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Commissaire Erik Winter tome 2 sur 12

Anna Gibson (Traducteur)
EAN : 9782264050618
528 pages
10-18 (01/10/2009)
3.47/5   124 notes
Résumé :
La canicule produit de drôles d'effets à Gôteborg en cette fin d'été. Tensions exacerbées, violences, affrontements quotidiens dans les rues, la ville est en ébullition. Quant au commissaire Erik Winter, il se laisse pousser les cheveux, fait du vélo et se baigne chaque jour dans la mer, en se demandant combien de temps encore il pourra résister aux pressions d'Angela, qui menacent durement sa vocation de dandy célibataire. Puis, une nuit, le corps d'une inconnue es... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Eté caniculaire à Göteborg, fin des années 90. Une petite fille est seule avec sa mère dans une voiture, une mère inquiète qui lui ordonne de se coucher sous la banquette et de ne pas faire de bruit. Bientôt, la voiture démarre, des hommes se jettent à l'arrière, coups de feu.
On retrouve le corps de la mère quelques jours plus tard aux abords d'un lac.
Le commissaire Winter et son équipe découvrent très vite, à l'autopsie, que cette femme a eu un enfant, et que cet enfant doit bien être quelque part, sans doute seul et en danger. L'enquête commence.

Les cent premières pages campent la situation, les personnages, on navigue entre Winter et ses problèmes personnels, sa collègue Aneta Djanali victime d'un acte raciste et la petite fille, séquestrée.
Puis, comme l'enquête piétine, nous aussi. La lecture n'est pas désagréable, c'est bien écrit, mais il faut bien avouer qu'il ne se passe pas grand chose... et on a tendance à oublier qu'on est en train de lire un roman policier.
Arrivé aux cents dernières pages, on admet que tout va se jouer maintenant, bientôt, forcément, mais la lassitude prend le pas sur la surprise, c'est dommage.
Certaines pistes de l'intrigue sont oubliées, le tout est un peu flou.

Mais il y a une belle évocation de la Suède et surtout du Danemark, avec cet oeil critique de son voisin suédois.
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L'intrigue de Un cri si lointain est complexe, mêlant plusieurs histoires qui ne semblent posséder aucun lien entre elles. Fin de l'été. La canicule s'est abattue sur Goteborg,produisant des effets pervers sur la population: tensions, affrontements , violences sont devenues le lot quotidien d'une ville en ébullition. L'inspectrice Aneta Djanali se fait agresser, apparemment en raison de la couleur de sa peau. On comprend qu'il est sans doute arrivé quelque chose à une jeune mère et à sa fille.
Aussi, quand  le corps d'une femme inconnue est découvert sur les bords d'un lac des environs, avec pour seul indice qu'elle a un jour donné la vie, on ne peut s'empêcher d'établir un lien entre les deux affaires, bien qu'aucun indice ne vienne étayer cette hypothèse. de fait, le commissaire et son équipe pataugent littéralement dans la choucroute: aucune piste, aucun témoignage.
Mais un jour, une voisine de la jeune femme disparue, une dame âgée toute timide et d'apparence insignifiante, n'ayant pas aperçu sa jeune voisine depuis quelques temps, se décide à écrire à la police. Un nom, une adresse, et l'enquête est relancée. Petit à petit, les indices font surface redonnant courage à l 'équipe d'enquêteurs qui parvient à établir des connexions avec une affaire vieille de 25 années et avec le Danemark. Malgré tout, l'enquête sera longue et éprouvante, surtout dans l'ambiance survoltée qui continue de transformer la ville en un immense champ de bataille: détournement de bus, fusillade, bagarres...On n'a jamais vu ça !!
L'enquête: comme dans de nombreux polars, surtout scandinaves, l'histoire est racontée du point de vue de l'enquêteur, ce qui permet au lecteur d'assister à toutes les étapes de l'enquête, les investigations, les recherches d'indices, les perquisitions, les interrogatoires, mais aussi ce que je considère comme la partie la plus passionnante: les séances de briefing, lorsque toute l'équipe, ou en tout cas certains membres, se réunit pour analyser les indices et explorer les différentes pistes; comme dans cet extrait où Winter discute avec son supérieur: "Un lieu est rarement choisi au hasard. On l'a souvent constaté. le meurtrier le choisit. Surtout dans un cas comme...celui-ci. -Je suis d'accord. Je crois. -Nous devons nous demander pourquoi elle a été retrouvée à cet endroit précis. Au bord du lac. A cette extrémité du lac." (Page 120)...
Le commissaire Winter essaie de comprendre ce qui s'est passé en reconstituant les faits, partageant ses interrogations avec son fidèle ami, j'ai nommé le lecteur : "Aurais-tu fait ça si tu avais tué quelqu'un, Winter? Aurais-tu pris la direction du lac? Pourquoi avait-on laissé le corps à cet endroit? Combien de nos criminels connus aiment à étrangler leurs victimes? Ont-ils des lieux favoris? Que savons-nous de cet endroit?" (Page 68).

Un cri si lointain est un polar solide, lourd, sombre...comme le cri du mal qui sourd des profondeurs de la terre, qui remontent des abysses de l'océan, qui descend des abîmes insondables des cieux qui nous entourent...comme une bête tapie dans l'ombre guettant sa proie inlassablement. L'intrigue, malgré la complexité de ses ramifications, est bien ficelée.
Les personnages ne sont pas du tout superficiels; d'ailleurs rien chez Ake Edwardson n'est superficiel. Certes, ils ont leur rôle à jouer dans l'histoire (après tout, ils ne sont que des personnages de fiction), mais ils ont leur propre vie professionnelle et personnelle, cette vie qui leur donne de l'épaisseur, de la profondeur.
Quant à l'ambiance, l'impression de lourdeur due à la canicule qui ne semble pas naturelle, jumelée à l'enquête qui s'enlise, est relayée par la sensation que quelque chose de mauvais agit à l'insu de tous; qu'il y a des remous en souterrain, des remous qui émergeront un jour et qu'il faudra alors affronter. Car la fuite ne sera pas de mise. La fuite n'apparaît jamais comme une solution viable dans les romans d'Edwardson. Bien au contraire !!
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Un cri si lointain de Ake Edwardson, 10/18
Dans une atmosphère totalement inhabituelle en Suède : la canicule, une jeune femme est retrouvée assassinée. le commissaire Erik Winter, déjà rendu célèbre par une précédente enquête, est chargé de l'affaire. Cependant, le temps passe et l'identité de la victime n'est toujours pas découverte. Qui est cette femme? Où est passé son enfant? Comment pouvait-elle vivre dans une si complète solitude? Personne ne semblait la connaître. Et pourquoi a-t-elle été tuée?
Je crois que je tiens là, mon nouveau Millénium.
Qu'avons-nous?
- Un commissaire de police plutôt sexy, affublé de costumes de marque, adorant le jazz et découvrant le rock en se laissant pousser les cheveux. Obnubilé par ses enquêtes. Un héros à fort potentiel comme Mikael.
- Une série, car le commissaire Erik Winter est déjà le héros de 4 livres, celui-ci étant le second de la série (Danse avec l'ange, Un cri si lointain, Ombre et soleil, Je voudrais que cela ne finisse jamais).
- Un crime mêlant présent et passé. Que s'est-il réellement passé au Danemark, il y a 25 ans?
- Un suspens à couper le souffle. Qui est cette petite fille qui parle dans certains chapitres? L'auteur éprouve un malin plaisir à nous tromper, nous induire en erreur pour mieux nous surprendre.
Quelques petites critiques cependant, la fin est trop rapiiiiiiiiiiide, il manque quelques explications (présentes dans le tome suivant?). Mon autre critique tient peut-être à la traduction, les dialogues omettent souvent de préciser qui parle et souvent je perdais le fil et ne savais plus qui disait quoi, ce n'est pas gênant pour la compréhension, mais ça m'a énervée 2 ou 3 fois.
Je vous conseille vraiment ce polar, quant à moi, je vais acheter les autres tomes!
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Ce roman est dense et demande beaucoup de concentration.
Deux histoires s'entremêlent.
Dans un premier temps, on comprend qu'il arrive quelque chose à une femme et à la petite fille qui l'accompagne.
Puis un cadavre de femme est découvert dans les environs de Göteborg. On fait le lien entre les deux. Des passages narratifs du point de vue de la petite fille s'insèrent régulièrement, amis j'ai eu du mal, pendant un certains temps, à les insérer dans la chronologie des événements.

L'affaire est prise en charge par le commissaire Erik Winter. Une apparence de rocker cet été-là, alors qu'il a habituellement une carapace: un uniforme de travail constitué de coûteux costumes de marques.

Pendant des semaines, Erik Winter et son équipe pataugent. La morte reste inconnue, aucune trace de sa fille. Comment peut-on vivre aujourd'hui avec une enfant, et disparaitre sans que personne ne s'inquiète?
Jusqu'à ce qu'une voisine écrive timidement à la police pour signaler qu'elle ne voyait plus la jeune dame blonde et sa fillette...

Un nom, puis une adresse relancent l'affaire...
Petit à petit, les indices arrivent, les enquêteurs reprennent espoir, et la connexion se fait...
...avec une affaire si lointaine, vieille de 25 ans...
...avec le Danemark...
...avec la disparition d'une jeune femme qui laissait déjà une fillette derrière elle, dans les mêmes circonstances...
Mais quelles circonstances?

L'enquête est longue et éprouvante pour toute l'équipe.

Ce roman dresse en même temps le portrait d'une Suède hors des sentiers battus. Un livre lourd, dense, mais qui nous tient en haleine tend on a hâte de savoir ce qui est arrivé à la fillette.
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C'est dans une Suède gangrenée par la violence, le racisme et la montée en force de groupes de motards criminalisés que l'auteur a choisi de situer cette intrigue policière qui se développe lentement pour aboutir à une fin un peu simple, trop facile dans un sens, un genre de queue de poisson assez décevant. Pourtant le commissaire Winter est plutôt sympathique, ses méthodes en valent bien d'autres, il adhère bien au travail d'équipe et sa vie personnelle, bien qu'elle ne soit pas nécessairement au beau fixe, n'est pas si mal foutue non plus. L'écriture est simple mais les dialogues vivants. Au total je n'ai pas trouvé ce roman mauvais, mais finalement assez fade!
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Winter en avait assez entendu pour savoir qu'il y avait dans le bus un homme aux abois qui avait choisi...alors qu'il n'avait plus le choix. Winter devina que c'était encore quelqu'un qui n'était pas le bienvenu en Suède. Un homme qui s'apprêtait à repartir en orbite autour du monde-à supposer qu'il vive assez longtemps pour cela-, encore un réfugié de l'espace, l'un de ces individus sans patrie tournant autour de la planète à bord de bateaux rouillés qui n'accostaient jamais, à bord de fourgons à bestiaux cahotant dans les marécages et les déserts du monde sans jamais s'arrêter dans une oasis. Il va peut être se tuer et tuer le garçon, pensa Winter. Ca s'est déjà vu
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Il s'allongea sur le matelas pneumatique à moitié dégonflé. Il sentait les veines du plancher contre son dos. Peut-être était-ce de l'air ancien, dans le matelas. Peut-être était-il allongé sur un peu d'air de son enfance. Du moins, ça sentait l'enfance là-dedans, une odeur sèche et faible, impossible à oublier. Transparente, pourtant perceptible.
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[...] Une fois dehors, il inspira l'air du soir. Une odeur de sel, et de sable qui aurait cuit au four pendant des mois. Ce n'est pas une odeur nordique, pensa-t-il. Du moins pas à cette époque de l'année. Que vont dire les touristes ? Ce n'est pas ça qu'ils viennent chercher ici. Et moi, j'en ai assez de cette chaleur, parce que je suis suédois. Je veux être un suédois fort tourné vers l'avenir. J'en ai marre de cette violence. Cette ville n'a pas une infrastructure adaptée à la violence, contrairement à d'autres, où l'on n'est pas spécialement surpris quand les gens se montrent moins bons qu'on ne l'espérait ...
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Jusqu'où pouvait aller la solitude ? Comment une mère et sa fille pouvaient disparaître sans manquer a qui que ce soit ? Comment était-ce possible ? Winter trimbala cette pensée d'une pièce à une autre. Des pièces saturées d'un chagrin muet.
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Puis il n'y avait plus eu de questions. Le coucou chantait. Il la tenait entre ses mains.
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Videos de Åke Edwardson (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Åke Edwardson
Bande annonce de la série Kommissarie Winter, adaptée de la série littéraire d’Åke Edwardson, le Commissaire Winter est un des personnages les plus connus de la littérature nordique.
Dans la catégorie : Littérature suédoiseVoir plus
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