Un roman qui dormait depuis des années dans ma bibliothèque et qui en est ressortit au détour d'une grande opération de rangement.
Pearl Buck ? Jamais lue. Mais
Prix Nobel de Littérature 1938 et Prix Pulitzer 6 ans plus tôt, tout de même ! Alors je me suis laissé tenter.
"Sous le même ciel" est paru l'année du décès de l'autrice, et quelque 40 ans après "
Vent d'Est, Vent d'Ouest", son premier et plus célèbre titre. Après lecture, je me prends à espérer que ses
romans des années 30 avaient plus d'envergure que celui-ci.
Bien sûr, un prix n'est pas une garantie de qualité, mais le
Nobel, ce n'est pas rien ; et je n'ai jamais été déçu par les récipiendaires de cette distinction dont j'ai lu les oeuvres. le premier nom qui me vient est évidemment
Modiano, l'un de mes écrivains favoris. Mais il y a aussi
Camus,
Hemingway, Steinbeck,
Toni Morrison,
Mario Vargas Llosa ou
Doris Lessing. Et c'était clairement d'un autre niveau, pour le style, les idées ou encore les tableaux des époques et des pays utilisés comme toile de fond.
Aucune de ces qualités ne se retrouvent ici : accumulation de poncifs culturels ou sexistes, personnages caricaturaux et gnangnan, considérations géopolitiques creuses, péripéties insignifiantes et sans ligne conductrice...
Il faudra vraiment que je me rattrape avec un titre plus ancien de
Pearl Buck.
(Cela dit, la couverture vraiment cucul aurait dû me mettre la puce à l'oreille).