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EAN : 9791022613507
192 pages
Editions Métailié (08/03/2024)
3.78/5   114 notes
Résumé :
En creusant pour faire une piscine en Dordogne, un entrepreneur découvre une grotte aux parois couvertes d'empreintes de mains de femmes, beaucoup amputées de deux ou trois doigts, et deux squelettes dont la position fait penser à une scène de crime...
Une paléontologue brillante et opportuniste va mener l'enquête sur ce crime commis il y a 35 000 ans et mettre au jour un monde passionnant, surprenant et pourtant si familier. Il y a 35 000 ans, un groupe de c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
3,78

sur 114 notes
« Même si la paléontologie est une science s'intéressant à un passé très reculé où l'on s'attend à voir peu de changements, il suffit d'une seule découverte pour faire voler en éclats toute une construction intellectuelle et condamner à la poubelle une flopée de thèses. »

Peu férue de paléontologie, malgré des lectures régulières des aventures de Rahan, fils des âges farouches, mais grande fan d'Hannelore Cayre, j'ai ouvert Les Doigts coupés avec une grande curiosité. Exit les intrigues juridiques et le Noir social, la Daronne du polar a imaginé le destin d'une jeune femme rebelle, Oli, lasse de devoir attendre que les hommes rentrent de la chasse, et de n'être cantonnée qu'à un rôle secondaire au sein de son petite tribu homo sapiens.
La découverte d'une grotte à Savignac-de-Miremont, Dordogne, par des ouvriers polonais, vient donner un coup de pied fatal dans l'interprétation jusque là en vigueur des origines de nos très lointains ancêtres. Deux squelettes dont celui d'une femme de haut rang, des centaines de pochoirs de mains mutilées, des ornements, et c'est une autre histoire de la Femme « préhistorique » qui devient possible.

Les Doigts coupés est un roman d'affranchissement, celui d'une jeune fille qui se rebelle, désire chasser, refuse d'enfanter, et apprécie la solitude quand l'esprit clanique est un gage de survie.
Le langage d'Oli est le nôtre, ses préoccupations pourraient être celles d'une adolescente d'aujourd'hui, en rupture totale avec l'autorité familiale, et les normes sociétales en vigueur. L'exercice est périlleux, voire casse-gueule, et pourtant cela fonctionne, comme fonctionnent le style acéré d'Hannelore Cayre, et son humour caustique. Attention, rien à voir avec les femmes Pierrafeu qui roulent en voiture en pierre, et possèdent des diplodocus domestiques …

Dans Les lionnes de Chauvet, Sophie Marvaud narrait la naissance d'un clan de femmes et le premier double meurtre de l'humanité en - 35 000 ans en Ardèche. Les Doigts coupés est le récit d'une « émancipation paléolithique » non dénuée d'humour. J'aurais aimé en apprendre davantage sur Adrienne Célarier, l'universitaire coriace qui tacle la DRAC, la romancière parvenant en quatre courtes pages à lui donner chair et consistance. Elle semble être le pendant contemporain de Oli, la dilettante. Je ne dirai plus que je n'aime pas les romans ancrés dans la Préhistoire. J'avais été émue à la lecture d'un conte poétique signé Pagnol, le Premier amour, qui racontait l'invention de l'amour ainsi que la découverte du feu. La naissance du féminisme il y a 35.000 ans est aussi une belle histoire à écouter.
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Chères lectrices (et éventuellement chers lecteurs), je vous invite à une petite diablerie.
Profitez de n'importe quel évènement (fête des pères, anniversaire, cousinade, St Valentin, dîner etc.) ou faites le seulement par malicieuse gentillesse :
offrez ce bouquin à vos mâles préférés quitte à leurs faire croire qu'il s'agit d'un bon petit polar sympa, écrit par Hannelore Cayre ( "Tu sais bien mon chéri, l'autrice de la Daronne, t'as vu le film avec Isabelle Huppert…") et, selon leur rythme de lecture (souvent lent), attendez sournoisement le résultat en affichant un petit sourire en coin.

J'adorais Hannelore Cayre, tellement stylée dans ses conférences, mais maintenant, à la suite de ce livre, je suis confit d'admiration.

Olie est une adolescente de l'aurignacien. L'action se passe donc en Dordogne, sur les bords de la Veyssière il y a 35000 ans. Ça caille à peu prés tout le temps, il faudra attendre 25000 ans pour sortir de cette glaciation.
L'endroit est plutôt sympa alors de petits groupes d'hominidés se croisent gentiment. C'est à cette époque et à cet endroit que Sapiens, grand et noir de peau, venu récemment d'Afrique (on parle en centaine d'années, là), croise pour la première fois Neandertal, autochtone, blanc, petit et costaud, bien acclimaté au froid. Ils ne se fréquentent que très peu mais il y a néanmoins des accointances, puis des mélanges et enfin du métissage.
Ami(e)s de Normandie ou du Lubéron, sachez que vous possédez sans doute 0,2% de gènes néandertaliens. Pas de panique, c'est un vrai avantage, surtout l'hiver quand vous chassez le mammouth laineux.
Car, dans l'environnement d'Olie, il y a certes une tribu très nomade de ces petits blancs qui sentent très mauvais, qui passent beaucoup de temps à se sauter dessus ( les néandertaliens ne s'intéressent pas du tout à notre ado tourmentée) mais il y a surtout des grosses bébêtes qu'ils faut éviter et/ou chasser (le must, si on ne se fait pas bouffer par un lion des cavernes, c'est de dézinguer à la lancette un gros mégacéros).
Olie est en colère : elle sait parfaitement chasser mais n'en a pas le droit. Elle zigouille un lapin et zou, Oncle-Ainé (le chef) lui sectionne une phalange.
Elle rescidive : elle prend cher, on lui coupe le pouce de la main droite. Mais Olie est gauchère, révoltée et intelligente.
Son clan, composé d'une quinzaine de personnes est le plus exogamique possible. Mais, pour se perpétrer, les oncles prennent souvent leurs nièces, le plus souvent de force, on y reviendra.
Les autres sapiens, pubères et consentants, s'accouplent dans une joyeuse pagaille, car ils y prennent parfois du plaisir et ne font pas mystère de leur désir.

En parallèle de l'histoire d'Olie, se déroule l'inauguration, de nos jours, de l'extraordinaire nouvelle grotte dite de"Winiarczyk" du nom de l'ouvrier polonais qui, creusant une piscine (sans permis) l'a découverte, en Dordogne.
Adrienne Célarier va présenter la grotte au public, c'est l'apothéose de sa carrière, elle a damé le pion à tout le monde, a bien niqué la DRAC, actionné tous les pistons, c'est Sa grotte.
Et pas n'importe laquelle puisqu'elle est d'un intérêt archéologique majeur.
C'est grâce à elle qu'on va commencer à y voir plus clair sur le rôle des femmes de cette époque et surtout parce que son contenu va permettre un nouveau narratif sur la naissance du patriarcat. On n'en dira pas plus sinon pour parler de toutes ces empreintes mystérieuses de mains de femmes aux doigts sectionnées, présentes un peu partout sur les parois de grottes en Europe. Elles sont ici d'une densité et d'un degré de conservation extraordinaire et accompagnées au sol d'un squelette masculin et d'un squelette féminin mais aussi d'un tas d'autres choses passionnantes..

Vous l'avez compris le vrai-faux thriller commence alors avec en alternance le récit d'Olie, de ses découvertes matérielles, biologiques, esthétiques et ontologiques et la conférence d'Adrienne qui va stupéfier l'assistance : mais que s'est-il donc passé dans cette grotte ? Meurtre à l'aurignacienne ou règlement de comptes inter-ethnique ?

Le voyage d'Olie est une merveille de drôlerie et de réflexions profondes sur la création des artefacts, l'émergence de la pensée créative et esthétique du côté des femmes de cette époque. Il a fallu pour cela qu'elle s'extrait de la horde primitive et fasse de drôles de rencontres.
Mais ce qui rend ce roman peu commun, c'est le référentiel sur lequel il repose :
-Les travaux formidables de la pionnière italienne de l'anthropologie féminine Paola Tabet qui a publié Les Doigts Coupés (qui a donc largement inspiré Hannelore Cayre) et qui décrit l'accaparement des armes et des outils par les hommes, la reproduction forcée et les échanges économico-sexuels et La Construction Sociale de l'inégalité des sexes qui traite de la division sexuée du travail, socle de la domination masculine.
-Les travaux de Priscille Touraille avec Hommes grands, femmes petites; pour l'inégalité d'accès à la nourriture
- Ceux de Vinciane Despret, géniale philosophe belge, élève ou acolyte plutôt de Descola, sur la manière dont les morts rentrent dans la vie des vivants.
-Dorothée Dussy, directrice de recherche au CNRS, pionnière de l'écoféminisme avec le Berceau des dominations (et qui, après avoir beaucoup travaillé sur l'inceste, travaille désormais sur les relations humains-abeilles…)
-L'article de Claude Obadia "Le mystère de l'expérience du beau"
etc;

Mais je vous entends bien : que devient notre Olie dans tout ça ?
Rassurez-vous, elle va s'en tirer à bon compte selon des modalités que je vous laisse découvrir en lisant ce roman aussi militant que désopilant, original et inspiré.
Mais juste un poil trop court…
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A l'occasion de travaux, une grotte peinte et une sépulture sont mises à jour et Adrienne, paléontologue, sent que cette découverte va être le sommet de sa carrière.
En effet sur toute la paroi, des peintures font apparaître des mains mutilées, avec un ou plusieurs doigts coupés.
Un squelette révèle des fractures multiples dues à des coups.
L'autre squelette par contre est intact, plus âgé aussi, et accompagné de plusieurs objets.
Que s'est-il joué dans cette grotte, et globalement dans ce coin de Dordogne il y a plusieurs milliers d'années ?
S'agit-il d'un crime, d'une célébration ou d'une évocation de la vie quotidienne ?
Partant de ces éléments, et de ce qu'elle sait de la vie des tribus préhistoriques, Adrienne va faire une présentation innovante du rôle de la femme, de ses rapports avec les hommes et de ses tentatives d'émancipation.

Après La Daronne et Richesse oblige, Hannelore Cayre continue de nous proposer des polars originaux, bien menés, et d'un humour caustique.
Le roman alterne entre fiction et exposé documentaire, et comme les éléments présents dans la grotte sont minces, on s'amuse à découvrir ce que la paléontologue en retire (il fallait oser présenter la femme préhistorique en égérie féministe et en suffragette...)
D'autres romanciers nous ont raconté la préhistoire, et de manière plus complète (Auel dans Les enfants de la terre ), et celui-ci n'a pas vocation à faire oeuvre scientifique, même si l'auteur s'est solidement documentée.
C'est plutôt une fable sur l'émancipation des femmes qui aurait commencé il y a 35,000 ans, et prenons-la comme telle, une joyeuse pochade qui mêle enquête, préhistoire et féminisme !
Et, comme dans les précédents romans de l'auteur, il me manque un je-ne-sais-quoi pour être totalement convaincue, comme l'impression que l'auteur démarre plusieurs pistes et aurait pu développer davantage (190 pages c'est peu pour raconter l'émancipation de la femme préhistorique, et on aurait souhaité savoir comment la théorie d'Adrienne était reçue par ses pairs...)

Merci à Babelio/Masse critique et Métailié
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Beaucoup de malice dans ce roman atypique : polar ? Manifeste féministe ? Thèse sur la préhistoire ? Il est un peu tout cela à la fois.

Le roman fait alterner deux discours avec un écart temporel notable : de la préhistoire à notre époque ! Tandis qu'une anthropologue ambitieuse élabore des hypothèses à partie de la trouvaille de deux squelettes dans une grotte de Dordogne, on est convié à suivre les événements de la vie quotidienne d'une tribu de néandertaliens, dont l'une des femmes refuse les dictats des hommes. D'autant qu'elle fait une découverte fondamentale…

Même si les propos tenus par les personnages relèvent de l'imagination pure de l'autrice, la lecture est très agréable, non dénuée d'humour comme souvent avec Hannelore Cayre et le sujet est original, tant dans sa forme que sur le fond.

Merci aux éditions Métailié et à Netgalley

192 pages Métailié 8 mars 2024
#LesDoigtscoupés #NetGalleyFrance
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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A partir de son expérience d'avocate pénaliste, Hannelore Cayre a écrit un roman réjouissant : 'La Daronne', qui met en scène trois femmes et leurs liens avec le marché de la drogue. Son 'Commis d'office' m'avait en revanche déçue.
Changement d'univers, ici : voyage dans le temps, 35 000 ans en arrière, chez des Sapiens chasseurs-collecteurs, donc encore nomades puisqu'ils ne pratiquaient pas l'agriculture.
Le personnage principal est une jeune femme, Oli, qui refuse de se soumettre au joug masculin.
Pour ne pas trouver l'histoire trop invraisemblable, on peut se dire qu'elle & ses idées/créations représentent un accéléré de plusieurs générations de femmes rebelles et indépendantes.
.
Comme dans les romans de Bernard Werber dont je me régalais dans les 90's et au début des années 2000 ('Le père de nos pères', en particulier), Cayre alterne entre fiction et exposés documentaires, s'appuyant sur des thèses de paléontologues, archéologues, anthropologues, historiens, etc.
On apprend des choses, certes, mais sur la préhistoire, je préfère lire des ouvrages moins dilués par des élucubrations, comme la série "Sapiens, La naissance de l'humanité" de Yuval Noah Harari (la version simplifiée en BD me convient parfaitement). Je guette aussi les évolutions scientifiques sur le sujet (merci aux scientifiques qui travaillent sur L ADN 😉) dans des petits articles accessibles tels que ceux de 'Science & Vie'.
Le centre de la Préhistoire à St-Hilaire-la-Forêt (Vendée) est également très didactique, animé par des professionnels passionnés, qui déconstruisent de nombreux clichés - contrairement au parc d'attraction du Puy du Fou où l'histoire est réécrite autour de mythes improbables (cf. ouvrage collectif 'Le Puy du faux'), mais c'est un autre sujet.
.
De cet ouvrage décevant, je retiens quand même cette phrase : "Il n'y a que les pierres et les histoires pour traverser le temps."
Oui, et les histoires racontées sur la pierre, l'os, le bois peints/façonnés, etc.
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critiques presse (5)
Culturebox
24 avril 2024
Hannelore Cayre aime les personnages féminins. Déterminée, sa Oli est épatante. Hannelore Cayre n'est pas effrayée par l'anachronie de son récit.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Bibliobs
09 avril 2024
Un récit d'aventure et d'apprentissage à la fantaisie corrosive au temps des chasseurs-cueilleurs.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Culturebox
18 mars 2024
Hannelore Cayre signe un roman noir désopilant et acéré qui se déroule il y a 35 000 ans. On y découvre Oli, une jeune chasseuse qui se bat contre la nature - et les hommes. Oli, la première féministe à se rebeller. Jouissif.
Lire la critique sur le site : Culturebox
OuestFrance
11 mars 2024
L'autrice défossilise les « habitants de la préhistoire » dans un polar assis sur les travaux d'anthropologues féministes. Un récit porté par l'humour et le mauvais esprit.
Lire la critique sur le site : OuestFrance
Actualitte
22 février 2024
Hannelore Cayre, dans Les Doigts coupés, se livre à une enquête préhistorique, entre humour et roman, noirs l’un comme l’autre.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Toute cette veillée funèbre ne rimait à rien de toutes les façons. On y faisait semblant de porter ensemble sa peine, comme s’il s’agissait d’un panier à plusieurs anses, alors qu’on est insupportablement seul, avec sa douleur, celle de ne plus jamais pouvoir se confier à la personne qu’on aime.
Commenter  J’apprécie          40
On ne se rend jamais compte sur le moment, quand on est heureux, du coup on ne pense pas à faire des réserves de bonheur pour les moments difficiles, comme on le ferait avec de la viande séchée en prévision des jours où il n’y a plus rien à manger.
Commenter  J’apprécie          40
L'inégalité structurelle au long de l'histoire entre les hommes et les femmes et plus précisément l'inégalité d'accès à la nourriture ont été décisives dans le processus de sélection et d'adaptation biologique qui a conduit à la sélection naturelle des femmes petites, les seules à pouvoir survivre avec un faible apport alimentaire tout en poursuivant des grossesses et en allaitant. Cette évolution serait coûteuse car les femmes grandes auraient moins de chances de mourir en couches. Cette thèse bénéficie d'une richesse documentaire infinie. A lire absolument.
('Hommes grands, femmes petites : une évolution coûteuse', de Priscille Touraille, Paris, Maison des Sciences de l'homme, 2008)
(p. 189)
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- écrits de Paola Tabet, théoricienne de l'anthropologie féministe :
Chez les Dani de Papouasie, les petites filles font don [?] de leurs doigts, de 4 à 6 en moyenne, sans que les pouces et les index soient jamais supprimés ; cette précaution évitant que la division sexuelle du travail soit compromise. Ces femmes ne se plaignent que très rarement de leur mutilation [auprès de qui le feraient-elles ?] car elles peuvent toujours exécuter les tâches qui leur sont assignées par le groupe, à savoir rouler de la fibre entre les moignons de leurs doigts pour faire de la ficelle, s'occuper des enfants, élever les animaux, porter de lourdes charges ou collecter des racines grâce à un rudimentaire bâton. Les activités qui nécessitent dix doigts comme la chasse à l'arc, le maniement de la hache et surtout le façonnage des armes et des outils grâce aux matières dures comme l'os, la pierre, la coquille ou le bois, sont exclusivement masculines.
(p. 71-72)
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On notera que nos lointains ancêtres du paléolithique, alors qu'ils maîtrisaient pourtant parfaitement le dessin, la technique de l'estompe et du mouvement, comme en témoigne le magnifique bestiaire naturaliste de la grotte Chauvet, ne nous ont légué aucune représentation d'eux-mêmes.
Ces dernières sont toujours stylisées, comme ces 250 vénus du gravettien retrouvées dans toute l'Europe, dépourvues de tête ou avec des visages sans traits réels (...).
(p. 104)
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Videos de Hannelore Cayre (17) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Hannelore Cayre
À l'occasion de la 20ème édition du festival "Quais du Polar" à Lyon, Hannelore Cayre vous présente son ouvrage "Les doigts coupés" aux éditions Métailié.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/3052006/hannelore-cayre-les-doigts-coupes
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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