de me lancer dans cette lecture ! C'est bien différent, plus sombre, plus recherché et plus adulte.



J'ai passé un très bon moment de lecture et j'ai bien hâte de lire la suite !



Entre les chapitres, il y a une sorte de petit cours de biologie sur un parasite, raconté avec beaucoup d'humour et de réalisme, sans que ce soit trop compliqué, et qui m'aura plus d'une fois fait froid dans le dos ^^ j'ai trouvé que ça ajoutait beaucoup à cette ambiance assez spéciale et surtout au personnage principal.



Dans ce roman, il est donc question de vampires, mais attention, nous sommes assez loin du mythe du vampire tel que nous le connaissons, la magie ici n'existe pas, si ce n'est celle de ces milliards de minuscules parasites qui peuvent engendrer des choses incroyablement grandes...



En effet, comme nous l'explique si bien l'auteur, et de manière convaincante, le vampirisme est une maladie causée par un parasite. Et franchement, on y croirait presque ! Tout est si bien expliqué et cohérent que oui, on arrive à y croire et surtout à avoir peur.

Coup de chapeau donc à l'auteur qui a su, appuyé par des recherches poussées, nous offrir quelque chose de nouveau dans le milieu vampirique.



Cal est porteur de cette maladie mais un porteur sain, c'est à dire qu'il n'a pas besoin de se jeter sur des gens pour ce nourrir et il a encore toute sa tête. Bien sûr, il y a des bons côtés, comme la force (là aussi, c'est expliqué d'une telle façon qu'on y croit), la vue, etc. Mais il y a aussi des inconvénients, comme cette envie constante de s'accoupler sans pouvoir le faire, ni même embrasser, puisqu'il peut transmettre ce foutu virus... et cette faim qui le pousse à consommer des tonnes incroyables de bacon ^^

J'ai bien aimé ce personnage, sa vision des choses et sa façon de nous compter son histoire.



Côté histoire justement, ce qui semblait être une simple chasse au vampire s'avère être quelque chose de bien plus important, voire apocalyptique...



En bref, c'est plein d'action et de rebondissements, on se laisse entrainer sans mal dans cette histoire originale de vampire avec un côté biologique ajoutant une touche de réalisme et d'angoisse !
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V-Virus

Un récit qui revisite le mythe des vampires et nous entraîne dans une aventure explosive bourrée de suspense et d'humour...
Lien : http://butinerdelivresenlivr..
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Uglies

Dans le monde de Tally, jusqu'à 16 ans, on est moche (Ugly) puis on subit une opération pour devenir beau (pretty) et mener une vie facile à prettyville où le travail n'existe pas, c'est la fête tous les soirs.

Tally va bientôt avoir 16 ans et pouvoir rejoindre son meilleure ami Peris. Ne tenant plus, elle tente une incursion à prettyville pour le voir, mais Peris semble différent et Tally est sur le point de se faire prendre.

Dans sa fuite, elle va rencontrer Shay qui va devenir son amie mais qui elle a décidé de rejoindre "la fumée" un groupe d'uglies qui a décidé de ne pas subir l'opération.

Tally va-t-elle la suivre ?



Un roman qui sa laisse lire avec plaisir et qui fait, l'air de rien la critique de la société des apparences, de la facilité, du tout technologique.



J'ai bien aimé mais je n'ai pas été totalement captive du récit.
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Uglies

Ce roman dystopique jeunesse a été un véritable coup de coeur! Tous les éléments sont réunis pour que ce soit un roman enthousiasmant. Les thèmes de la beauté (apparence physique), de la conformité et de l'obéissance aveugle y sont abordés de belles façons. Le personnage principal est tout à fait "charmante": rebelle, incertaine, pleine de vie, curieuse, vive et espiègle.

Elle n'est pas certaine de vouloir subir la chirurgie esthétique obligatoire qui fait partie du rite de passage entre l'enfance et l'âge adulte. Elle aimerait bien savoir tout ce qu'elle a à y perdre. Son refus de perdre son individualité et sa "laideur" physique feront d'elle une rebelle qui attirera l'attention. L'univers de ce roman est totalement captivant et assez bien décrit pour que l'on y croit et que l'on soit terrifié. C'est un roman qu'on lit à une vitesse fulgurante tellement la curiosité est grande... Il est impossible de ne pas vouloir lire les trois autres tomes.
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Léviathan, tome 1 : Léviathan

Adeptes de l’illustre Bibliothèque Verte, lecteurs passionnés de Jules Verne, d’ Alexandre Dumas, et de Melville, ce roman jeunesse est fait pour vous !



L’univers ébouriffant est assurément le point fort de ce premier tome. L’imagination déployée, les trouvailles, le personnage féminin, le style trés agréable à lire et le fait très appréciable que l’auteur ne prenne pas ses jeunes lecteurs pour des ânes sont autant d’éléments qui parlent en sa faveur.



Certes, l’intrigue reste basique et utilise les ficelles habituelles de tout premier tome de série. Il faut bien poser son univers avant d’aller plus loin. Mais l’auteur plante son décor de belle manière et la fin semble promettre un second tome encore meilleur.



N’oublions aussi de souligner que ce roman, à mi-chemin entre le steampunk et la SF traditionnelle, propose une réalité alternative soignée qui respecte quasi-scrupuleusement la vérité historique (Cf. Le message de l’auteur en fin de livre).



L’opposition idéologique entre les scientifiques et les mécaniciens est très réussie. Elle ne peut que faire songer aux luttes qui ont fait rage (et continuent encore parfois de nos jours) entre l’Eglise et la science, notamment au sujet des théories de Darwin, qui sont ici au coeur de l’histoire et des débats.



Malgré le fait que l’un des personnages principaux soit une jeune fille (très garçon manqué) je n’ai su me défaire pendant toute ma lecture du sentiment que Leviathan s’adressait davantage à un lectorat masculin plus que féminin. Nombreuses sont les scénes de bombardememts, d’explications mécaniques et autres combats guerriers. C’est toujours ce qui m’a un peu freiné chez Jules Verne d’ailleurs, ce côté clairement destiné aux petits garçons (en tout cas, je l’ai toujours ressenti de cette manière, peut-être à tort ?).



Cela vient peut-être de moi, c’est possible. Je ne suis pas spécialement attirée par la mécanique et le bricolage. C’est sans doute pourquoi, j’ai préféré les passages du roman consacrés aux Darwinistes plutôt qu’aux Clankers, les trouvant souvent moins prenants. Mais d’une façon générale, l’héroïne m’a davantage plus que son homologue masculin, Alek. J’ai trouvé les aventures de « Dylan » bien plus palpitantes que celles du jeune garçon en fuite sous la menace d’un assassinat politique.



A part ça, j’ai adoré découvrir et voyager à l’intérieur du Leviathan, même si par certains aspects, tout n’est pas toujours crédible en ce qui concerne l’animal inventé, en disant cela, je pense surtout aux chauve-souris à fléchettes qui vivent à son bord, un « détail » qui m’a paru trés tiré par les cheveux et m’a fait sourire d’un air narquois ^^(je vous laisse la surprise de découvrir cela par vous-même ^^)



Pour résumer : un roman jeunesse hautement sympathique, plein d’imagination et qui se lit trés facilement mais quelques détails un peu saugrenus et un côté « vroum vroum, tut tut, pan pan boum boum » un peu trop présent et qui fera trouver certaines scènes un peu longuettes aux filles (enfin, surtout en ce qui me concerne…). ^^






Lien : http://ladelyrante.wordpress..
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Léviathan, tome 1 : Léviathan

Depuis le temps que j'entends parler de cette trilogie, il était temps que je me lance. Si j'ai passé un bon moment, je dois avouer qu'il m'a manqué quelque chose, LE petit truc en plus.



Scott Westerfeld reviste à merveille la Première Guerre Mondiale. Se basant sur des faits réels, il y ajoute sa touche personnelle avec son univers si particulier. L'assassinat de l'archiduc d'Autriche-Hongrie et de sa femme marque le début des hostilités. Alek, leur fils, est en fuite avec son maître d'armes Otto Klopp et le comte Volger. Ils font route vers la Suisse, territoire neutre, suivant les dernières instructions de l'archiduc qui avait prévu qu'il allait être amené à disparaitre.

Parallèlement, nous suivons la vie de Deryn, jeune Anglaise qui s'enrôle dans l'armée de l'air en se faisant passer pour un garçon. Elle se retrouve aspirante sur le Leviathan, un géant aéronef vivant, une immense créature créée par les darwinistes.



Dans le monde de Scott Westerfeld, les Clankers (Autrichiens et Allemands) s'opposent aux Darwinistes (Anglais, Français et Russes). Les Clankers sont des adeptes des machines et de la mécanique, et bénéficient d'avancées technologiques incroyables. Tandis que les Darwinistes manipulent l'ADN avec une véritable facilité et sont de fervents adeptes des "machines" 100% biologiques et hybrides.

C'est donc un univers très original, saupoudré d'ambiance Steampunk. J'ai adoré !



Alek et Deryn évoluent chacun de leur côté, voyant la naissance de cette guerre qui s'annonce mondiale. Leurs chemins vont se croiser de manière assez explosive. Si j'ai beaucoup aimé suivre les aventures de nos deux héros, j'ai trouvé que c'était assez lent dans l'ensemble. En effet, les scènes de combat et les manœuvres militaires se succèdent, mais on avance très peu dans l'histoire. « Leviathan » pose surtout les bases de l'univers de l'auteur et nous permet de faire connaissance avec les personnages.



Alek est un jeune homme touchant et qui malgré les épreuves qu'il affronte, fait preuve d'un grand courage. Au départ enfant gâté, il va grandir et murir au fil des pages.

Deryn est mon petit coup de coeur. C'est une jeune fille tête brûlée, garçon manqué et elle n'a pas froid aux yeux. Son caractère et son humour m'ont beaucoup plu.



En somme, même si « Leviathan » n'est pas le coup de coeur auquel je m'attendais, j'ai passé un bon moment et j'ai très envie de me plonger dans la suite « Béhémot ». L'autre m'a séduite avec ses personnages attachants et son univers original.
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Uglies, Tome 2 : Pretties

Dans l'ensemble, ce tome tient la route, c'est une bonne suite au premier tome. J'ai bien aimé retrouvé les personnages du premier volume, notamment Tally, qui essaie de se trouvé elle-même, en tant que nouvelle pretty.



Il y a cependant un petit bémol à tout ça, où plutôt 2. Deux mots... Dans la version original c'est "bubbly" et "bogus". Je ne sais pas comment ça a été traduit en français, mais je suppose que l'effet est le même : ultra-agaçant!!! On retrouve ces mots partout! Alors je veux bien croire se soit pour nous mettre dans l'ambiance des "pretties", mais ça n'en est pas plus agréable!!



C'est dommage, car cela jette une ombre sur l'histoire qui, à part ça, est toujours aussi sympathique!
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Amours d'Enfer

Après avoir lu pas mal d'avis négatifs sur ce livre j'étais assez sceptique quant à sa lecture. Mais c'était un livre qui se lit rapidement alors je me suis lancée et grand bien m'en fasse. J'ai vraiment beaucoup aimé !!



Puisqu'il s'agit d'un recueil de nouvelles je pense qu'il serait plus judicieux que je donne mon avis nouvelle par nouvelle :)



- Un monde presque parfait de Scott Westerfeld

Première nouvelle et petite déception. Plus dystopie qu'histoire d'amour, j'ai eu du mal à accrocher. Cette histoire n'a pas grand intérêt pour moi. On nous plonge dans un futur très loin, qui ne trouve pas d'écho en moi. Même l'histoire d'amour ne m'a pas touché.



- Coup de foudre de Melissa Marr

Celle ci est déjà beaucoup plus intéressante pour moi. J'ai trouvé l'histoire originale et jolie. Une histoire tirée de la légende des selkies, proche de celle des sirènes qui font chavirer les pirates. Il me sera difficile d'en parler plussans spoiler le tout malheureusement.



- Le fantôme de mes rêves de Laurie faria Stolarz

Ma préférée du recueil. Un petit coup de foudre pour l'écriture de cette auteure. L'histoire, certes peu originale, est vraiment touchante et j'aurais vraiment apprécié qu'elle soit plus longue, voire même adaptée en roman. A la fin de cette lecture je suis partie à la recherche de cette auteure, et miracle, il s'agit de celle qui a écrit "bleu cauchemar", qui fait partit de ma PAL ; une très prochaine lecture donc ;)



- Les liens du sang de Justine Larbalestier

Alors là, on ne pouvait pas faire plus original. Nous sommes plongés dans un village d'Amérique d'aujourd'hui, mais vivant avec des traditions plus qu'anciennes. On ne nous en dit pas plus sur le pourquoi du comment mais je suppose qu'il s'agit des Amish (ou aussi appelés Quackers). Je ne peux en dire au risque, encore une fois, de spoiler. J'ai beaucoup aimé cette belle histoire.



- Caprice de fan de Gabrielle Zevin

J'ai trouvé cette histoire très troublante. On ne sait pas qui croire, on ne sait plus ce qui est vrai, ce qui est faux. La fin m'a laissé sur ma faim (quel jeu de mot minable :p), mais je pense que c'était tout le but de cette histoire. Le défi a été relevé ;)



En conclusion, j'ai beaucoup aimé ce livre et je vous le conseille vraiment.
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Uglies, Tome 3 : Specials

J'avais hésité à poursuivre avec cette saga après la lecture du second tome, je lui ai finalement laissé une chance... imméritée apparemment !



Ce n'est pas que ce troisième tome soit véritablement inintéressant ou raté, c'est juste qu'on tourne vraiment en rond ! A chaque tome le contexte change un poil et on repart sur la même intrigue avec les mêmes enjeux, ça devient lassant ce schéma répétitif.



C'est un peu facile et on l'impression de toujours lire la même chose en ayant juste avancé d'un palier dans la transformation / manipulation de Tally.

J'ai trouvé également que la détermination de celle-ci et son aptitude à la révolte étaient un peu entamées, rendant l'ensemble encore un peu plus mou...

Ajoutons que depuis le premier tome je ne suis vraiment pas fan de Shay et que le personnage a une place importance dans ce volume.



Seuls véritables points positifs (je "plurialise" il y en a deux ) de cet opus ; la découverte d'un nouvel environnement dans le dernier quart du tome et un changement conséquent au niveau de la romance qui apporte son lot de soulagement.



Il y a un quatrième tome qui m'attend et je ne sais pas si j'aurai le courage. J'ai peur d'avoir à nouveau droit au même schéma et de subir à nouveau ces répétitions lassantes.

Il est possible que les derniers revirements de fin de tome et les nouveaux éléments introduits donnent matière à Westerfeld pour fournir du neuf, mais j'ai envie de dire que c'était déjà le cas avec les deux autres derniers tomes...
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Uglies

Avec ce livre, je souhaitais juste suivre le « mouvement » car j’en entendais beaucoup parler. Et tout le monde n’était pas du même avis. Et ce qui m’a encore plus attirée, c’est qu’il y a plusieurs tomes, et que je n’ai pas l’habitude de ce genre de lecture. Je l’ai reçu comme livre voyageur, et l’expéditrice a proposé d’envoyé le Tome 2 « Pretties » si l’on était intéressés. Et là je dis : « OH OUI ! »



Je m’étonne moi-même. Je viens d’inaugurer le genre dystopie avec cette lecture, et j’en suis ravie ! J’ai certes accroché difficilement les 60 premières pages, mais après, les lignes ont filé sous mes yeux. J’ai d’un coup regardé l’heure et le nombre de pages parcourues : j’ai « avalé » 130 pages par heure en moyenne, exceptées les 20 dernières que j’ai voulu savourer…



Scott Westerfeld a un style d’écriture qui m’a beaucoup plu. Sa narration est fluide et très imagée, j’ai réussi à créer mon propre film sans aucun souci. Il a construit un univers assez incroyable, très très loin de notre temps. Il fera d’ailleurs des clins d’œil assez sympathiques et nous surnommera Les Rouillés.



Les personnages sont assez intéressants, aux personnalités plus ou moins intriguantes. Le dilemme auquel le personnage principal Tally sera confronté ne m’a, à mon grand étonnement, pas du tout agacée. Et pourtant… Dans certaines autres lectures j’ai vite passé mon chemin ! Mais là, il y avait un truc qui m’empêchait de décrocher et de penser que je perdais mon temps. On la sent humaine. La beauté extérieure est ce qu’il y a de plus important dans l’époque où elle vit, il est donc normal qu’elle soit happée par cette envie… Mais il y a aussi Shay, son amie, dont elle doit préserver un secret, et si elle veut garder ce secret pour elle, elle est condamnée à rester laide toute sa vie.



La civilisation a été manipulée de telle façon que l’apparence est la clé de tout bonheur. D’autant plus que les « Pretties » semblent apaisés, sans aucune tristesse, aucun point noir dans l’esprit ni dans le cœur. Cela sera même souligné par une « Pretty » à un moment donné : elle qualifiera les « Uglies » dotés d’une « mentalité étriquée, de personne jalouse, prétentieuse et pleunicharde ».



Je tiens quand même à mentionner le fait que cette lecture m’a bizarrement fait penser à un roman que j’ai lu il n’y a pas très longtemps : « Les Âmes Vagabondes » de Stephenie Meyer. Je ne préfère pas en dire plus pour ne pas trop divulguer les histoires…



En tout cas, je me suis régalée durant ces quelques heures, et la fin était vraiment à la hauteur. Et maintenant… J’attends avec impatience la suite !
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Uglies, Tome 4 : Extras

Dans ce dernier volet de cette saga nous sommes sans cette ère qui fait suite au Prettytime. Oui les Pretty sont toutes et tous guéri. Trois années se sont écoulées et ce qui compte c'est d'avoir un "rang facial" élevé , c'est à dire avoir un site internet, un peu un genre de blog, sur lequel on « claque » des histoires et aventures toutes plus formidables les unes que les autres … ça ne fait un peu pense à facebook et twitter, pas vous … donc quand on a « claqué » une bonne histoire et que tout le monde aime, on monte dans les rangs et quand on dans le top 1000, on est super célèbre et on peut avoir un super apartement et on est suivit tout le temps par des robots paparazzi. Ce qui compte le plus, dans cette vie, c'est de trouver le sujet qui va exploser de score et de devenir le plus célèbre de tous. Mais Aya a un rang facial ridicule et elle va chercher par tous les moyens de relever ce rang et c'est là que toute cette aventure va commencer...



Les personnages : Dans cet opus on n'est pas en compagnie de Tally, je me suis longuement demandée pourquoi et quand elle allait arriver, et bien je vous laisse le loisir de lire et de savoir. Nous sommes en compagnie de Aya, une claqueuse. Aya Fuse est une Extra,elle n'a aucun signe particulier. Deux autres nouveaux personnages Frizz et Hiro. Frizz est un jeune homme à face de manga incapable de mentir, il faut preuve de "sincérité radicale" et Hiro n'est autre que le grand frère d'Aya.



Après ma déception du tome précédent, je suis complètement tombée sous le charme de ce dernier. Franchement il est, pour moi, un des meilleurs de cette saga, c'est un gros coup de cœur. J'avoue que Scott Westerfeld est un auteur que j'adore, j'ai vraiment été très heureuse d'avoir lue cette sage, malgré ma déception avec le tome 3, mais bon, comme celui-ci relève largement le niveau, ça ne compte pas en fait.

Je recommande cette saga qui est fraîche et très divertissante et qui nous emporte dans des mondes totalement différents.
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Midnighters, Tome 1 : L'heure secrète

Alors qu’on m’a régulièrement recommandé de lire la saga Uglies, je n’ai jamais réussi à trouver la quatrième de couverture intrigante. J’ai donc décidé de me rabattre sur une autre de ses sagas, j’ai nommé Midnighters.



Un des points forts de ce roman est les liens entre les personnages. Rex et Mélissa semble entretenir une relation forte et solide. Ils sont des amis vraiment très proches. Ils ont été les premiers midnighters et ont donc du partagés beaucoup de choses. De ce fait, quand Mélissa a enfin trouvé Dess, cette dernière s’est retrouvée un peu en marge du groupe. Ils sont tous amis mais Dess et un peu l’élément superflu. Je la plains, c’est certainement une situation qui va se retourner contre eux dans les prochains tomes.

Rex et Jonathan ne s’entendent pas. Ils sont en rivalité. Rex voudrait être le chef mais Jonathan lui fait de l’ombre à cause de son pouvoir qui plait beaucoup aux filles. D’ailleurs, à l’encontre de la volonté de Rex, Mélissa partage des conversations avec Jonathan qu’elle se refuse à ignorer. Jonathan n’aspire qu’à profiter de l’heure supplémentaire qui leur est offerte alors que les trois autres cherchent à tout maitriser et comprendre.



D’une manière générale, je dirai que l’histoire reste trop en surface. Outre les caractères des personnages, les pouvoirs de Mélissa et Rex ne sont eux-aussi largement pas assez exploités. Quand on y réfléchit on ne sait pas grand chose sur eux mis à part que la fille est télépathe et peut trouver les autres midnighters et que le garçon est voyant. Il a la connaissance sur le passé mais nous ne savons pas grand-chose sur ce passé. Il y a certainement beaucoup de choses à exploiter à ce sujet, c’est donc assez décevant. Je ne suis pas convaincue par l’histoire des darklings qui ont voulus échappés aux hommes. J’imaginais l’histoire plus complexe. Et c’est là que je me rends vraiment compte que je lis un roman jeunesse. J’ai beaucoup rit du pouvoir de la miss Jessica. Elle est capable de faire fonctionner les nouvelles technologies dans le temps bleu ! Waouh c’est magique. Je m’attendais à un superpouvoir de super héros, j’ai été bien déçue. Surtout que la découverte de ce pouvoir est le but et le point culminant de ce roman. L’intrigue de ce premier tome constitue en la découverte de ce qu’a Jessica de spécial. Tout ça pour ça ?

Par contre, j’ai bien aimé la relation entre Jonathan et Jessica. On n’en fait pas tout un plat. Seuls quelques minuits leur sont consacrés et pendant ce temps ils ne font pas que se bécoter et se raconter des mièvreries. Les darklings les attaquent. Constanza est, pour une fois, une fille la plus populaire du lycée/pouffe très intéressante. Jessica ne la repousse pas, ne cherche pas à être en marge du groupe des populaires. Au contraire, Constanza semble être une alliée pour Jessica, une bonne copine qui lui permet de rester en phase avec la réalité.



J’ai trouvé le récit plutôt bien construit. L’histoire se met en place avec le point de vue des principaux protagonistes. C’est une exposition assez originale qui permet au lecteur d’accrocher facilement. L’action est répartie agréablement dans le reste du récit. Pour une fois, tout n’arrive pas à la fin. Il y a des découvertes au fur et à mesure. La fin m’a déçue comme vous l’avez compris ; néanmoins j’ai vraiment bien aimé la relance pour le tome 2 : un humain est déterminé à tuer Jessica. Qui ? Le mystère est entier puisqu’on peut avoir des doutes sur tous les amis de la jeune fille. Comme nous savons peu de choses sur eux, toutes les hypothèses sont plausibles. Une chose m’a un peu gênée dans ma lecture : les « ouais » et « -non ;-non ; -non » passent assez mal en français et les dialogues sont mal adaptés.



Midnighters –tome1 est donc un roman que j’ai pris plaisir à lire. Néanmoins, il reste un roman jeunesse qui ne va pas assez en profondeur et qui m’a laissé insatisfaite à la fin de ma lecture.

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L'I.A. et son double

Tout d'abord, une mention spéciale pour le traducteur, Pierre-Paul Durastanti. La langue très particulière de ce roman est un régal. Mais de quoi s'agit-il ?



Des robots qui deviennent des hommes, des hommes qui deviennent des robots. Et entre les deux, tout l'espace interstellaire des interrogations sur notre nature, notre essence d'êtres vivants.



C'est aussi un roman érotique, donc au centre du noeud de notre gravité. Il touche la zone sensible, là où l'être devient autre : histoire d'évolution. Le titre original est Evolution's Darling. Darling, Chéri dans la traduction française, c'est le nom de l'entité artificielle qui est le héros du roman.



C'est beau et tragique, douloureux et aérien. Aucune lourdeur, une précision hallucinante. Un voyage vers l'autre monde, le vrai. Je ne pensais pas que la science fiction pouvait encore me révéler de tels champs d'étoiles.



Merci Mr. Wetsterfeld.
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Uglies, Tome 2 : Pretties

"Pretties", vous connaissez? C'est le genre de roman dont on dira un jour "Je vous parle d'un livre que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître"... Roman jeunesse donc, mais qui m'a finalement laissé perplexe.



Replaçons le contexte. "Pretties" est donc un roman d'anticipation signé Scott Westerfeld, romancier américain spécialisé dans la science-fiction et les romans destinés à la jeunesse. Là, on a un mélange des deux: Tally, le personnage principal, se retrouve embarquée dans des aventures auxquelles elle n'est pas préparée du fait de son statut de Pretty, une caste dont le but principal est de faire la fête et de récupérer de la gueule de bois de la veille.



Quelle analyse tirer d'un tel ouvrage, de 385 pages qui plus est, traduit très correctement mais sans éclat de l'anglais méricain? Quel ressenti partager? J'ai été surpris par toute la première partie, qui m'a fichu un drôle de malaise. L'ouvrage, je l'ai dit, s'adresse à la jeunesse. Or, que voit-on? Une équipe de post-adolescents âgés de seize à dix-huit ans en train de faire la foire et de boire des verres. Bel exemple! Bon, comme l'ouvrage est américain, on ne picole pas avant seize ans - quel bel exemple de politiquement correct. Jeunesse et révolte oui, mais on reste dans le politiquement correct... Un lectorat plus jeune que le public cible risque d'être très troublé, et un lectorat plus âgé de ne plus trouver cela de son âge.



Bon, poursuivons. Plus loin, Tally se retrouve dépositaire d'un secret qui lui permettra de sortir de son statut de Pretty, c'est-à-dire de "sois belle et tais-toi". A quel prix? C'est là, après la page cent, que commence réellement le côté aventureux du récit. Un peu tard, quand on sait qu'il vaut mieux être génial dès le départ pour ne pas lâcher son lecteur dans les premières pages. L'auteur se lance alors dans la description d'un univers technologique et totalitaire. Technologique parce qu'on est envahi de plances magnétiques qui font penser à de super planches de surf; totalitaire parce qu'on est en présence d'un Etat mal cerné mais dont les agents sont partout et contrôlent tout. Un classique en matière de science-fiction, me direz-vous; vous avez raison, vous répondrai-je.



L'auteur aborde également la visite du sauvage, qui vit dans une réserve surveillée par des anthropologues. L'occasion pour Tally de mesurer la distance qui sépare sa civilisation technologique de celle d'humains présentés comme très, très nature... au point qu'ils ne sentent pas bon. Cela permet à l'auteur de placer un couplet sur les civilisations manipulées à leur insu par d'autres civilisations. Est-ce notre cas? La question est posée; reste à se demander si c'est la première fois. L'auteur ose même toucher à la transcendance, au divin.



Bref, je ne suis pas rentré dans cet ouvrage, quand bien même je l'ai lu jusqu'au bout, pour les raisons évoquées ci-dessus. Il y en a une autre encore, dont l'auteur n'est pas vraiment responsable: j'ai choisi de commencer ma découverte de son petit monde par le tome 2 de sa tétralogie. Résultat: sans doute me manquait-il plusieurs éléments et données me permettant de mieux comprendre les enjeux de l'affaire. Hum-hum...


Lien : http://fattorius.over-blog.com
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Uglies, Tome 4 : Extras

Dernier tome de la saga ...

Ici l'action se déroule quelques années après les aventures de Tally en tant qu'Ugly, Pretty puis Special. Dans une autre ville. Avec un autre mode de fonctionnement.

Ce livre n'est pas inintéressant du tout, mais je n'ai pas vraiment accroché. La fin m'a semble précipitée en plus.

Bref je dois avouer que je suis contente d'en avoir terminé avec cette saga.
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Uglies

Cette saga est dans ma PAL depuis vraiment très longtemps. Je me suis donc enfin décidée à l'attaquer.

J'ai lu beaucoup de dystopies jeunesse plus ou moins post apo. Et la première partie de celle-ci m'a bien plu, même si elle ne figurera a priori pas dans mes préférées.

Le sujet abordé est vraiment intéressant et pousse à des questionnements assez profonds. Je suis curieuse de lire la suite et le ferai certainement sans trop attendre !
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Uglies, Tome 2 : Pretties

Lorsque vous lisez un roman en quelques heures à peine, le dévorant goulûment ; vous vous hâtez de lire la suite, si suite il y a.

Je me suis donc rapidement plongée dans le second tome, ayant hâte d'avoir la satisfaction de terminer un roman en un temps record (le tome un, si ce n'est sa facilité de lecture, ne m'avait pas tant charmée que ça).



Bien, on peut dire que j'ai toujours de bonnes idées !

Ah, ironie ironie, que ferais-je dans toi ?

Ainsi, je ne vous le cache pas ; c'est un bide total (reprenant l'expression utilisée pour le premier tome).



Le début m'a tout de suite agacée ; souvenez-vous, Tally s'est fait griller des neurones suite à son opération et ne se souviens plus de rien. Ni de David, ni de la Fumée, on peut dire que ses activités rebelles et son semblant d'intelligence sont partis en courant.

On découvre donc une Tally tellement stupide que ça finit par vous terrifier, mais aussi des artifices et des espoirs de plaire ridicules ; une toute autre personne à vrai dire.

Pour résumer brièvement les personnages, je dirai que chaque page que je tourne est une déception. C'est simple ; aucune émotion n'est retransmise, ce sont des personnages froids et nous n'arrivons pas à nous attacher à eux. Encore une fois, je me doute que ce soit fait exprès pour accentuer les caractéristiques typées des pretties...Mais je vous avoue que c'est dur de faire ce chemin avec eux.

Ensuite, c'est ennuyeux au possible ; on s'en doute, on le devine aisément. C'est tellement lent que ça paraît rapide, et inversement. Le tome un avait au moins de l'action et une certaine innovation, choses que ne possède pas cette suite.

Et cette fin... À s'en tirer les cheveux tant elle nous agace.

Ajoutez à cela les mêmes défauts d'impression et d'orthographe que dans le premier tome et nous sommes à notre comble !



J'ai l'espoir d'un troisième tome meilleur, vous savez ce que l'on dit à propos des seconds tomes : ils sont en toujours moins bons.



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Uglies

J'ai lu cette saga de romans quand j'étais au lycée (2009 c'est pas tout jeune). Et j'en gardais un bon souvenir. Après relecture, j'apprécie toujours autant cet univers, même si ça a un peu vieilli et qu'il pourrait ne pas plaire à tout le monde.



On se trouve dans un monde futuriste où la beauté est offerte aux adolescents de 16 ans suite à une Opération, qu'ils attendent avec impatience, pour les transformer de Uglies en Pretties. Obtenir un visage parfait et pouvoir faire la fête toutes les nuits... Mais à quel prix ? Tally rêve de cette opération, mais à cause d'une amie qui a pris la fuite, elle va devoir la suivre pour l'obtenir... C'est probablement l'un des premiers personnages gris que j'ai découvert : elle est un peu égoïste, jusqu'à ce qu'elle comprenne que cette beauté dont elle rêve n'est plus accessible. Elle est attachante à sa façon. Ce qui m'a marqué c'est l'univers : il mélange ce que l'on connaît sous forme de ruines toujours présentes et montrées comme le pire exemple de l'humanité, avec du nouveau. Les planches magnétiques en sont le parfait exemple (j'ai adoré cette idée). Toute la partie sur la "beauté" n'est pas forcément la plus palpitante, mais le fait de montrer ce que la beauté de notre époque est est plutôt bien fait. C'est vraiment super fluide et on enchaîne les pages sans les voir défiler. Une lecture sans prise de tête en tout cas pour moi.
Lien : https://ariverofbooks.blogsp..
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Uglies

Un conseil de lecture du professeur de français de mon fils qui est en 3ème. Je regarde la note dudit roman sur internet et cela me convainc. Je regarde sur le portail de la médiathèque, il apparait disponible... Parfait!!! Ne le trouvant pas dans les rayons, je demande à la documentaliste qui m'informe qu'ils ont dû le mettre au pilon tant il avait été emprunté et donc usé!!! Cette dernière info me met d'autant plus l'eau à la bouche! Je commande donc le livre...



Et je suis déçue! Le cadre est très long à se mettre en place. Des informations capitales sur le fonctionnement de cette société nous arrivent bien trop tardivement à mon sens. Il y a trop de descriptions qui doivent lasser bon nombre d'ados pour lesquels ce récit se destine. Il y a trop de scènes que je ne juge pas capitales au regard des réflexions qui peuvent surgir quant à la personnalité de Shai à la fin, au regard de ce que nous pourrions apprendre des Rouillés...

Certes, on a de l'action (et là on récupère l'ado qui aura pensé à abandonner le livre après une description du paysage) mais j'ai eu beaucoup de difficultés à me la représenter: les planches magnétiques, les aérocars, les gilets de sustentation.... Pourtant, je lis de la science-fiction assez régulièrement mais là, allez savoir pourquoi, je n'ai pas réussi à me figurer les choses...



Lirai-je la suite? Je ne sais pas encore... La fin nous laisse un peu dans l'attente; on a enfin eu des éléments intéressants. Mais tout cela sera-t-il repris dès le début du deuxième tome? N'aurai-je pas, de nouveau, deux cents pages à lire avant d'accrocher?
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