Un homme accidentel

Ah cette couverture ! Merveilleuse ! et parfaite pour un jour d'été avec tout ce qu'elle suggère ! C'est ce qui m'a attirée en premier à la librairie, et pour une fois, je n'ai pas pris le temps de lire la quatrième de couverture (une autre fan de Besson semblait vouloir me chasser du rayon pour arracher tous les romans en stock ! du jamais vu...).
J'ai retrouvé avec grand plaisir l'auteur et j'ai été charmée par la presque indolence qui domine dans ce roman où le tragique finit par percer. J'ai tout aimé de ce livre, très visuel, très solaire même si j'ai redouté la lecture de certaines scènes homosexuelles très intimes où pourtant n'apparait aucune vulgarité. La narration est d'une grande pureté, simple et efficace, portée par l'amour.
Voila que je suis bien décidée à lire les autres romans de Philippe BESSON !

J'ai un bon souvenir de ce livre, lu dès sa sortie en 2008. Je me souviens de l'ambiance polar et du décor américain, LA oblige, mais surtout d'une improbable et très belle histoire d'amour et d'attirance entre deux hommes qui m'a séduite par sa puissance.

BOULEVERSANT
j'ai fini en larmes .P.Besson a décrit d'une façon juste le manque de l autre
l'absence de l être aimé.
une des plus belle et douloureuse histoire d'amour

Los Angeles. Un jeune policier, marié avec Laura. Un jour tout va basculer avec la rencontre de Jack. Un amour pour un autre homme, la découverte de l'homosexualité tellement bien décrite dans ce roman. Deux êtres vont basculer, vont s'aimer d'un amour profond, une nouvelle relation vient de naitre, trop courte certes au détriment de Laura désemparée.

Dans un quartier d'Hollywood, un meutre . le narrateur, dont on ne connaît pas son nom, policier, marié et bientôt père se retrouve à ressentir des sentiments qu'il n'aurait jamais soupçonné pour un homme en enqûetant .
Aussitôt désir, mensonges, culpabilité fait ressentir Philippe Besson au narrateur.
C'est un roman sincère. On éprouve de la compassion pour les deux protagonistes . Puis, vient un dénouement inattendu, douloureux, brutal !
Une histoire bouleversante ! Cependant, quelque chose m'a dérangé. Des émotions mais pas tant que ça.

Philippe Besson est sans aucun doute, un auteur de talent mais je pense que ses livres ne sont pas fait pour moi.

Avec "Un homme accidentel" Philippe Besson nous montre l'aptitude de son talent littéraire à le transformer en scénario pour le cinéma.
Ce magnifique récit, du style et de l'histoire, nous transporte vers le monde inconnu et secret des fantasmes inavoués...la réalité et l'originalité de l'histoire nous emmène dans un monde d'une cruauté incontestable face à la simplicité de l'amour.
J'ai adoré lire ce livre.
A vous de voyager dans les mots de Philippe Besson. Vous y verrez certainement des images des contrées lointaines de votre imagination… je vous passe la main !

[Livre critiqué dans le cadre de l'opération Masse Critique]

J'ai fait bien attention à ne pas lire de critiques du dernier roman de Philippe Besson avant de le découvrir par moi-même et d'écrire ces lignes. Mais sitôt que j'aurai posté le billet sur babelio, j'irai comparer mes impressions avec celles de critiques professionnels ou non.

Autant le dire tout suite je n'ai pas été emballée alors que je suis très fan du genre polar psychologique noir, et plus encore quand il est situé sur la côte Ouest des Etats-Unis.

J'aime bien les histoires de séduction irrationnelle, de fascination malsaine, d'emprise, de harcèlement, et autres tortures morales infligées ou fantasmées. Patricia Highsmith et Ian McEwan en ont fait des chefs d'oeuvre, l'une avec Monsieur Ripley dans Plein soleil, l'autre dans Délire d'amour et dans Un amour de rencontre par exemple. J'aime bien aussi quand un romancier français chausse des santiags imaginaires comme l'a fait Philippe Djian. Cela donnait 37°2 le matin.

L'homme accidentel, c'est Jack Bell, acteur à succès dont la vie vient percuter de plein fouet celle du narrateur, jeune flic taiseux à Berverly Hills.

Le roman prend la forme d'une introspection narrative. le survivant se demande si il aurait pu changer le cours des choses. Il cherche, mollement, à déterminer ce qui a déclenché la passion et entraîné le désastre. Finalement, l'explication est toute entière dans l'épigraphe, avant même que le lecteur ait lu la première ligne du roman. "Le motif de nos actes [les] plus décisifs, nous échappe ; non seulement dans le souvenir que nous en gardons, mais bien au moment même. Sur le seuil de ce qu'on appelle péché, hésitais-je encore ? Non." - André Guide, Si le grain ne meurt. L'amant de l'acteur ne veut ni ne peut dire ce qui l'a irrésitiblement entraîné dans une passion mortifère. le romancier non plus, et c'est dommage. L'écriture irréprochable, stylée, s'accorde mal à mon avis à la violence des sentiments évoqués, et au désarroi du narrateur dont la vie est totalement dévastée. Philippe Besson est un malin. Il fait parler à son narrateur de "ces pages qu'on n'ose pas noircir de peur qu'un tiers ne les lise un jour". Ces pages là justement j'aurais bien aimé les lire.

En lisant Besson, j'ai beaucoup pensé à certains films : le secret de Brokeback Mountain, Minuit dans le jardin du bien et du mal, Mulholland Drive. A cause du coup de foudre entre deux jeunes hommes, du flic envouté par son suspect, des bas-fonds de Hollywood. Je suis prête à parier que le film dont ce roman est le pré-scenario ne tardera pas à apparaître sur les écrans. Et comme Philippe Claudel l'a fait, que Besson mettra en scène lui même ses personnages. Je verrai bien Guillaume Canet, avec Robinson Stevenin dans le rôle de Jack Bell. Peut-être que je préfèrerai le film au livre et que des acteurs sauront donner de la profondeur, de la réalité et de la folie aux héros d'Un homme accidentel !

Sachant qu'on nous parlait d'histoire d'amour devastratrice, je m'attendais à quelque chose de plus intense, de plus brulant et de plus engageant dans l'empathie pour les personnages. Ca n'a pas pris intensément avec moi.

Cela reste toutefois une bonne lecture sans trop prise de tete.

Le narrateur est un jeune inspecteur du commissariat de Beverly Hills, qui revient sur ce qui lui est arrivé l'été précédent.
Sa femme Laure et lui attendaient leur premier bébé et menaient une vie tranquille à Los Angeles jusqu'au jour où le corps de Billy Greenfield apparaît dans une rue de Beverly Hills. L'enquête de ce crime produit la rencontre entre le narrateur et Jack Bell, un jeune acteur vedette de Hollywood, d'où va naître une relation qui va tout chambouler.
Une belle histoire d'évocation de l'amour, de sa frénésie, mais aussi du chagrin de la perte de l'être aimé dans une langue incisive et poétique en même temps. Les personnages, leur histoire, leur psychologie et sentiments sont bien réussis malgré la brièveté du récit.

Un très bon roman, l'histoire d'un coup de foudre inattendu, accidentel, la collision de deux vies qui n'aurait jamais dû se produire, sur un fond d'enquête policière. On n'est loin de la romance basique cela dit, l'auteur a l'art de trouver les mots simples et précis pour décrire le bouleversement qui nous saisit par surprise lorsque l'on croise cette personne qui va faire chavirer notre vie. de très bon Besson, un style fluide et addictif, un roman dévoré en une demi journée.