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EAN : 9782253090267
316 pages
Le Livre de Poche (07/01/2004)
3.29/5   76 notes
Résumé :
Max Reiner est un businessman aussi mystérieux que les affaires qu'il dirige. Il a développé une partie de son obscur commerce en Afghanistan et au Pakistan en regroupant, au travers d'un cartel d'hommes d'affaires, des manufactures de tapis fabriqués par des enfants vendus par leurs parents miséreux. Ce commerce international remporte un succès d'autant plus important que Reiner a acheté toutes les personnalités influentes de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Si j'avais été séduite par l'écriture romanesque de Patrick Cauvin dans "Villa Vanille" ou par sa plume pleine d'humour dans "Belange", je n'ai pas vraiment adhéré à son approche du thriller. L'éditeur n'y était pas allé de main-morte en le comparant à du "Jean-Christophe Grangé" (que j'adore) sur la première de couverture. Cela m'avait mis l'eau à la bouche et ma déception a été d'autant plus grande.

C'était pourtant bien parti avec cette plongée noire dans l'industrie du tapis pakistanaise. le lecteur est confronté d'emblée à la triste réalité de l'exploitation des enfants, pour satisfaire la demande du monde occidental. Max Reiner, riche homme d'affaires français voit son empire menacé par la présence du cadavre d'un enfant, dissimulé dans un de ses bateaux rapportant sa cargaison de tapis du Pakistan. Pour élucider l'affaire, il se rend sur place et se prend d'affection pour Ram, un jeune garçon employé à la fabrique. Qui avait intérêt à glisser un caillou dans un engrenage bien huilé ?

le style "Cauvin", qui sait s'adapter à de multiples genres de productions, était parfait pour décrire cet esclavagisme moderne et prendre ainsi le lecteur à témoin. Et puis, je ne sais pas pourquoi, mais tout est parti en "cacahuètes". Des courses-poursuites à la James Bond, des brutes épaisses à la gâchette facile et bien sûr des meurtres à tout-va, bref tout ce que je déteste. J'ai beaucoup appris sur les styles d'armes qui existent de part le monde. L'auteur se plaît à les décrire en détails, de même que la façon qu'elles ont de perforer un corps humain. le récit s'achève dans une apothéose sanglante où je ne savais même plus "qui était qui". le thème a été très bien amené dans les premiers chapitres puis totalement perdu de vue pour se consacrer à des guerres d'intérêts personnels et financiers. Malgré les nombreux éclairs de génie apportés par l'écriture du talentueux auteur qu'est Patrick Cauvin, ma lecture se solde par un 9/20.
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Patrick Cauvin dont je continue la découverte sous l'angle du polar. On reconnaît son écriture, fine, sensuelle mais je le trouve moins attrayant dans le roman noir. Haute-Pierre reste mon préféré. Il est question dans le sang des roses de l'Inde et de la vie des enfants vendus par leur famille pour fabriquer des tapis. L'esclavagisme raconté par ces enfants fait froid dans le dos et l'écriture de Cauvin est parfaite pour décrire cette misère car il a la sensibilité qui colle. Mais la trame ne me paraît pas suffisante pour tenir du polar, certains personnages ne m'ont pas convaincue. Un petit peu déçue.
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Le thème du livre m'avait plutôt emballé : le cadavre d'un enfant est retrouvé lors d'une livraison de tapis. le patron a qui ils sont destinés, Reiner, mène l'enquête et se retrouve au Pakistan au coeur d'un trafic.
J'ai adhéré au début puis à la moitié j'ai décroché et lu en travers pour finir plus vite. Il y a un manque évident de réalisme et pas mal de longueurs. Sur le final je m'y suis vraiment ennuyé.
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Direction le Pakistan, au coeur des fabriques de tapis.
C'est dans cet univers que des enfants sont exploités. Comme Sawendi, Ram et bien d'autres, une main-d'oeuvre d'enfants tissent des tapis à longueur de journée.
A des milliers de kilomètres de l'Asie, Reiner profite de la vie dans son manoir en France mais doit superviser ce commerce lucratif qu'il dirige. Surtout, lorsque le cadavre de Sawendi est retrouvé sur un de ses bateaux, enroulé dans des tapis en provenance du Pakistan. Pourquoi ce meurtre ?
Reiner va se lancer alors dans une enquête périlleuse au péril de sa vie et de celle de Ram, ce jeune indien, qui n'oublie pas la mort de son ami, Sawendi.
Bon roman à suspense !
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De son manoir au bord de la Loire jusqu'au Pakistan, on suive Max Reiner, président du Syndicat Patronal de fabricant des tapis. Aidé par Ram, enfant-esclave tisseur des tapis, il va essayer de découvrir l'assassin d'un autre enfant.
Très bien écrit, histoire bien ficelée, ce roman est un cri de révolte contre l'exploitation des enfants au Pakistan !
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Il est rare que si tard sonnent les cloches.
Je ne sais pas d'où viennent celles-là, peut-être de l'abbaye sur l'autre rive. Peut-être de plus loin, le vent est trompeur, il tourne sur le fleuve et il est possible que ce soit simplement celles du village.
J'aime ce son. Il est en accord avec l'air du soir, une tristesse et un appel, une harmonie avec les champs, les arbres. Les cloches sont faites pour un vieil univers immuable, elles sont la musique de la nostalgie.
Chaque religion choisit un instrument, voix, tambours ou trompettes sacrées. Ceux des chrétiens ont un tintement monotone, chaque note y meurt dans une autre, les sons s'appellent et le dernier est lent à mourir. Cela doit convenir à la prière du dieu glorifié : regret et espoir.
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Par l'échancrure de la muraille, Reiner devina un boyau d'ombres : le souk. Il entra et la fraîcheur le frappa aussitôt, des cotonnades mouillées tendues sur des bambous formaient une voûte. C'était le domaine des artisans : ferblantiers, teinturiers, tailleurs, réparateurs de vélo. Les hommes vivaient pliés en deux, dans des niches étroites avec des hardes rafistolées dix mille fois, ils cousaient de l'aurore au crépuscule les chemises qui envahissaient l'autre partie du monde : l'occidentale.
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Il n'existe jamais autant de vices que dans les pays de vertus. Sur les écrans de Karachi, les lèvres des stars ne se touchent jamais, mais dehors, dans les bazars qui cernent la ville, le marché de la pornographie bat son plein comme dans tous les pays du monde.
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Ceux que l'amour du bien réunit, dit Reiner, vivent ensemble sans avoir besoin que leurs enveloppes terrestres entrent en contact.
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Cher monde riche, si charmant, si futile, si donneur des leçons...Il voulait des tapis, beaucoup, faits à la main, très bon marché et ne jugeait pas moral notre façon de les fabriquer? Comme si nous avions pu faire autrement. Libérez les 500 mil marmots attelés à la tache mais, incidemment, n'oubliez pas de nous fournir, aux dates fixées et pour le même prix, nos 3500 copies de daghestan, les 8000 sarouks de deux mètres sur trois, les dix mil gouhms...
Chers anges blancs aux yeux purs et aux appétits intenses...
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Videos de Patrick Cauvin (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Patrick Cauvin
"J'ai le goût du merveilleux, ce sont des restes d'enfance." C'est avec ces quelques mots de Romain Gary, extrait de "La Nuit sera calme", que nous démarrons ce nouvel épisode de notre podcast. Car il y sera justement question d'éblouissement des premières fois, de cet âge où chaque découverte est un trésor à apprivoiser. D'enfance, en somme.
Pour nous accompagner : nous recevons Valentine Goby, autrice de nombreux romans pour adultes, mais aussi pour la jeunesse. Son dernier livre, "L'Île haute", nous emmène à la rencontre de Vadim, jeune garçon de 12 ans, qui vit à Paris. Nous sommes en 1943 et il est envoyé dans les Alpes. Officiellement pour soigner son asthme, mais surtout pour fuir les Allemands... car il est Juif. Arrivé après un long trajet en train et dans la neige, Vadim découvre la splendeur de la montagne, immensité enivrante qui le rend minuscule.
Au cours de cet entretien, Valentine Goby nous dira comment est née cette envie d'écrire un roman d'apprentissage, et en quoi l'enfance la fascine et l'inspire.
Juste après, nous retrouverons les libraires de Dialogues, Romain, Rozenn et Laure. Ils ont sélectionné pour nous plusieurs romans sur l'enfance et l'émerveillement. 
Bibliographie : 
- L'Île haute, de Valentine Goby (éd. Actes Sud) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20859799-l-ile-haute-valentine-goby-actes-sud
- Murène, de Valentine Goby (éd. Actes Sud) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18855093-murene-roman-valentine-goby-actes-sud
- L'Anguille, de Valentine Goby (éd. Thierry Magnier) https://www.librairiedialogues.fr/livre/16758956-l-anguille-valentine-goby-thierry-magnier
- Chèr.e moi (éd. Seuil) https://www.librairiedialogues.fr/livre/21362899-cher-e-moi-lettres-a-l-ado-qu-lettres-a-l-ado--collectif-seuil
- Germinal, d'Émile Zola (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/843968-germinal-emile-zola-folio
- Les Misérables, de Victor Hugo (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/11354695-les-miserables-victor-hugo-folio
- E = mc2 mon amour, de Patrick Cauvin (éd. le Livre de poche) https://www.librairiedialogues.fr/livre/185907-e-mc2-mon-amour-roman-patrick-cauvin-le-livre-de-poche
- Élisée, avant les ruisseaux et les montagnes, de Thomas Giraud (éd. Contre-allée) https://www.librairiedialogues.fr/livre/16687921-elisee-avant-les-ruisseaux-et-les-montagnes-thomas-giraud-contre-allee
- Ciel bleu, de Galsan Tschinag (éd. Métailié) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18909888-ciel-bleu-une-enfance-dans-le-haut-altai-galsan-tschinag-anne-marie-metailie
- L'Invention de Louvette, de Gabriela Trujillo (éd. Verticales) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18955179-l-invention-de-louvette-roman-gabriela-trujillo-verticales
- le Petit Prince, d'Antoine de Saint-Exupéry (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/392754-le-petit-prince-avec-des-aquarelles-de-l-auteur-antoine-de-saint-exupery-folio
- Alice au pays des merveilles, de Lewis Carroll (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/8194310-les-aventures-d-alice-au-pays-des-merveilles---lewis-carroll-folio
- L'Étranger, d'Albert Camus (ed. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/440374-l-etranger-albert-camus-folio
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