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4,05

sur 12473 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Montag est un pompier au service de l'état. Comme les maisons sont désormais ignifugées et ne risquent pas l'incendie, les pompiers ont vocation désormais de mettre le feu. En effet, sur dénonciation, ils se rendent dans les maisons où l'on cache des livres et brûlent tout.
Mais, dès le début du livre, la fragilité de Montag apparaît : pourquoi Clarisse, la jeune voisine, le touche tant avec sa fraîcheur et sa joie de vivre? Pour quoi le robot limier, chargé de tuer les rats, les chats, devient-il agressif envers lui? Et pourquoi Montag a-t-il l'envie subite de dissimuler un livre lors d'une opération incendiaire et de le ramener chez lui...?
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Sentiment mitigé après cette lecture, non pas sur la teneur ou la portée de tous les signaux véhiculés par ce livre, mais plus sur la manière de les appréhender. le mot qui résume bien mon impression est : perdu. Ce roman, ou plutôt récit, est davantage une prise de notes qu'une intrigue classique. Ray Bradbury nous donne à lire des pensées et non un message. Les passage d'une scène à une autre se font parfois sans rapport. Ça a été le premier frein à ma première tentative de lecture l'année dernière.
Contrairement à d'autres livres, le décor politique et social est peu traité : on arrive directement dans la vie de Montag et on le suit comme si nous faisions partie de ce monde. A nous de nous y adapter. Fort heureusement, les quelques cinquante premières pages passées, on commence à se situer et à s'attacher aux personnages. J'ai quand même eu du mal à comprendre ce qu'était « la famille ». Néanmoins, ce parti pris permet vraiment de se focaliser sur les incendies de bibliothèques plutôt que sur un possible futur social. Il n'y pas de parole prophétique, mais une opinion. Ce qui rend ce livre si fort est que ce qui nous y est décrit peut se rapprocher de notre réalité. On en ressort avec encore plus de questions qu'au début.
Ce qui m'a aussi plu, c'est que le lecteur ou l'homme cultivé sait rester humble. Même si dans la majeure partie du roman, c'est plus par peur de la répression et de la mort, la fin nous offre une vision plus libre du monde, l'atomisation du monde incendiaire étant son accomplissement. Les « hommes-livres » que l'on rencontre à la fin ne se vit que comme des porteurs de messages à qui veut l'entendre. Il ne tire aucune satisfaction de leur savoir. C'est bien loin de certains lecteurs de notre époque.
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Un roman qui fait beaucoup parlé de lui depuis sa sortie en 1953, réédité plusieurs fois et un grand nom dans la dystopie littéraire. J'ai enfin pu lire ce livre écrit par Ray Bradbury, et avec les attentes que j'ai eus, j'avoue être assez déçu... le synopsis est très accrocheur mais je n'ai pas était conquis par l'histoire de Montag, même si j'ai trouvé la première partie très intriguante. Je ne sais pas si c'est parce que je n'ai pas l'habitude des romans écrit avant les années 90 mais il y avait des tournures de phrases très bizarre... Je pensais suivre la fuite de Montag, pourchassé par le gouvernement sans relâche, mais au final les recherches se finissent très vite. Et... d'où vient cette guerre dont l'auteur nous parle en fond de l'histoire principal ?? Pour quel motif ?? Malheureusement pas assez d'explications là dessus. Je pense avoir eu beaucoup trop d'attente au vu de la renommée de ce roman, même s'il est loin d'être mauvais, ce n'est clairement pas une dystopie qui va me marquer !
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Livre de science-fiction qui a pour sujet un monde sans livre, où les murs des maisons sont animés tels des écrans de télévision. Pour diriger cette société, les nouveaux pompiers détruisent les livres et sont aidés par un robot-limier qui reconnaît l'être humain à son odeur, ses sentiments : c'est ce robot qui m'a le plus terrifié car il est programmé à reconnaître notre sensibilité humaine. La préface de ce livre, écrite par Henri Chambon, réalisateur de l'émission "grands reportages" donne toute son actualité à ce récit.
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Mon avis :
Bien loin de « La nuit des temps » de Barjavel (auquel beaucoup le rapproche), Fahrenheit 451 n'a en fait rien à voir. A l'opposé de l'utopie merveilleuse datant de plus de 900 000 ans, le monde décrit par Bradbury (à une époque non précisée) est un univers pessimiste, une « dystopie » (contraire d'utopie).

L'intrigue : un pompier dont le métier est de brûler les livres ? Une idée intéressante et bien menée du début à la fin. le pompier en question (Guy Montag) va se rebeller et devenir « l'Ennemi public numéro 1 » d'un monde reposant sur l'autodafé pour contrôler sa peur du Savoir. J'ai vraiment apprécié l'aspect "apocalyptique" de la ville où évolue le personnage : en apparence petite ville tranquille mais en fait torturée à la Desperate Housewives ; en effet on découvre que derrière cette beauté de façade se cachent des hommes et des femmes comme « formatés » par la volonté de deux choses : l'évolution et la technologie (la technologie de l'évolution ou l'évolution de la technologie).

Montag est un personnage d'abord ignorant puis torturé. Il incarne le mouton-qui-devient-héros à la perfection. Sa femme est bien faible face à la force de rébellion de Montag : elle le dénoncera même ! En ce qui concerne les personnages, je regretterai tout de même le peu de place accordé à la jeune Clarisse qui meurt trop rapidement à mon goût (je l'aimais bien cette petite !)

A regretter aussi : le style chargé et même trop lourd. En effet de nombreuses images brouillent parfois la lecture et écartent l'esprit du lecteur de l'intrigue principale. le dialogue avec Faber dans la partie II est également un peu long peut-être.

En bref : un roman à lire tout de même au moins une fois dans sa vie, rien que pour le message qui s'en dégage : où nous mèneront les déboires de la technologie ?
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J'ai bien aimé l'histoire même si je m'attendais clairement pas à ça. J'en attendais peut-être un peu trop de lui et donc j'ai été déçue.. En effet, l'histoire et l'intrigue me paraissent trop légères malgré le fait que le message véhiculé est super intéressante et important, il mérite d'être lu. J'ai accroché qu'à moitié mais je suis heureuse de l'avoir lu tout de même !
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Ce roman propage un aspect pessimiste des romans en annoncant que la lecture encourage les gens à s'isoler et se perdre dans l'élaboration d'idées et de réflexions superflues: en vérité, les livres devraient se lire à plusieurs. Un orateur devrait faire la lecture à voix haute à un auditoire attentif et cette méthode de partage/d'échange d'idées promeut l'unique manière recommandée pour lire, car cette manière de lire promeut les rassemblements et encourage les lecteurs/auditoires à améliorer la société grâce aux compétitions d'idées et à la correction de l'éloquence.
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Est-il bien nécessaire de revenir sur l'indéniable aspect visionnaire de ce récit, sur le vertige ressenti à la lecture d'une société dépeinte dans les années 50 et bien trop proche de celle que nous connaissons... annonciateur, peut-être, de l'abrutissement qui nous guette.
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Cette lecture m'a un peu laissée perplexe, mais je dirais que globalement, je l'ai appréciée... je crois. Mon premier sentiment en refermant le livre, ça a été quelque chose comme ça : "Ah, c'est intéressant... je comprends que ce soit un classique. ... Est-ce que j'ai vraiment tout compris ?". Je n'ai pas encore lu énormément de vieux romans de science-fiction, mais c'est sûr qu'il y a un décalage qui rend les choses sûrement moins évidentes qu'elles ne devaient l'être pour un lecteur de l'époque où le roman est sorti.

J'ai eu assez de mal avec l'arrière-plan du roman. La société dans laquelle se déroule l'histoire de Montag est relativement floue. J'avais l'impression de me retrouver dans un monde presque onirique tant les descriptions manquent de spécification. Certaines choses qui n'existent pas sont décrites, pour mieux nous immerger je suppose, mais il y a tellement peu de choses familières qu'on se sent complètement ailleurs. du coup, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, à comprendre vraiment de quoi il retournait, tant je ne me sentais pas dans une réalité tangible.

Ensuite, j'ai eu beaucoup de mal à m'identifier aux personnages, à me sentir proche d'eux. Montag est un membre de cette étrange société qui ne pense plus, et qui lui, essaie de penser à nouveau. Malgré ça, j'avais du mal à le comprendre, certainement aussi à cause du fait que son environnement me paraissait inaccessible. Pour les personnages secondaires, ils ne font que passer, et servent simplement le discours de l'auteur, alors... je ne m'y suis pas tellement intéressée non plus.

J'ai relevé tout au long de ma lecture, de nombreuses choses qui m'ont fait penser au Meilleur des mondes, de Aldous Huxley. Cette vision de la société où on aurait demandé à ses individus de ne plus penser, de suivre des préceptes de vie qu'il ne faut pas chercher à comprendre. La distraction avant tout, au point qu'elle n'a plus aucun sens si ce n'est de détourner l'esprit de tout ce qui pourrait le faire réfléchir. L'espèce de télévision améliorée m'a fait penser aux machines à images et odeurs du Meilleur des mondes. Apparemment, c'est un thème qui a beaucoup agité les auteurs de science-fiction à cette époque, bien que les publications aient vingt ans de différence. Aujourd'hui, ces thématiques sont encore largement d'actualité, mais je n'ai pas vraiment compris quelle était la finalité de Fahrenheit 451, si ce n'est dire qu'une société où les gens ne pensent plus court à sa perte, et qu'il est important de préserver le savoir.
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Franchement ? Je n'ai pas spécialement accroché à "Fahrenheit 451". Pourtant, j'adore tout ce qui est roman d'anticipation avec critique d'un système politique. Je ne ne nie pas que la vision proposée par Ray Bradbury est des plus "réussie", selon les critères de la dystopie. Néanmoins, je n'ai tout simplement pas accroché à la manière dont Bradbury nous raconte son histoire. Ce sont des choses qui arrivent !
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