AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,18

sur 1970 notes
De mon enfance au Brésil et les soirées passées devant les novelas, je garde la capacité de m'immerger dans les sagas familiales sud-américaines avec un naturel déconcertant.

Ouvrir un livre d'Isabel Allende c'est devoir faire abstraction du monde extérieur et partir loin, vers les cordillères du Chili. C'est accepter un univers qui va au-delà de l'entendement occidental. C'est laisser de côté discernement et jugement car dans ces pages on trouvera un divertissant portrait bourré de spiritualité et de l'essence de ces contrées lointaines.

Car chez Isabel comme chez Garcia Marquez ou Pontes Peebles, la conception des personnages est complètement unique et chargée d'une originalité inimitable.

Grâce à un humour totalement hors-norme et une écriture subtile et elliptique elle fait croiser le destin de deux familles.Elle décrit avec désinvolture des pouvoirs extralucides, des séances de spiritisme mais plus sérieusement, la lutte qui oppose paysans et seigneurs.
La romancière aborde des faits graves comme légers sur le même ton à l'ironie désenchantée. La faculté de « relativiser » est une seconde nature propre aux personnages reproduits.
Sur trois générations les membres de la famille sont tous très extravagants, de la brebis galeuse au sénateur du parti conservateur, des soirées littéraires aux oeuvres de bienfaisance, l'ambiance est fantasque. L'écriture devient alors encore plus chaleureuse et impertinente et l'imagination débordante…

Pour contraster avec la pseudo-légèreté de la première partie, Isabel Allende nous livre dans la dernière partie un accablant portrait du putsch et de l'instauration de la dictature militaire. L'horreur de la violence, de la torture, des disparitions qui ont tâché à jamais les mémoires des habitants, ce pan de l'histoire est évoqué librement. Sa prise de position est féroce de vérité.

Très fort pour un premier roman !


Commenter  J’apprécie          220
J'avais lu « La maison aux esprits » lors de sa parution et en gardais le souvenir d'une lecture agréable. le challenge « Solidaire 2023 » était donc l'occasion idéale pour relire ce roman et se replonger dans cette saga familiale qui se déroule dans un pays d'Amérique Latine qui ressemble fort au Chili natal d'Isabel Allende.

Du début du 20e siècle au début des années 1970 nous voici donc au sein de la famille Trueba que nous allons suivre sur 4 générations. C'est autour du couple Clara / Estaban que s'articule le récit. Tout les oppose. Elle est lunaire, lui est terrien. Elle est sociale, lui est libéral. Elle est aimée de tous, il est craint de tous.

À travers leur histoire c'est l'évolution économique, sociale, politique d'un pays qui défile, vu principalement par la lorgnette d'une classe bourgeoise dominante. Vivants dans la capitale mais ayant hérités d'une grande propriété agricole, Esteban et sa femme sont néanmoins au coeur de tout ce qui fait la vie de ce pays. Une famille où extravagance et conformisme se côtoient tranquillement, portée par l'évolution d'un siècle où tout est chamboulé.

Cette seconde lecture de ce roman a été pour moi une redécouverte totale tant rapidement j'ai réalisé que mon souvenir en était très diffus et tenait principalement en les capacités de médium de Clara et le souffle final. Si le premier tiers m'a à nouveau séduite par la découverte des protagonistes, l'ambiance entre réalisme et fantastique (très légèrement), l'histoire que l'on pressent (notamment parce que l'auteure distille des informations sur le destin de ses personnages, comme un écho aux prémonitions de Clara), le second tiers m'a parfois ennuyée par le manque d'action, l'apparition ou l'accent mis sur de nouveaux caractères auxquels je n'ai pas réussi à m'attacher. Mais c'était avant que le dernier tiers ne me réveille et ne me rappelle pourquoi j'avais ce bon souvenir de lecture de ce roman : un dernier tiers où (enfin) l'histoire rencontre l'Histoire dans un souffle épique, un rythme qui s'accélère pour aboutir à un final poignant.

Le style paraît aujourd'hui un peu daté. le texte est dense, avec peu de dialogue. Une écriture qui s'inscrit dans le réalisme de la littérature d'Amérique du Sud. le récit est majoritairement à la troisième personne, fait par un témoin, laissant parfois le lecteur spectateur et freinant, me semble-t-il, la capacité à être en empathie avec les personnages. de temps en temps surgit la parole directe d'Esteban à la première personne, dans une intention pas toujours claire. le vocabulaire est riche. La plume se laisse parfois aller à des élans poétiques et une note de surnaturel légère et presque...naturelle.

Si je n'ai pas réussi à m'attacher à tous les personnages, j'ai particulièrement aimé Clara pour son mélange étonnant de détachement pour les choses matérielles, son bon sens et sa relation avec les esprits, et sa petite-fille Alba, symbole d'une jeunesse révoltée et sacrifiée. C'est avant tout un roman qui met en avant les femmes de toutes conditions, et dans lequel rares sont les hommes présentés sous un angle positif. Ils sont même parfois proche de la caricature (Esteban, mélange de passion méditerranéenne et sud-américaine, la rivalité entre les frères, le « noble » français opportuniste, le Robin des Bois).

Au final le sentiment global reste positif, les 100 dernières pages justifiant les 400 précédentes, malgré le sentiment de longueur pour certains passages. Et c'est dans ces dernières pages que j'ai retrouvé ce souffle historique dont j'avais le souvenir.
Commenter  J’apprécie          214
Isabel Allende renoue avec la tradition du grand roman familial sur quatre générations croisant amours et violence, passions et renoncements, prospérité et sacrifices tissant sa trame entre réalisme et fantastique. Une marche en avant sans que L Histoire ne vienne entraver durablement le cours des choses jusqu'aux années soixante-dix.
Dans un Chili jamais nommé un patriarche orgueilleux, Esteban Trueba fonde à la sueur de son front une hacienda prospère. Son union avec une fille de la bourgeoisie sera l'élément fondateur de la dynastie. le couple partage son temps entre la propriété rurale et la capitale. Il n'est pas mariage plus dissemblable que le sanguin et violent Esteban avec la douce Clara s'adonnant au spiritisme. Un homme où la colère ne se voit opposer que le silence, le mutisme ou l'évasion de ses proches. Un roman aux personnages forts, en décalage avec leur environnement ou a contrario caisse de résonance d'une époque. Sa petite fille Alba, sa préférée, la narratrice, portera témoignage de cette ascension et de sa décadence.
Le roman est aux antipodes d'une reconstitution historique. L'espace et le temps sont flous. Peu de repères géographiques ou chronologiques précis, voire anachronisme comme le séisme et le tsunami par exemple. Les personnalités connues ne sont pas désignées bien qu'elles soient présentes, le Poète, le chanteur aux doigts coupés, le Président. La tentation de représenter le réel n'est pas le projet de l'auteur. Il s'agit plus d'une relecture de l'histoire familiale teintée d'imaginaire, d'idéalisme ou de mysticisme. Un univers où les soeurs et les épouses restent cantonnées sans appétence particulière à la maison ou aux bonnes oeuvres. La jeune Alba sera la première à s'engager pleinement. le sénateur Trueba comme les conservateurs évoquent avec condescendance l' « aspect magique» des choses, l'ADN dirait-on aujourd'hui, de ce peuple. Un peuple qui aurait besoin plus que tout de chants, de rites et de symboles. Quelle part de vérité ? Quel déni pour un peuple qui aspire à changer son quotidien ?
Seule la dernière partie consacrée à la fin du Président, au putsch militaire, et à la répression brutale marquent une rupture et un changement de ton. L'Histoire de ces années-là est un point de non-retour pour la famille. A l'espoir d'un monde meilleur succèdent les morts, la torture ou l'exil.
On est surpris, bousculé ou enchanté, par l'imaginaire saisissant de ce roman. Pour moi plus encore j'ai apprécié le mélange des genres qui capte l'indicible et le beau témoignage sur un pays et des personnages attachants.


Commenter  J’apprécie          210
Ce roman est d'une grande richesse d'écriture : chaque personnage est décrit dans son environnement, nous visitons les lieux, faisons connaissance de chacun d'eux dans une écriture fluide et pas rébarbatif, comme c'est parfois le cas quand l'histoire se met en place, le lecteur plonge totalement dans le récit.
Nous assistons à la construction du domaine d'Esteban qui va devenir le décor d'une saga familiale peu commune, en effet, dans cette famille les esprits cotoient les vivants et le personnage de Clara, de part sa voyance, donne beaucoup de charme à cette lecture.
Les années passent, les enfants grandissent, la vie apporte ses joies et ses peines...
En arrière plan, nous assistons au changement politique du pays mais cela reste discret, le sujet principal est la famille Trueba, sauf pour la dernière partie du livre où la nouvelle politique est plus abordée car elle a une influence sur cette famille qui a bien changé après la mort de Clara, notre voyante.
J'avais déja lu cette auteur avec "fille de destin", cette lecture m'avait moins emballée que "la maison aux esprits", sans la lecture commune à laquel je participe, je n'aurai, peut être pas réouvert un livre de l'auteur, et cela aurait été dommage car j'ai adoré cette saga.
Commenter  J’apprécie          200
Quel roman ! Au confins du réalisme magique, de la saga familiale, de l'oeuvre universelle et du document historique (il est évidemment question du coup d'Etat de 1973 au Chili qui renversa le gouvernement socialiste d'Allende - grand-père de qui vous savez). Quelques clins d'oeil soulignent la parenté avec "Cent ans de solitude", une autre grande oeuvre étiquetée "réalisme magique" (et tout aussi recommandable) . Ainsi, Clara prend toujours bien soin de nommer ses enfants ou petits enfants différemment au prétexte qu'on finit sans cela par s'y perdre (une impression ressentie par tout lecteur confronté à la formidable généalogie de la famille Buendia... ;-)

Pour ne rien gâcher, c'est la régalade au niveau formel. Les tons varient (enchanteur notamment au début, mordant dès qu'il est question de politique) même si l'ensemble, guidé par le souffle de l'Histoire, chemine vers un ton moins léger et autrement plus dramatique sur le dernier tiers.
Commenter  J’apprécie          200
Allende Isabelle
La maison aux esprits
Un livre qui vous prend dès les premières pages. Pour mieux expliquer cela je préfère mettre le quatrième de couverture.
C'est une grande saga familiale dans une contrée qui ressemble à s'y méprendre au Chili. Entre les différentes générations, entre la branche des maîtres et des bâtards, entre le patriarche, les femmes de la maison, les domestiques, les paysans du domaine, se nouent et se dénouent des relations marquées par l'absolu de l'amour. La familiarité de la mort, la folie douce ou bestiale des uns et des autres, qui reflètent et résument les vicissitudes d'un pays passé, en quelques décennies, des rythmes ruraux et des traditions paysannes aux affrontements fratricides et à la férocité des tyrannies modernes.
Une histoire, une saga d'une famille où les femmes ont beaucoup de place. C'est très agréable à lire, on dirait par moment un conte, à d'autres plus tragiques, et parfois surnaturel.
Un excellent moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          180
Emouvant et captivant.

La maison aux esprits nous raconte une saga familiale en amérique latine (très probablement le Chili). Famille dans laquelle le lecteur est immédiatement intégré, immergé.

De générations en générations, nous suivons les tourments de cette famille, entre joies et drames, et il faut dire que les drames seront nombreux.

C'est un des protagonistes qui nous racontent cette histoire. Esteban Trueba.
Esteban grandit dans la pauvreté suite à la faillite de l'affaire de son père. Il est volontaire, courageux et décide qu'il se sortira de cette misère et qu'il deviendra riche.
Il est follement amoureux de Rosa del Valle et souhaite lui offrir le meilleur.
Pour cela, il part dans les mines d'or pour se construire un pécule dans l'objectif de revenir riche et d'épouser Rosa.

Je n'en dirais pas plus sur l'histoire pour ne pas dévoiler les évènements qui vont construire et déconstruire cette famille.

Les personnages sont attachants, solaires, comportant chacun une part d'extravagance pour le meilleur et pour le pire.

Le personnage de Clara, personnage central de cette épopée familiale guide cette famille entre désaccords et réconciliations. Dotée d'une sensibilité extrème elle est capable de dialoguer avec les esprits, faire tourner les tables et est douée de prémonitions.

Elle sait temporiser les excès d'Esteban dont le caractère colérique se développe autant que sa fortune jusqu'à devenir un être dur, violent, aux émotions enfouies au plus profond de son être.

Esteban vieillit, est confronté aux arguments de ses enfants et petits enfants, mais il reste intangible et ne remet aucunement en cause ses principes et ses opinions. Il reste ancré et ne comprend pas que le monde évolue inéluctablement. Jusqu'à en payer le prix fort !

Isabel Allende nous parle d'amour, de filiation, de violence, de politique, de racisme et d'intolérance.
A travers cette famille, c'est l'histoire d'un pays en proie aux excès que l'autrice nous raconte.

La grande histoire, l'hsitoire familiale très réalise et une touche de fantastique font de cette oeuvre une grande réussite.

J'ai découvert cette autrice gràce au challenge solidaire : alors un grand merci pour cette découverte.







Commenter  J’apprécie          170
Voilà une saga familiale pas comme les autres, où l'auteure oscille entre le roman fantastique et le roman historique. Ou je devrais plutôt écrire qu'Isabel Allende commence son roman en posant les bases fantastiques, dans la maison de la famille del Valle où Clara, la petite dernière, jouit de pouvoirs surnaturels tels que la faculté de déplacer des objets sans les toucher ou de voir les événements avant qu'ils n'arrivent. Mais par la suite, cet aspect fantastique intervient de manière plus ponctuelle et sans apporter grand-chose au roman, qui, vers la fin, prend vraiment des allures de roman historique car Isabel Allende y évoque, sans pourtant jamais donner les noms des personnages historiques, mais les références sont assez claires pour qu'on le comprenne, la dictature militaire au Chili dans les années 70 et toutes les exactions qui y ont été liées. J'aurais préféré que l'auteure fasse le choix d'exploiter davantage le fantastique, ou qu'elle soit davantage dans le roman historique dès le départ, parce que je ne me suis pas vraiment retrouvée dans le mélange des genres, et j'ai trouvé le roman très long et ennuyeux par moments.
Commenter  J’apprécie          161
Une saga familiale chilienne que l'on ne présente plus.
Une allégorie du destin du Chili à travers le prisme d'une famille aisée sur plusieurs générations.

J'avais lu ce roman au moment de la sortie du film de Bille August en 1993. Si je me souviens de quelques images de Glenn Close, Meryl Streep et Jeremy Irons, rien ne m'apparaissait plus concernant le bouquin. A la faveur d'une proposition de lecture commune, j'ai décidé de relire l'ouvrage.
Et je ressors mitigée, surtout parce que je ne sais que penser.

D'un côté, j'ai beaucoup aimé le style d'Isabel Allende ; d'un autre, j'ai lu cette brique avec le sentiment d'être spectatrice tout du long.
Pour le style, j'ai beaucoup aimé cette coexistence entre le réalisme magique, qui donne les cheveux verts et fait bouger les salières, et le réalisme brut quand on parle tremblements de terre, coup d'état et exactions militaires. de même, cette façon de glisser, avec l'air de ne pas y toucher, des informations sur le futur des personnages, nous poussant à vouloir découvrir ce qui les amènera à ce moment-là, m'a titillée tout au long de ma lecture. Je me suis amusée à pointer ces moments annoncés au moment où ils se produisaient. Enfin, le fait que la narration, à certains moments, basculait à la première personne, dans la bouche d'Esteban Trueba, alors nonagénaire, a contribué également à maintenir mon intérêt jusqu'au bout. Etonnamment, j'ai trouvé beaucoup d'humour sous la plume de l'autrice comme des moyens de lisser la férocité de certains moments ou d'alléger l'ensemble.

Par contre, à aucun moment je ne suis complètement rentrée dans l'intrigue. Alors qu'il arrivait parfois des choses assez atroces aux personnages, je n'ai jamais transi, je n'ai pas ressenti d'émotion particulière. Ce que j'ai déploré tout au long de ma lecture car j'aurais voulu ressentir la passion de certains et la détresse d'autres. Je ne saurais expliquer pourquoi je suis restée assez en retrait de l'intrigue elle-même. Pourtant, l'ensemble tient bien la route, les messages à faire passer passent bien, les personnages ont suffisamment d'épaisseur. Il se passe des trucs dans ce bouquin, c'est indéniable. Que ce soit cette peinture d'une société chilienne clairement divisée entre les pauvres et les autres, cette indolence quasi naïve avec laquelle les nantis mènent leur monde en totale déconnexion avec la réalité de ceux qui triment et cette arrogance teintée de nonchalance qui les conduira tous au désastre… tout est là, bien décrit, bien présent, bien ancré. Et les personnages incarnent bien toutes ces facettes. Mais voilà, ça n'a pas pris.

Ce fut donc une lecture agréable, que j'ai lu plus lentement que la moyenne car je n'avais pas cette envie irrésistible de poursuivre les aventures des personnages dès que j'avais 5 minutes, et qui ne m'a pas emportée et ne m'a pas fait ressentir grand-chose. Je crois comprendre pourquoi je ne me souvenais pas de cette lecture faite il y a une trentaine d'années…
Commenter  J’apprécie          161
Dans un pays d'Amérique du Sud jamais nommé mais qui ressemble diablement au Chili, Isabel Allende nous fait vivre l'histoire mouvementée de la famille del Valle - Trueba sur trois générations.

J'ai eu au départ un peu de mal à rentrer dans ce texte très dense, cette écriture foisonnante, et puis je me suis laissée porter par cette saga familiale, ces tranches de vie étroitement mêlées aux soubresauts de l'histoire chilienne.

C'est une histoire aux multiples personnages qui s'aiment, se haïssent, se déchirent ou se soutiennent ; des portraits hauts en couleurs, du terrible Esteban Trueba et ses colères homériques à l'évanescente et fantasque Clara, sa femme, aux dons surnaturels. Un récit plein de vie, de détails pittoresques et souvent drôles, mais qui flirte aussi avec le tragique et un fantastique parfaitement intégré à l'histoire et qui se fait moins présent avec la disparition de Clara et surtout avec la montée de la dictature. le roman devient alors beaucoup plus dramatique.

L'auteure, Isabel Allende, est la nièce de Salvador Allende, président du Chili démocratiquement élu et renversé et tué par un putsch militaire en 1973. Totalement intégré à la fresque romanesque, le récit de la lente décomposition du pays et de l'avènement de la dictature Pinochet est très émouvant.

Un roman foisonnant que j'ai mis du temps à lire mais dont on sort assez bluffé par le mélange des genres et la maîtrise du récit . Une belle découverte.
Commenter  J’apprécie          160




Lecteurs (5527) Voir plus



Quiz Voir plus

Les classiques de la littérature sud-américaine

Quel est l'écrivain colombien associé au "réalisme magique"

Gabriel Garcia Marquez
Luis Sepulveda
Alvaro Mutis
Santiago Gamboa

10 questions
371 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature sud-américaine , latino-américain , amérique du sudCréer un quiz sur ce livre

{* *}