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EAN : 9782246862666
126 pages
Grasset (06/01/2021)
3.5/5   8 notes
Résumé :
« Il m’arrive encore de me demander qui je suis, après tant d’années, mais je sais bien d’où je viens. Il me suffit d’attraper un avion à Orly et de retrouver une heure et demie plus tard la Corse pour avoir la certitude de toucher à mes origines. Comme si cette île m’avait défini avant même que je ne me soucie de le faire. »

Pour beaucoup, « le pays de l’enfance » est un monde fait de souvenirs idéalisés. Pour Claude Arnaud, descendant des Zuccar... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Le mal des ruines est un chant d'amour à la Corse, à sa beauté.
C'est la nostalgie de l'enfance et des vacances en toute liberté dans la nature.
C'est un immense chant de vie, de cette vie de sensations, de bonheurs simples, odeurs du maquis , goût des fruits cueillis dans les arbres, la vie ici et maintenant qui s'offre à la contemplation par la diversité de ses paysages.
C'est aussi l'histoire d'une terre rude avec la violence de son climat, de ses habitants, de ses sentiments.
C'est un retour aux racines, à ces ancêtres qui se rappellent à nous à travers leurs villages, leurs maisons, les objets préservés.
J'ai été très sensible à ce livre qui n'est pas sans me rappeler « le soleil des Scorta » de Laurent Gaudé à propos de ces pays où l'on pense beaucoup moins que l'on ne ressent. C'est l'histoire d'une famille avec ses joies, ses peines, ses deuils, Claude Arnaud n'a pas été épargné. Une histoire qui rappellera à beaucoup ces vacances où l'on abandonnait la morosité de la ville et les livres pour devenir vivants l'espace d'un été la campagne.
Une bien belle vision de la Corse.
Merci aux éditions Grasset
#Le mal des ruines#NetGalleyFrance
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Comment vivre avec la Corse dans le coeur et rester libre ? C'est la question redoutable que pose Claude Arnaud. Loin d'un plaidoyer pour l'esprit corse ou d'une sorte de guide littéraire de l'île, ce livre est une quête d'identité.

Il raille le réflexe corse qui consiste à magnifie son île pour mieux ancrer sa singularité face au reste du monte. Mais cette allégeance symbolique a son prix.

« L'identité est un feuilleté. »

L'auteur est Corse parce qu'il y a vécu ses étés d'enfance, parce que sa famille est celle des Zuccarelli et que cette famille est ancrée ici à double titre : maudite par un prêtre assassiné et engagée politiquement dans la vie de l'île. L'île lui a aussi pris l'un de ses frères en l'embarquant mystérieusement dans les flots.

On le voit : l'ombre des morts planent sur Claude Arnaud. le granit des montagnes porte les vivants et la mémoire de ceux qui sont passés. Quand il est continental, il habite le chic et ennuyeux 16ème arrondissement, et quand il foule les sentiers du maquis et retrouve la casa Zuccarelli, il est le dernier représentant d'une lignée qui sera sans descendance. Il ne reste alors que les mots de ce livre dont le lecteur sera l'héritier pour porter cette mémoire.

Le livre emprunte de nombreuses pistes. L'enfance d'abord, où la chaleur et la beauté du village Sainte Lucie font facilement renoncer aux étés du pays de Bresse. Ces vieux qui semblent déjà appartenir à l'éternité, loin d'un monde qui se modernise, leurs silhouettes aussi antiques que les ponts de pierre et les châtaigniers. Ces taureaux qui ont défié les Étrusques. Ces hameaux abandonnés comme une préférence du passé au présent, que les défunts pourraient retrouver sans difficulté. La nature est ce livre ouvert qui parle si bien du passé, mieux que n'importe quel art.

L'île n'est pas anodine. Elle n'est pas d'une parcelle coupée du monde et du temps, condamnée à l'immobilisme. Elle est une jeteuse de sorts.

Mais un malaise plus grand s'installe chez Claude Arnaud lorsque face au décrochage trop violent par rapport à un monde qui se modernise, naissent des mouvements activistes qui font couler le sang, divisent, sèment la graine de la guerre civile et, en référence au FLN algérien, basculent dans le terrorisme.

Longtemps pétrifiée dans un passé trop lourd, la Corse sort de sa gangue trop brutalement. La spirale de violence attire immanquablement ces gangsters qui prospèrent sur les ruines de l'ordre pour leurs petits trafics, causant 15.000 attentats en trente ans ! La famille Zuccarelli ne restera pas indemne et l'attentat contre la maison de Sainte Lucie provoquera une décision sans retour.

L'âme corse finit par trop ressembler à un mythe moderne où la violence serait inscrite dans l'ADN de ses natifs. Claude Arnaud qui la nomme « l'île des morts » finit par tourner les talons et rejette par dégoût son lien avec elle.

« Une origine ne peut tenir lieu d'identité, même si elle y contribue. »

Claude Arnaud s'affranchit son origine, son appartenance corse. Après tant d'années de ce « tango existentiel« , le futur devient un chemin qu'il décide de se choisir. L'amour pour cette terre ne prend son sens à ce moment.

Car l'homme ne peut rien pour cette terre insulaire ; il est de passage, son souvenir passera sous l'oeil hautain des lézards.
T. Sandorf

Merci à #netgalley et #grasset pour cette lecture #lemaldesruines.
Lien : https://thomassandorf.wordpr..
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Si Proust avait la nostalgie de Combray, l'auteur évoque dans ce récit gorgé de soleil et d'amours – perdus – son île de beauté. Sa madeleine personnelle a seulement des dimensions un peu plus imposantes que le gâteau de Proust puisqu'il s'agit de la demeure familiale, le toit qui réunit autrefois toutes les branches de sa famille maternelle. C'est un musée dont les pièces sont soigneusement conservées par le socle de la mémoire de Claude Arnaud. Il y d'abord une vision idyllique et bucolique du pays corse, quasiment antique, et sûrement paradisiaque de ses paysages, de ses perspectives, de ses ruines, de ses vestiges, une île d'une beauté à couper le souffle, avec des descriptions qui sont à la hauteur.


Ce n'est pas seulement cette Corse de carte postale du touriste lambda qui se dévoile, ce n'est pas non celle de la vie quotidienne de l'habitant à temps plein, c'est l'Île de celui qui vient rafraîchir ses racines, chaque année, dont l'esprit, la personnalité sont fortement ancrées là-bas. Je n'ai jamais mis le pied en Corse mais j'en ai visité une autre, j'y ai passé du temps en famille, dont l'âme insulaire est aussi vivace et tenace qu'elle, la Sicile. J'ai ainsi laissé mes aprioris de côté pour profiter pleinement de cette méthodique exploration aussi personnelle qu'historique et me suis laissée guidée par le regard plein de tendresse et d'affection de son hôte à demi-pension mais aussi critique et parfois, sans concession envers les comportements des insulaires.

Ce récit mélange ainsi les souvenirs personnels aux constatations plus prosaïques sur l'état et l'évolution de l'ile au fil du temps, il en profite pour démonter certaines idées préconçues, d'ailleurs il y a ce passage sur la Vendetta qui m'a beaucoup parlé, puisque c'est par la nouvelle éponyme De Maupassant sur la Vendetta que j'ai eu une première vision de la Corse. En parlant de clan, l'une des choses qui est particulièrement frappante, et qui ne fait pas mentir le cliché consacré, c'est cette vision du clan profondément ancrée dans l'identité de l'île, qui de par sa nature, favorise ce mode de fonctionnement. C'est aussi cet esprit de famille de la Casa Zucarelli à Sainte-Lucie, chaleureux, d'une convivialité effrénée, ou règne un esprit de fête, de partage et d'entraide, dans lequel s'est longtemps couvert l'auteur, qui fait toute l'âme de ce récit.

Ce qui m'a plu, c'est le caractère de cet auteur qui vogue entre anonymat parisien, que lui confère également la neutralité de ce nom de famille qui lui vient donc de son père, le calme neurasthénique de son quartier face à l'animation enjouée de la vie clanique en Corse. C'est une ambivalence, cette double-nationalité, qui peut-être permet à l'auteur de prendre le recul nécessaire pour parler de son île à travers ses attaches à Paris. Ce mélange d'influences qui est le sien, et qui ne fait donc pas de lui un Corse à part entière, lui permet d'écrire ce récit qui n'aurait eu aucun sens et sans doute aucun caractère sans cette dualité, qui est la sienne.

S'agissant d'un récit à tendance autobiographique, c'est la vie ponctuée de drames d'un homme à la sensibilité exacerbée que nous entrevoyons aussi à travers ses souvenirs bien souvent heureux, mais quelquefois profondément tragiques et désespérés. Chaque famille a ses drames, et ceux de Claude Arnaud sont indissolublement liés à cette île, qui a vécu à certains moments de son histoire la tragédie comme un quotidien et porte son deuil en étendard. C'est un homme que l'on a bien envie de découvrir plus avant à travers ses récits autobiographiques Qu'as-tu fait de tes frères ?, Je ne voulais pas être moi ou encore Brèves saisons au paradis, tous publiés par la maison d'édition Grasset.

C'est en définitive un beau moment que l'on passe qui s'apparente à la fois à un album de photos que l'on feuillette, à un livre d'histoire que l'on bouquine, un journal que l'on compulse, un journal intime que l'on déchiffre, à un guide du routard chevronné dont on s'est équipé pour découvrir le pays corse. L'auteur donne les clefs à ceux, beaucoup d'entre nous j'imagine, qui ne les ont pas forcément pour comprendre cette ile dotée d'un fort esprit traditionaliste, qui ne s'ouvre pas forcément facilement aux continentaux. En tout cas, cela m'a permis de comprendre un peu mieux les traits de cette île au caractère indomptable et de ses habitants.







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Dans ce roman très contemplatif, Claude Arnaud revient de manière plus ou moins chronologique sur son rapport à la Corse, au gré d'une déambulation en voiture qui le ramène sur les lieux qu'il a connu. Il y évoque son amour d'abord inconditionnel pour cette terre, lié à la fascination de l'enfance, le remise en question ensuite avec la montée des violences indépendantistes et puis l'acceptation aujourd'hui de cette part de lui-même, qui restera à jamais liée à la Corse. Pour moi qui ne suis encore jamais allée en Corse, c'était l'occasion de découvrir les jolis paysages de l'île et de m'initier, en me détachant des stéréotypes, aux moeurs de la population locale, tout en profitant de l'écriture délicieusement poétique et mélancolique de l'auteur.

On sent qu'en racontant la Corse au lecteur, Claude Arnaud cherche à comprendre cette terre si complexe dans sa simplicité, unique dans son rapport au continent dont elle fait désormais partie. Il examine ses traditions ancestrales, le sentiment d'appartenance qu'elle suscite, son ambivalence entre son appartenance à la France et ses racines méditerranéennes assumées. Il cherche dans les maquis et les maisons écroulées des explications sur la mort de ses frères, sur son propre destin, sur son identité même. C'est une chronique à la fois personnelle et historique qu'il nous propose, assortie d'anecdotes tirées de l'enfance et de faits politiques bien connus, qui offre un autre regard sur la Corse.

Si j'ai apprécié d'en apprendre plus sur cette île, son caractère et son histoire, je dois dire que j'ai parfois eu du mal à suivre le fil, tant l'auteur digresse, saute du coq à l'âne, et surtout de ses souvenirs de petit garçon aux descriptions terribles des attentats du FLNc. On ne peut s'empêcher de refermer le livre en se demandant si l'auteur a réussi à trouver les réponses qu'il cherchait – en tout cas, moi je ne suis pas sûre d'avoir tout suivi.
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Le mal des ruines est un livre personnel, très personnel, voir trop. Et quelle place accorde t il au lecteur ?

Claude Arnaud, puisque c'est de lui dont il s'agit atterri à Bastia puis s'en va de part les routes retrouver les lieux de son enfance.

C'est une énième recherche d'identité, comment devient on ce que l'on est, ce que l'on sera, l'influence ilienne est elle déterminante au même titre que cette emprise familiale qui vous enferme dans un carcan chaleureux d'us et coutumes d'un autre temps ? En contre partie, quelle est sa part d'autonomie et de liberté ?

Tout au long de son périple routier, Arnaud nous décrit des paysages idylliques, de cartes postales pour le touriste lambda, ou avec le plaisir du déjà vu pour les habitués de l'itinéraire. Des digressions multiples agrémentent et étoffent le récit. Histoires familiales, celles des Zuccarrelli, sensibles lorsqu'elles touchent à la fratrie, d'un intérêt limité lorsqu'elles concernent le cousin du mari de la petite fille d'une arrière grand tante.
Histoire de clans, histoires de crimes, de vendettas, de jeux politiques, d'indépendantistes et autres oublis de ma part.
On se laissera prendre ou pas.

Comme son nom l'indique, Claude Arnaud n'est qu'à demi corse. le père dont je ne sais plus s'il est normand ou jurassien n'a droit qu'à une dizaine de lignes. S'il y a une vérité à rechercher elle en est déjà tronquée par cette réduction. Bref

Et la fin du périple prend allure de pirouette littéraire. Chacun ses choix.

Le mal des ruines est un livre personnel, trop peut être, où l'on recherche le partage

A contrario, lors d'un voyage en Corse, dans un bus à Ajaccio, une vieille dame corse réprimanda durement une bande de jeunes auxquels ne venait pas l'idée de nous céder une place assise dont nous avions à l'évidence besoin.
Le souci de l'autre, cela fait du bien.

PS. dans la semaine qui suivit, un notable local, football je crois, fut abattu.
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critiques presse (3)
LaCroix
19 février 2021
Le retour de Claude Arnaud dans la Corse de ses ancêtres est une plongée dans les profondeurs et la complexité de l'âme insulaire.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LeFigaro
18 février 2021
Dans son nouveau livre, l’écrivain arpente la terre de ses origines pour en déchiffrer le mystère.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Culturebox
28 janvier 2021
L’écrivain Claude Arnaud vient de publier "Le Mal des ruines" (Grasset). Il y revisite la Corse, l’île de ses étés d’enfant dont la beauté l’a happé et l’histoire de sa famille.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Nous ne sommes pas si nombreux à lire, la nuit venue : les maisons surchargées de passé nous renseignent bien mieux que beaucoup de chroniques écrites. Les plus curieux s'improvisent historiens ou généalogistes, collecteurs de contes ou de chants, moins souvent romanciers. Quel compositeur pourrait rivaliser avec les notes cristallines de le Restonica, les stridences sérielles des cigales ou les plaintes déchirantes des pains battus par le punente ? Ces rumeurs aurorales valent toutes les mélodies du monde, et la musique naît du désir de choses qui n'existent pas, disait Fauré. Aucun aquarelliste ne saurait s'émouvoir autant que les pins Laricio qui poussent à l'horizontale pour résister aux bourrasques, sur le col de Bavella. Aucun burin ne pourrait faire surgir des formes aussi expressives que l'évêque et le couple d'amoureux des Calanche, ou cette tête de chien sur le point d'aboyer, qu'une main géante semble avoir sculptés dans la roche. Cette profusion "culturelle" épargne à la Corse l'ennui qui menace parfois la province : on ne se lasse jamais d'observer ce sommet du Land art que le soleil ne cesse de redessiner en l'éclairant autrement - un readymade si changeant que chacun pourrait s'en croire l'un des coauteurs cachés ; l'œil cosigne à chaque seconde ce chef-d'œuvre qui n'aura demandé d'effort à personne. La nature est parfois plate, parfois talentueuse : elle a presque constamment du génie ici.
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Une origine est un fantôme qui s'actualise parfois pour s'imposer comme une évidence, avant de regagner à pas de loup son grenier.Elle teinte à notre insu nos comportements, sans qu'ils soient souvent possible de dire dans quelle mesure. Elle se traduirait chez moi - mais comment en donner la preuve ?- par un sens spontané de l'entraide, une certaine inaptitude à la courtisanerie et cet embryon de sauvagerie qui m'a toujours empêché d'exercer un métier "normal", d'obéir à des supérieurs comme de donner des ordres à des exécutants. Elle me fait rompre net quand je m'estime trahi et me maintient dans la plupart des milieux un pied dedans et un pied dehors - une sorte d'insularité mentale, au cœur même de la capitale.
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Personne ne songeait à se défaire de ces objets usagés, comme des pressoirs à vin, des meules à broyer le blé, l'olive, la chataîgne,
des fournils où cuire le pain que l'on trouve encore sous tant d'appentis. Synonymes de souffrance, ils gardent le souvenir de l'endurance ingénieuse de nos ancêtres.
L'odeur de renfermé m'avait fait reculer, comme si je redoutais ce mal des ruines qui frappe certains archéologues quand ils découvrent une civilisation révolue. J'avais senti la tristesse foncière de notre passage sur terre, que les siècles réduisent immanquablement en poussière. Seuls quelques objets de fer ou de bois semblaient résister à la mort programmée de tout.
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Le christianisme a toujours peiné à imposer à l'île sa conduite d'humilité et de pardon, en dix-sept siècles d'évangélisation.. Persiste çà et là ce code implicite de l'honneur qui demande réparation en cas d'offense - un héritage antique partouut ailleurs oublié, hormis dans quelques réduits méditerranéens. La vengeance continue d'y rivaliser avec la justice et la loi du Talion avec celle de l'Évangile, tout comme le "pour un œil les deux yeux" avec la mièvrerie du "tendre la joue gauche" : Perdona è di cristianu dimentica è d'un cuglione, dit le proverbe (Pardonner est d'un chrétien, oublier est d'un couillon).
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Les habitants maudits du Zucarello avaient vu leur village envahi par une nuée de fourmis rouges si féroces qu'ils avaient dû abandonner leurs maisons et leurs bergeries pour fuir vers Santa-Lucia -di Mercurio, Tralonca, Soveria et Corte, même, où ils refirent souche sous le nom générique de Zucarelli. Je suis, nous sommes les descendants de cette malédiction invérifiable, qui confère un halo de légende à ce bourg oublié, à jamais victime de l'occhio jeté par un prêtre agonisant.
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