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EAN : 9782080441683
304 pages
Flammarion (01/11/2023)
3.21/5   42 notes
Résumé :
6 janvier 2029, Berlin. Ehud Elmer, prisonnier politique enfermé depuis trois ans, parvient à s’évader à la faveur d’une cyberattaque. Traqué par toutes les polices, il retrouve ses complices et reprend la tête de son groupe de résistants, les « Vivants ». Leur but ? Éliminer systématiquement ceux qu’ils désignent comme les vrais maîtres du monde, les « Sombres », ces dirigeants insaisissables qui se cacheraient derrière les gouvernants et qui seraient responsables ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai déjà eu l'occasion de dire ici tout le bien que je pense de la partie romanesque de l'oeuvre de Jacques Attali.
« Bienheureux soit le monde » ne ternira pas cette image.
Malgré tout, on a l'impression ici d'un Attali hémiplégique : une situation du monde où le réchauffement climatique est bien établi, soit, la droite extrême au pouvoir avec Trump aux Etats-Unis et le Pen en France, soit ; les addictions à la drogue, aux jeux vidéo, au sucre (*) soit encore…
Quid de l'insécurité grandissante, de « la laïcité branlante », des prises de position plus que douteuses de certains à la gauche de la gauche ?

Un jeu vidéo pourra-t-il venir à bout de cette situation désastreuse ?

Certes un roman, puisque c'en est un, n'a pas vocation à l'objectivité. Mais quand il est signé Attali, et qu'on suit l'auteur depuis plus de quarante ans, on ne peut s'empêcher de penser que par les temps qui courent, il met tout son poids dans la balance politique ; lui qui présenta en son temps Hollande et Royal à Mitterrand et, il n'y a pas si longtemps, Macron à Hollande… Même s'il en dit pis que pendre ici…

Mais revenons à l'essentiel : « Bienheureux soit le monde » vous prend et ne vous lâche pas. le style d'une efficacité redoutable d'Attali n'y est pas pour rien : vif, précis, documenté… Malgré quelques boursoufflures à la mode : « On n'entend pas encore les cris, les pleurs, les plaintes des prisonnières et des prisonniers… », « Nous étions convaincus que nous serions un jour aussi amoureux ou amoureuses que Madame Bovary, aussi aimés ou aimées que la Princesse de Clèves... » (**)
On assiste à la création d'un jeu vidéo destiné à traiter les dysfonctionnements d'une société décadente, la nôtre. Il y a les « sombres », ceux qui tirent les ficelles dans l'ombre des cabinets ministériels, les « illusionnistes », ceux qu'on élit et qui ne doutent pas qu'ils gouvernent, et puis les autres, nous autres, les « vivants ». A moins que…

Dans une ex prison nazie contrôlée par l'OTAN, en Allemagne, les « sombres » détiennent depuis trois ans Elmer Ehud, à moins que ce ne soit Georg Elyes, ou les deux. Les « vivants » se sont mis en tête de le faire libérer à la faveur d'une cyber-attaque, au nez et à la barbe des « illusionnistes ».

Une dystopie très réussie dans la mesure où, tout au long du roman, une question se fait de plus en plus prégnante : qui sont les personnages ? Des « vivants », codés dans un jeu vidéo, des vivants, nous ? Ou les deux à la fois ?
Personnellement, je n'en sais rien : « Finalement, c'est là toute la littérature : faire croire en la réalité de l'imaginaire, même et surtout s'il vous entraîne sur des chemins totalement illogiques ; parce que l'illogisme est la marque du rêve et la forme absolue de la liberté ». Mais comme le dirait Nastasia-B ─ ou à peu près ─ tout ce qui précède n'est que mon humble avis…

(*) Cité à de nombreuses reprises, le sucre. Attali diabétique ?
(**) A quand un roman en écriture inclusive, monsieur Attali ?
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Une jolie couv attractive, une 4éme dithyrambique-attention marketing- et le nom de l'auteur, très vendeur aussi…
La première page très travaillée tranche sur une première partie très classique qui par suite m'a laissé sur ma faim…
En revanche la deuxième partie-la meilleure du livre qui en comporte trois- est une bonne surprise (que je ne dévoilerai pas) très originale et très bien menée… Nous sommes entre 2023 et 2029, le monde s'écroule: réchauffement climatique et pollution, pouvoirs politiques affaiblis, montée des extrêmes et des violences, guerres incessantes, alors comment faire pour que « Bienheureux soit notre monde »…?
Expert en sciences politiques l'auteur, sur le mode fiction-et non dystopie- devient lanceur d'alerte: alerte apocalypse !
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Le hasard a fait que ce livre paraisse en même temps que deux autres ouvrages avec lesquels il partage quelques thématiques, savoir le Ministère du Futur de Kim Stanley Robinson et Lux de Maxime CHattam, que j'ai d'ailleurs tous deux chroniqués sur le site. Il s'agit en effet dans les trois cas d'anticipations à court terme, où l'intrigue est plus ou moins liée au changement climatique. Rien d'étonnant à cela d'ailleurs, le sujet est dans l'air du temps.
Mais disons tout de suite que l'ouvrage d'Attali est très nettement, et c'est une litote, supérieur aux deux autres cités plus haut;
D'Attali, je connaissais évidement le rôle politique de conseiller de l'ombre et de faiseur de rois; j'avais lu quelques-uns de ses essais, toujours brillants, mais parfois de circonstance
Mais j'ignorais jusqu'ici son oeuvre de fiction, pourtant quantitativement importante, et aussi qualitativement si l'on en juge d'après Bienheureux soit notre monde, avec laquelle je la découvre, et je gage que cette découverte n'en restera pas là
On pourrait dire qu'il s'agit d'une dystopie que résume assez bien la quatrième de couverture; mais on n'appréhenderait ainsi qu'une partie du livre, car le monde ainsi décrit est un récit contenu à l'intérieur d'un autre récit. En dire plus obligerait à trop en dire, sachez seulement que la deuxième partie réserve une surprise de taille, et est encore nuancée par la troisième, bref une intrigue diaboliquement habile où les choses ne sont jamais tout à fait ce qu'elles semblent.
J'ai moi-même reconsidéré ma vision du livre en commençant la dite deuxième partie, car la première m'inquiétait un peu; pour tout dire, malgré ou plutôt à cause des qualités de narration, j'avais l'impression de voir Attali virer complotiste, ce qui eût été bien triste pour un esprit de cette qualité (non que je sois un admirateur fervent du personnage, au demeurant.
Bref c'est passionnant, bien écrit, intellectuellement stimulant, truffé de références littéraires qui donnent envie d'entreprendre d'autres lectures.
C'est une des meilleures choses, et la plus intelligente, que j'ai lu depuis la rentrée de septembre.
D'un autre point de vue, on s'amuse beaucoup; en effet l'auteur met en scène une partie du personnel politique actuel, français et étranger, toujours en fonction pour la plupart. Si les anticipations de l'auteur en matière de géopolitique et de relation entre les puissances ne sont pas toujours des plus probables (de fait, la géopolitique est sans doute le point faible d'Attali, car il y pratique un peu trop le wishfull thinking, ce pourquoi il n'a pas été le Kissinger, qu'il aurait sans doute aimé devenir) , en revanche en matière de politique intérieure c'est très réjouissant, notamment ce qu'il dit de notre pauvre Président de la République, qui sort ridicule et déplumé de l'exercice; c'est d'autant plus savoureux qu'on sait qu'Attali a porté Macron, sur les fonds baptismaux, en le faisant entrer dans les cabinets ministériels et dans les gouvernements Hollande (Hollande, par parenthèse son ancien collaborateur dans les années précédant la première élection de Mitterand) et ayant très largement inspiré les lois Macron.
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Le dernier roman de Jacques Attali n'est sans doute pas un événement littéraire mais il est construit sur six constats d'actualité. Celui de la destruction progressive de son environnement par l'humanité du fait de la généralisation d'un mode de vie centré sur la consommation. Celui de la généralisation de comportements autodestructeurs telles la toxicomanie, la malbouffe et la sédentarité. Celui du manque d'empathie entre les individus et entre les cultures. Celui de la montée des extreme-droites en Europe et aux USA. Celui du réchauffement climatique en accélération. Celui enfin de notre incapacité a vouloir ("Il faut pouvoir vouloir", dit l'un des personnages du roman) corriger ces six orbites mortelles. Partant du constat de ces processus enthropiques actuels, l'auteur les fait évoluer jusqu'en 2029 ou la situation est franchement catastrophique et les anticipations de l'auteur malheureusement tres crédibles.

L'originalité du roman n'est pas dans ses constats, mais dans l'idée qu'un jeu vidéo réaliste et gratuit pourrait non-seulement faire prendre conscience a des centaines de millions de joueurs que nous allons vers la catastrophe, mais les motiver suffisamment pour les inciter a changer de mode de vie afin de tenter d'échapper a la catastrophe environnementale, climatique, sociale et économique. Les deux personnages principaux du roman - le créateur du jeu et la femme de ses reves - se rendent compte que deux obstacles psychologiques mettent en échec l'efficacité du jeu a responsabiliser les gens et les inciter a construire un "monde bienheureux", Ces obstacles sont la superficialité de la plupart des adolescents et, a contrario, l'inclination des autres a croire que l'élimination de certains puissants résoudra le probleme.

Finalement, a travers l'idée d'un jeu vidéo messianique censé agir a la maniere d'un maitre spirituel digital, Jacques Attali fait la critique de la superficialité d'une jeunesse délaissant de plus en plus la réalité, surtout celle des relations humaines, pour le virtuel. L'autre critique de l'auteur vise la radicalisation de ceux des jeunes qui échappent a la superficialité pour tomber dans le piege du militantisme.

Les prévisions géopolitiques du roman - surtout en ce qui concerne la France - en valent la lecture, mais Jacques Attali est avant tout un économiste et cela se voit dans le schématisme de son analyse psychologique des raisons qui font que l'humanité continue sa course vers la grande catastrophe sans qu'il y ait une prise de conscience suffisante a changer les comportements autodestructeurs. En somme, Jacques Attali nous dit qu'il suffirait de vouloir pour pouvoir mais la raison pour laquelle nous ne pouvons pas vouloir reste a éclaircir.
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Après avoir visionné un Youtube où Jacques Atali était un des invités sur France 24 pour nous parler du fait qu'il prévoyait, dans son nouveau roman « Bien heureux soit notre monde » que "La situation telle qu'elle se projette pour 2029 est catastrophique", j'ai recherché sur le site de Flammarion,les pages qu'ils mettent à notre disposition pour que nous puissions nous faire une petite idée de ce qui nous attend effectivement si nous achetons son livre.
Je ne me prononcerai pas sur la qualité de l'histoire puisque je n'ai réussi à lire, fort heureusement, que les trente premières pages disponibles. Fort heureusement !, parce qu'en matière de rythme, de sonorité et de plaisir phrastique, j'ai été fort déçu.
Ça commence mal ! Une phrase scindée en deux parties par un deux-points devrait, de toute évidence, en faire deux : « Je suis enfermé au troisième étage d'un immeuble situé au 156 Arkonastrasse, dans le quartier de Pankow, à Berlin : cette ancienne prison pour femmes, construite par les nazis, avait été utilisée à partir de 1949 par le NKVD et la Stasi (le plus jeune prisonnier qui y soit mort devait avoir 13 ans) ; elle avait été ensuite transformée en mémorial de tous ces crimes. »
Son texte est le parfait exemple de ce que les instituteurs à la petite école s'acharnent à enseigner aux élèves à ne pas faire. Comme exemple, Atali fait couramment des séries d'énumérations qui, au lieu d'être séparées par des points virgules pour être réunies dans une même phrase logique, deviennent des phrases à deux mots et sans verbe, ce qui les rends indument syncopées, comme ici ou les deux premières phrases ne devraient en faire qu'une :
« Je suis seul. Dans une cellule sans cesse éclairée. Un lit. Une table. Une chaise. Un lavabo, une douche, des toilettes. »
Pourquoi ne pas avoir écrit des anaphores comme ici : « Dans une cellule sans cesse éclairée, je suis seul, et le seul mobilier mis à ma disposition n'est composé que d'une seule chaise, d'une seule table et d'un seul lit. » Une semblable description, même si elle peut paraître exagérée au point de vue de la nomenclature, n'aurait-elle pas été, du fait même de son exagération, magistralement plus évocatrice de sa profonde solitude ainsi que de son dénuement ?
Ici, à la page 25, ce sont deux phrases qui auraient dû n'en faire qu'une : « Pourtant, d'après ce que ma mère me raconta quelques années plus tard, mon père ne m'a jamais vu : il est mort avant ma naissance. D'un accident d'avion, en atterrissant à l'aéroport de Damas. »
Encore une série de qualificatifs dans des phrases sans verbe et qui auraient dû n'en faire qu'une : « D'avance, je détestai cette ville. Sale. Loin de tout. Sans musée ni salle de concert. Où nous ne connaissions personne. »
Il semble bien que M. Atali et les correcteurs de Flammarion ne connaisse pas bien les règles régissant les points-virgules, car ailleurs, ils sont employés pour lier ce qui aurait dû être deux phrases distinctes :
« Pas des voix enregistrées, ni le produit d'intelligence artificielle : de vraies voix humaines ; différentes selon qu'elles s'expriment en allemand, en anglais, en français, en russe ; en d'autres langues aussi, que je n'identifie pas ; et qui changent souvent. »
Dans l'exemple qui précède, le premier point-virgule devrait être une virgule, alors que toutes les virgules qui suivent devraient être des points-virgules. À la fin de cette même phrase : « ... en russe ; en d'autres langues aussi, que je n'identifie pas ; et qui changent souvent. » devrait s'écrire ainsi : « ... en russe, ainsi qu'en d'autres langues que je n'identifie pas et qui changent souvent. »
Ma conclusion :
Qu'on fait les correcteurs de Flammarion de cette écriture que j'ai trouvé fort sèche et fort désagréable ?
La lecture de ces extraits m'a donné la mauvaise impression de me trouver dans un véhicule où, continuellement, sur une grande route et sans aucune raison, le conducteur accélère ; lâche la pédale ; accélère à nouveau, et ce, jusqu'à ce qu'un mal de coeur vienne assombrir ce qui aurait autrement pu être une agréable promenade.
Yves, détective est un roman dystopique dont l'action se projette sur notre monde dans les prochaines années. Plusieurs des idées catastrophiques décrites dans le livre d'Atali se retrouvent dans le roman Yves, détective qui devrait paraître très bientôt sur Amazon. À cette adresse, vous en aurez un aperçu, avec en prime le texte pouvant être lu par une liseuse électronique : https://yvesdetective.xyz




Lien : https://r.cantook.com/eden/s..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
2 janvier 2029

L'aube est douce partout, même en enfer. On n'entend pas encore les cris, les pleurs, les plaintes des prisonnières et des prisonniers, enfin endormis ou assommés par les drogues et les coups; pas non plus les hurlements des gardiens, toujours au combat. Ni les bruits de la ville, qu'on ne devine pas encore au loin. Ni les chants des oiseaux qui parfois traversent le ciel, ou se posent à la fenêtre de ma cellule : des merles, parfois des aigles pomarins et des outardes.
Hier, sont passées des centaines de grues, très en retard sur leur migration.
Je suis enfermé au troisième étage d'un immeuble situé au 156 Arkonastrasse, dans le quartier de Pankow, à Berlin : cette ancienne prison pour femmes, construite par les nazis, avait été utilisée à partir de 1949 par le NKVD et la Stasi (le plus jeune prisonnier qui y soit mort devait avoir 13 ans) ; elle avait été ensuite transformée en mémorial de tous ces crimes. Il y a trois ans, l'année de mon arrestation, l'endroit est redevenu une prison. Une prison secrète de l'Otan, sous le contrôle des Sombres.
Je suis seul. Dans une cellule sans cesse éclairée.
Un lit. Une table. Une chaise. Un lavabo, une douche, des toilettes. Les murs, comme le sol et le plafond, sont recouverts d'un caoutchouc noir très épais. Tout est très humide. Des cellules identiques à celle-ci, la prison en compte exactement cent cin-quante-trois.
Je n'ai plus peur depuis longtemps. En entrant ici, je savais tout ce qui m'y attendait, ou presque : je n'avais pas imaginé les odeurs; un mélange de sueur, d'excrément, de caoutchouc brûlé et d'huile rance. Et je ne pensais pas rester là aussi longtemps.
Dans les haut-parleurs minuscules fixés au plafond, des voix métalliques n'égrènent pas encore les ordres. Où ont-ils trouvé de telles voix? Pas des voix enregistrées, ni le produit d'intelligence artificielle : de vraies voix humaines; différentes selon qu'elles s'expriment en allemand, en anglais, en français, en russe; en d'autres langues aussi, que je n'identifie pas.
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Comment interdire à jamais la destruction des forêts, des mangroves, et surtout comment faire en sorte que les gens, les humains, cessent de vouloir produire et consommer ce Qui les tue et ce qui les asservit.
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DES LENDEMAINS QUI CHANTENT ?

02/01/2029
L’aube est douce partout, même en enfer.

On n’entend pas encore les cris, les pleurs, les plaintes des prisonnières et des prisonniers, enfin endormis ou assommés par les drogues et les coups ; pas non plus les hurlements des gardiens, toujours au combat. Ni les bruits de la ville, qu’on ne devine pas encore au loin. Ni les chants des oiseaux qui parfois traversent le ciel, ou se posent à la fenêtre de ma cellule : des merles, parfois des aigles pomarins et des outardes. Hier, sont passées des centaines de grues, très en retard sur leur migration.

Je suis enfermé au troisième étage d’un immeuble (...)



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Pourquoi les gens n'aiment-ils si souvent que ceux qui ne les aimeront jamais ? Pourquoi ne voulons-nous que ce qui nous est interdit ?
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“Ce ne sont pas les jeux vidéo qui ressemblent de plus en plus à la vie, c’est la vie qui ressemble de plus en plus à des jeux. Les humains agissent comme des personnages de jeux, répondant à des punitions ou à des récompenses sommaires, passant d’un niveau à un autre comme avec un QR code. Et ceux qui refusent de “jouer le jeu” sont marginalisés. C’est à cela qu’il faut échapper. ”
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Vidéo de Jacques Attali
Emission de France Culture :Inégalitaire, trop compétitive ou trop laxiste, l’école française est aujourd’hui accusée de tous les maux. Entre le développement rapide des plateformes numériques, l'état inquiétant de l'enseignement public et la concurrence exigeante des modèles éducatifs internationaux, comment se réinventer ? Pour l'économiste et écrivain Jacques Attali, c'est "une question de méthode"
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