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Mon père pris son plaisir, qu'il ne trouvait plus dans la satisfaction de ses sens, à acquérir des vignes et entasser de l'argent. Le démon qui le tenait alors était sans nul doute plus abject que l'autre, car l'appétit de sentir à toujours quelque chose de plus sain, de moins sordide, que l'appétit de posséder, de dominer. (p.18)
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... il y a longtemps que je l'ai compris, l'ignorance est plus dangereuse qu'une grenade degoupillée.
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Postée en haut de la colline, la jeune fille contemple Cuzco. Le nombril du monde ! L'homme aux plumes rouges écarlates écarte fièrement les bras pour embrasser la totalité de la cité. Tout y est de pierres taillées, on aperçoit des bâtiments couverts d'or. La sueur du soleil, murmure Poma, impressionnée.
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– C'est que votre portrait ne ressemble pas du tout au modèle.

– L'important, ce n'est pas l'extérieur du modèle, mais de capter sa psyché.

– Je ne l'ai pas vu sa psyché. Mais, clairement, un portrait qui ne ressemble pas du tout au modèle... Quoique...vous me direz...

– Et vous ne trouvez pas que cette obsession pour l'apparence mènera Vienne à sa perte ?
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Mon prénom fond sur sa langue comme un des bonbons à la mûre que j'affectionne. Il le goûte, le savoure, le déguste, puis s'en délecte pour le laisser fondre dans sa bouche.
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Sans doute avais-je espéré que, de cette étrange manière, se dégagerait une vérité. Mais la vérité n’existait pas. Je n’avais que des morceaux épars et le fait même de les ordonner constituait déjà une fiction.
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Disons que le rêve est semblable à ce jeu de salon où l’on doit, sur la sellette, donner à deviner aux spectateurs un énoncé connu ou sa variante par le seul moyen d’une mise en scène muette. Que le rêve dispose de la parole n’y change rien, vu que pour l’inconscient elle n’est qu’un élément de mise en scène comme les autres.
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«  si jamais tu dois retomber amoureuse un jour, s’il te plaît, fais en sorte que ce soit de moi. »
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Il s'avère que la découverte de soi-même est un processus que chacun explore continuellement. On n'a jamais fini de grandir, on n'arrête jamais vraiment de se découvrir. 
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La vérité, s’il en a existé une, s’est effilochée dans le giron de la mer comme les algues qui se délitent au fil des courants.
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Il partirait un jour à la retraite : quelqu'un prendrait sa place et les gens continueraient à se faire du mal, à se flouer et s'entretuer.
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 Anonyme
Je ne suis qu un passager du temps qui a pris la lumière de tes yeux pour vehicule..
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Il arrive qu'un événement se fiche comme un clou dans le bois au cours d'une brève période détachée du flux de la vie. Ce point oriente ensuite tout l'espace environnant. C'est un centre qui, au moment où il se produit, ne prévient pas qu'il sera immuable.

[...] Il en est de même dans la vie des gens. Tu as été ce clou fiché dans mon temps.
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Le travail impose la fréquentation quotidienne d'individus que nous n'avons pas choisis.
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Le travail imposant au corps du travailleur une position précise.
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On peut se perdre en mer, mais on peut aussi s'y trouver... ou s'y retrouver.
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J'ai regardé le jardinier fourrager doucement la vase, prenant garde à ne pas effaroucher les carpes dont je voyais le dos argenté filer en zigzag de part et d'autre de l'épuisette. Le téléphone, qu'il a fini par repêcher, était dans un état pitoyable, ruisselant de boue humide et de filaments limoneux. Je l'ai saisi du bout des doigts, le laissant dégoutter loin de mes chaussures.



- Pas de chance, m'a dit le jardiner. Ça coûte un bras, ces trucs-là.



Il avait l'air étonné par mon absence de réaction. De fait, j'avais regardé l'appareil s'enfoncer dans le bassin sans esquisser un geste. Ce téléphone, c'était mon agenda « Héron & Fils », mon GPS, mon carnet d’adresses, le métronome de ma vie. C’était surtout le dernier objet qui me reliait à ma femme. L'eau venait de faire taire pour de bon sa voix sur le répondeur, effacé les imprécations qu’elle m’envoyait encore, de loin en loin, par voie électronique. L’eau avait été miséricordieuse.
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Nous vous considérons, cher monsieur Hartung, comme un camarade de combat pour lequel il est important, comme pour nous, de mettre un terme une fois pour toutes à cette autocongratulation suffisante à laquelle les Allemands de l'Ouest se livrent sur notre dos depuis des décennies.
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Je n’ai jamais autant désiré quelqu’un et je ne me suis jamais autant détesté pour ça
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Et on reste bien aligné du plus grand jusqu'au plus petit.



Montrez-moi vos mains, que je vois si elles sont suffisamment propres pour entrer dans l'église.
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