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EAN : 9782253171744
283 pages
Le Livre de Poche (01/03/2001)
3.73/5   132 notes
Résumé :
Est-ce vraiment une bonne idée de s'isoler dans un village du Middle West, quand on est une mère célibataire qui n'a jamais vécu qu'à Los Angeles, même pour oublier une liaison fatale ? C'est pourtant ce que fait Sarah Devon en emménageant dans l'ancienne maison de son curieux oncle Job qui, comme toutes celles d'Heaven Ridge, possède une pièce souterraine héritée de l'époque où les pionniers y faisaient descendre vieillards, femmes et enfants afin de les soustraire... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Une jeune mère célibataire s'enfuit de L.A. avec son fils.
Destination : le foin et la campagne (mieux vaut l'odeur des bouses que des pots d'échappement).
Ce dernier disparait mystérieusement…
Mystère, mystère ?
Rapt ou folie névrosée d'une mère ?
Victime ou Suspecte ?
Mais que fait Jack Malone ?

C'était à une époque où « FBI - Portés Disparus » n'existait pas encore, une époque où je découvrais l'auteur au rayon policier, une époque où j'étais encore jeune et fougueux (et vigoureux !)…
Serge Brussolo, j'ai depuis abandonné ses histoires, celles d'une autre époque de ma vie.
D'ailleurs, pas sûr que j'y retourne, mes goûts ont changé, mes envies aussi.

Enfin, toujours est-il que « La Chambre Indienne » reste ‘quand même' un bon souvenir de l'auteur. Pas mon meilleur (souvenir). Pas son meilleur (polar). Il a fait mieux (d'après mes souvenirs, et si je n'ai pas la mémoire qui flanche). Mais cela reste un bon petit polar. le problème n'est pas de retrouver le fils disparu ou la mère névrosée mais de savoir si le bouquin a bien vieilli (et je ne parle pas des pages qui ont indubitablement jaunies)
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Suite à une liaison avec Jamy, Sarah doit fuir Los Angeles avec son enfant car Jamy menace de lui prendre le petit garçon dès la naissance.

Elle va donc s'installer dans un hameau perdu du Middle West dans la ferme de son oncle Job décédé, et va écrire des livres pour enfants pour pouvoir vivre.

Son fils est kidnappé à l'âge de 4 ans.

L'auteur nous emmène alors dans un dédale d'évènements incroyables, où fourmillent tout un tas de gens qui nous paraissent tous plus suspects les uns que les autres.

Les situations font que notre imagination travaille à cent à l'heure et l'auteur ne nous ménage pas et comme il est dit dans une critique du Figaro Littéraire :

" Brussolo est l'un des seuls écrivains français qui sécrète l'imagination comme d'autres mangent ou respirent. Il la décline alors sans fin, en un admirable kaléidoscope romanesque dont l'ampleur et la richesse devraient intimer silence à bien des fausses gloires".

Passionnant.
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Et comme toujours dans les thrillers de Serge Brussolo maître de l'angoisse et du suspense(déjà récompensé par moult prix dont le prix du roman d'aventure pour "Le chien de minuit en 1994 et le grand prix du jury RTL lire pour "La moisson d'hiver" en 1994 aussi) la paranoïa rode comme un loup à l'affut, prêt à sauter à la gorge des personnages.
Oui, Serge Brussolo a une imagination fertile et, ce coup ci, il nous entraine à sa suite dans les méandres du cerveau de Sarah,la romancière anxieuse recluse dans la maison du vieux Job, qui cadenasse tout et que l'on suspecte d'avoir enlevé son fils Timmy quatre ans auparavant. Et puis, bizarre, bizarre, la même horreur est arrivée à la voisine Maggie.
Un récit entrecoupé de bouts de journal intime de Sarah,à bout de nerfs, un récit qui oscille entre présent et passé. Que s'est il réellement produit ?
Que cache t elle dans sa chambre indienne, petit coin de ciel gris de sa tête, où elle se terre pour échapper au désastre.
Ses parents bourgeois, qui l'ont maintenue dans une couveuse à l'air aseptisé durant toute sa jeunesse, n'ont jamais accepté Timmy, ce fils de marginal, de voyou.
Elle non plus d'ailleurs, il ressemblait trop à Jamy, ce géniteur persuadé de la puissance de son sperme, ce père à moitié fou qui la fascinait et lui a imposé cet enfant. Ce Jamy, qu'elle a fui, qu'elle croit voir de partout. Ce Jamy qui lui fait perdre le sommeil.
Froide,folle, fragile, imaginative? Quel ou quels adjectifs s'appliqueront à cette femme déboussolée qui en remuant ciel et terre fera émerger une histoire de meurtre tenue secrète jusqu'alors.
A suivre.. à lire... et à frissonner! du Brussolo pur jus, un bon cru!
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La chambre indienne


La chambre indienne c'est un lieu d'enfermement volontaire pour se protéger des dangers extérieurs. Et une fois enfermé on ne sait quand ressortir ne sachant pas si le danger extérieur est parti.
Serge Brussolo réussit peu ou prou à nous enfermer dans son histoire par toute une théorie de personnages qui se mettent à l'abri des périls de la vie, des blessures de la psyché :
• enfermement dans la folie pour ne plus souffrir
• enfermement génétique avec Morissette
• enfermement dans l'Avoir pour paraître
• isolement social et solitude
• enfermements ….
On navigue sans cesse sur la crête céleste (Heaven ridge) où chacun peut basculer d'un côté ou d'un autre.
C'est à devenir fou, d'autant plus que ce choix de la chambre indienne est volontaire pour tous les personnages essentiels, ou presque, à cette histoire.
Cependant, quel mal j'ai eu à entrer dans ce livre, avec la forte impression de lire le brouillon d'une intrigue où l'écrivain ne maîtriserait pas encore la destinées de ses personnages.
Et puis, quand l'actrice principale aménage en zone rurale, j'ai eu le sentiment d'une chape de plomb s'abattant sur mes épaules comme dans le film « Canicule » d'Yves Boisset (1984). Les mêmes sensations m'ont accablé : un lieu de rustres où tout étranger est porteur des dangers de l'inconnu dus à ses différences, où l'observation malsaine permanente de l'Autre est de rigueur, qui installent une sorte d'omerta relationnelle pouvant aller jusqu'à la violence des moeurs. Bref, une atmosphère pesante, étouffante qui pousse à la flemasse, à la paresse … de lire?.

En effet, après une soixantaine de pages à me laisser involontairement entraîné dans cette ambiance glauque ; j'étais prêt à lâcher l'affaire.
Et puis une critique postée sur Babelio, comme un coup de fouet, m'a convaincu d'aller au bout.
Prouesse de l'écrivain que celle de nous faire adopter la psychologie (bien fragile) des personnages et des lieux où ils évoluent.
J'ai donc poursuivi et achevé ma lecture.
Pas de regret, même si les raisons qui poussent certains protagonistes de l'intrigue à l'action sont un peu capillotractées.
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Sarah a eu un enfant sans l'avoir désiré mais l'a gardé. Elle est restée un moment chez ses parents puis s'est isolée dans un village du Middle West, après l'héritage de la maison de son grand-père, la cohabitation étant difficile avec ses parents. de plus, ceux-ci ont perdu tous leurs repères suite à la faillite du père. Les habitants du village ne l'ont jamais acceptée et ont pensé qu'elle n'aimait pas son enfant. Celui-ci n'était pas proche de sa mère et ne comprenait pas pourquoi ils avaient quitté Los Angelès pour se retrouver dans une maison sans télévision. Quand débute l'histoire, l'enfant a été kidnappé depuis 4 ans. 4 ans d'enfer pour Sarah. Elle s'est mise à soupçonner tout le monde autour d'elle. Elle est complètement perdue et a peur de devenir aussi folle que sa voisine qui a connu la même chose.
Comme Sarah, nous suivons les fausses pistes à répétition et on garde espoir jusqu'au bout. Palpitant...
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Le départ à Heaven Ridge plonge Cécilia dans la panique.
Elle déteste ce village d'arriérés mentaux où sa fille a décidé de s'enterrer.
Elle l'imagine déjà, mariée à un valet de ferme, des bottes de caoutchouc aux pieds, devenant grosse, mal fagotée, les seins comme des pastèques à force de maternités successives.
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Cécilia ne tient plus en place, mais elle ne le montre pas.
Elle a appris à dissimuler ses sentiments, à offrir aux gens qu'elle côtoie une apparence lisse, sereine.
Dans son monde, on n'étale pas ses états d'âme, cela ne se fait pas, mais en dedans, elle n'est plus qu'un nœud de rage, de douleur et de frustration.
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Quand il eut terminé, il se dressa brusquement et se dépouilla de ses vêtements, ne gardant rien sur lui, pas même son slip.
Il avait cette impudeur des taulards habitués aux fouilles corporelles, et pour qui la nudité est devenue routine.
Il était sec, noueux, d'une dureté de bois d'olivier.
Un modèle parfait pour un Christ taillé au burin, songea la jeune femme que ce corps, zébré de cicatrices, impressionnait.
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... Timmy est retenu prisonnier dans l'une de ces baraques.
Elles sont très anciennes ; la plupart existaient déjà à l'époque des guerres contre les Indiens.
Je crois qu'elles sont toutes équipées d'une chambre indienne ... tu as sûrement entendu parler de ça ?
- Oui, acquiesça Jamy. Une pièce cachée, secrète, où l'on dissimulait les femmes et les enfants en cas d'attaque.
- C'est ça. Plus tard, ces mêmes cachettes ont été utilisées pendant la guerre d'Indépendance, puis encore une fois durant la guerre de Sécession.
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Rien ne lui fut épargné. On lui fit même remarquer que certaines des images dont elle avait illustréses livres présentaient un caractèresecuel latent. Sous le crayon de la femme au chignon gris, tout devenait sale : le buisson se changeait en touffe pubienne, l'arbre dressé en pénis turgescent, à croire que Sarah, depuis cinq ans, travaillait pour un éditeur spécialisé dans la littérature pornographique.
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Videos de Serge Brussolo (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Serge Brussolo
ATG#94 : le Retour de Brussolo
Serge Brussolo fut l’un des premiers invités de l’ATG ! Pratiquement 7 ans plus tard, Serge écrit toujours d’excellents romans mais c’est pour une plongée dans un passé plus lointain qu’il est de retour : la Rome antique !
Misteur D, encadré par L.U.D.M.I. et Lord Ton Père, ont écouté religieusement le professeur Serge Brussolo qui nous a emporter vers les rives du Tibre.
J’espère que vous serez aussi passionnés que nous le fûmes et merci encore à Serge pour ce moment de pur bonheur !
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