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EAN : 9782221084847
432 pages
Robert Laffont (11/05/2000)
3.47/5   155 notes
Résumé :
Le Ruisseau des Singes est un endroit magnifique situé dans une vallée au milieu de la montagne, près de Blida, en Algérie.
" Des centaines de petits singes adorables vivent dans cet endroit et viennent à la rencontre des visiteurs... C'était pour nous un véritable paradis.
" Si le comédien a choisi d'intituler ainsi le récit de sa vie, c'est parce qu'avant d'accéder à cet éden, il lui fallait parcourir des kilomètres en voiture avec ses parents, voy... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Avec "Le ruisseau des singes", Jean-Claude Brialy nous offre une autobiographie à l'image de l'homme qu'il était : élégant, pince-sans-rire, bon camarade. N'espérez pas des révélations croustillantes ou des piques envers tel ou tel artiste. Non Brialy avait la classe et ces mémoires n'en manquent pas. le parcours professionnel et les rencontres du patron du théatre "Marigny" font réver de Gabin à Truffaut, en passant par Piaf, Brel, Chabrol, Maria Callas, Marlène Dietrich, Cocteau, Jean Marais, Arletty, Romy Schneider, Alain Delon, Eric Rohmer etc... la liste est hallucinante. Ce grand amoureux du théatre et de Guitry en particulier, fut directeur du Festival d'Anjou, puis de Ramatuelle, raconte ces souvenirs avec délicatesse, humour. Chaque page montre aussi la chance de vivre pleinement de sa passion et j'avoue que cette ballade pleine d'anecdotes et de nostalgie est bien agréable à lire.
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Quand j'étais petite, j'étais "amoureuse" de deux acteurs Jean Marais et Jean Claude Brialy. Bon ben, on peut se tromper, quand on sait pas.
Il était donc naturel pour moi de lire cet autobio, tendre, drôle, charmante, complètement Brialy !
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Comme on peut se tromper! On ne connaît pas les gens jusqu'à ce qu'ils se racontent. J'imaginais Brialy égocentrique, exclusivement passionné par sa propre personne, bref: insupportable. Je me trompais lourdement. Brialy était un affectif hypersensible, un écorché vif et pudique, et son attention aux autres, la délicatesse pointilleuse, mais toujours bienveillante avec laquelle il décrit ses contemporains rendent son autobiographie captivante. On y apprend une foule de choses insolites, cocasses, et d'autant mieux préparées pour surprendre le lecteur qu'elles sont bien décrites. Car Brialy écrivait bien, et cela aussi, c'est une surprise. Je retiens les portraits psychologiquement déroutants de Pierre Brasseur, Roger Nimier ou Jean Gabin, ceux, touchants, de Marie Bell ou de Marlene Dietrich... Tout passionné de cinéma français du XXe siècle devrait se procurer Le Ruisseau des singes.
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J'ai toujours adoré cet homme, plutôt admiré sa prestance, sa facilité, sa faconde, sa gentillesse apparente. le récit qu'il nous livre est à son image, et nous ouvre les portes de quelques vedettes, amis, rencontres. On découvre son amour des autres, et on est conquis encore par celui qui fut pour moi l'un des meilleurs second rôles de notre cinéma.
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Quand Jean-Claude Brialy se raconte c'est pudique, sobre, humble. Il parle de lui, des monstres sacrés du cinéma qu'il a fréquenté, lui l'ami de tout le cinéma, homme sincère et tellement classe, tout comme l'est son écriture.
Le livre est également agrémenté de nombreuses photos de Monsieur Brialy avec de nombreux acteurs, Philippe Noiret, Brigitte Bardot, Jean Marais ou bien encore Josephine Baker, qu'il a cottoyé et apprécié, et qu'il nous fait découvrir.
Une très belle lecture
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Je suis né le 30 mars 1933. En Algérie, le printemps était tiède et doux, l'air était chargé de senteurs lourdes et sucrées. J'étais très laid, un véritable petit singe, avec une tête en forme de poire recouverte de cheveux noirs. Mes parents étaient tout de même fiers et contents d'avoir un garçon. La mode étant aux prénoms composés, ils m'appelèrent Jean-Claude
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Le producteur contacta Danielle Darieux, qui accepta de tourner ce rôle secondaire pour une somme modeste. Le jour où elle arriva, nous déjeunâmes ensemble avec Jean. Comme à son habitude, Jean avait commandé un plat léger, dans le genre boudin aux pommes, et son vin, un gros-plant. Nous étions en train de bavarder tous les trois lorsque, en plein milieu du repas, un assistant arriva en s'excusant d'exister. Prudemment il s'adressa d'abord à Danielle, lui dit qu'on avait besoin d'elle pour faire la première scène. Puis tout de suite, il s'adressa à Jean.
"Vous pouvez rester là, monsieur Gabin, vous avez le temps."
Alors Jean le fusilla du regard et lui lança :
"Quand Melle Darrieux fait son premier plan dans un film où je suis, Gabin est sur le plateau !"
Il se leva donc, abandonnant son assiette pour accompagner Danielle. Je les suivis un peu comme un enfant suivrait ses parents. Jean l'attendit, cigarette au bec, puis nous revînmes finir notre repas.
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La vision que l'on a de soi est toujours approximative : même si l'on a plus ou moins apprivoisé son physique, même si l'on veut bien se reconnaître quelques défauts et quelques qualités.
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La vraie raison de ma participation au film Le Puits aux trois vérités, independamment du fait qu’Henri Jeanson,le magnifique dialoguiste d’Hotel du Nord,avait écrit,la aussi,un dialogue très serré, très beau,était la présence de Michèle Morgan.Comme
tous les garçons,j’étais amoureux d’elle.Elle était la plus grande vedette du cinéma francais et,malheureusement,sans doute la plus sage! Elle symbolisait la tranquillité,la beauté,elle était rassurante et lumineuse,aussi belle à l’intérieur qu’à l’extérieur.J’avais vu tous ses films et au moins cinq fois La Symphonie pastorale.
Je me souviens que Michèle avait découvert l’écologie,la phytothérapie et les médecines douces bien avant l’heure!Elle avait installé dans sa loge de cinéma,à Boullogne-Billancourt,une véritable pharmacie.Elle se servait d’une bombe à oxygène pour respirer,de temps en temps,un peu d’air pur avec un masque.Dans sa loge,elle avait des herbes, des tisanes,elle avait de tout.Il suffisait de lui dire:,elle sortait la racine,la fleur ou la poudre magique de ses tiroirs!Quand je rencontrai Michèle,elle venait de perdre Henri Vidal six mois plus tôt.Il avait été le grand amour de sa vie.Ce garçon turbulent,qui fréquenta les bordels,abusa d’alcools et de drogue et fit les quatre cents coups,avait un charme inouïe.Robert D’Alban partageait, d’alleurs,son goût pour la vie tumultueuse. c’était un peu Don Juan et Sganarelle. Le second suivait l’autre partout,îl était sa conscience.D’Alban lui faisait parfois la moraleMais Henri donnait l’impression de courir au suicide. Il se jetait à corps perdu dans toutes sortes de folles aventures.Si bien qu’on le découvrit un jour,dans un hôtel,mort d’une crise cardiaque.
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Edith et ses amants, c'était un sacré roman ! elle les quittait toujours parce qu'elle ne supportait pas d'être abandonnée. Comme cadeau d'adieu, elle leur offrait une montre Cartier. Un jour, elle invita tous ses anciens fiancés à déjeuner et ils eurent l'élégance et l'humour d'être tous présents ! Au dessert, pour s'amuser, elle demanda l'heure. Ils avaient tous la même montre !
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Vidéo de Jean-Claude Brialy
Jean-Claude Brialy - On n'est pas couché 18 novembre 2006.
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