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EAN : 9782757825693
186 pages
Points (10/11/2011)
3.06/5   18 notes
Résumé :
L'inspecteur Ali est convoqué par l'ambassade américaine de Casablanca. Un dangereux terroriste international, soupçonné d'avoir empoisonné un sénateur, vient d'échapper à la surveillance de la CIA. L'inspecteur Ali n'hésite pas : il extorque un million de dollars, réclame les pleins pouvoirs, un passeport diplomatique et part à la recherche de l'individu. De Casablanca à Washington, conduite au pas de charge, cette enquête loufoque et décapante est surtout prétexte... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
La lecture de ce roman policier peut être décevante, un poil exaspérante. A la fin, le lecteur saura tout, cependant, il aura rongé son frein quand l'inspecteur Ali aura déclaré avoir compris, et gardera ses explications pour lui ou pour un tiers, sans, bien sûr que celles-ci soient rapportées noire sur blanc. L'inspecteur Ali fait comme il lui plait.
Il faut dire que, contrairement à la majorité des enquêteurs, sa vie privée va bien, elle va même très bien, elle est très épanouie. Il adore sa femme, qui le lui rend bien. Il adore passer du temps avec elle, sauf nécessité de service. Et le service l'appelle douloureusement.
En effet, la CIA, vous vous rendez compte, la CIA a besoin des services de cet enquêteur hors pair pour retrouver un dangereux tueur qu'ils ont égaré sur le sol marocain. Vraiment, la CIA, ce n'est plus ce qu'elle était ! Signe distinctif : le vernis rose sur ses ongles. Un tueur vraiment soigneux ! Un tueur qui a du temps aussi, je ne vous raconte pas (et l'auteur ne le fait pas) combjien il faut de minute pour poser le vernis (et sa base) en veillant à ce qu'il ne s'écaille pas, sans oublier le temps de séchage entre deux couches, s'il en pose deux ! Je le savais déjà, la vie de tueur professionnel est difficile. Et quel palmarès est le sien ! A faire rougir l'agent de la CIA s'il ne l'avait déjà fait en entendant le récit de la nuit torride passée par l'inspecteur Ali.
Cette enquête l'emmène loin, très loin, elle le fait beaucoup souffrir (et je ne vous dirai pas comment). Il épuise ses ressources sans compter – et fait preuve de beaucoup de logique, comme le prouvent les soixante-huit pages de mots croisés qu'il noircit au cours de son enquête. Il est dommage que d'autres n'en aient pas eu autant que lui – ou un peu plus confiant en la police.
L'inspecteur Ali et la CIA est un livre que j'ai été contente de terminer – et de passer à un autre livre.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Pas mal pour une salle d'attente à dévorer sans modération
, et pourquoi pas un autre de même auteur.........Affaire à suivre
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Dans ce roman, l'inspecteur à des traits de personnalité avec Patrick Jane, le héros de la série américaine The Mentalist, mais en marocain. Amoureux de poésie, de sa femme et de bonne bouffe, il sillonne la terre à la recherche
Lien : http://djbeltounes.wordpress..
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Dans ce roman, l'inspecteur à des traits de personnalité avec Patrick Jane, le héros de la série américaine...
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Mais les idées reçues sont le chiendent de l'humanité.
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Videos de Driss Chraibi (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Driss Chraibi
Driss Chraïbi au micro de José Pivin (1959 / France Culture). Production : José Pivin. Photographie : Driss Chraïbi © Stéphan Chraibi. Présentation des Nuits de France Culture : « Comment raconter son enfance au Maroc ? Driss Chraïbi, écrivain marocain de langue française, racontait au micro de José Pivin une partie de son enfance dans l'émission “Tous les plaisirs du jour sont dans la matinée”. Cet entretien a été diffusé pour la première fois le 14 novembre 1959 sur France II Régionale. L'entretien était illustré par des lectures d'extraits des œuvres de Driss Chraïbi. » Des extraits des romans de Driss Chraïbi, “L'Âne”, “Les Boucs”, “De tous les horizons” sont interprétés par Roger Coggio, François Darbon, Yves Péneau et Suzanne Michel. Driss Chraïbi (en arabe : إدريس الشرايبي), né le 15 juillet 1926 à El Jadida, au Maroc, et mort le 1er avril 2007 à Crest, dans le département de Drôme, en France, est un écrivain marocain de langue française. Il a également participé à des émissions radiophoniques pour France Culture pour qui il a dirigé l'émission “Les Dramatiques” pendant 30 ans. Connu pour son roman “Le Passé simple”, Driss Chraïbi aborde des thèmes variés dans son œuvre : colonialisme, racisme, condition de la femme, société de consommation, islam, Al-Andalus, Tiers monde, etc. Il se fait connaître par ses deux premiers romans, “Le Passé simple” (1954) et “Les Boucs” (1955) d'une violence rare, et qui engendrent une grande polémique au Maroc, en lutte pour son indépendance. “Le Passé simple” décrit la révolte d'un jeune homme entre la grande bourgeoisie marocaine et ses abus de pouvoir incarnés par son père, « le Seigneur », et la suprématie française dans un Maroc colonisé qui essentialise et restreint l'homme à ses origines. Le récit est organisé à la manière d'une réaction chimique. À travers la bataille introspective de ce roman par le protagoniste nommé Driss, le lecteur assiste à une critique vive du décalage entre l'islam idéal révélé dans le Coran et la pratique hypocrite de l'islam par la classe bourgeoise d'un Maroc des années 1950, de la condition de la femme musulmane en la personne de sa mère et de l'échec inévitable de l'intégration des Marocains dans la société française. Ce dernier point sera renforcé en 1979 dans la suite de ce livre, “Succession ouverte”, où le même protagoniste, rendu malade par la caste que représentent son statut et son identité d'immigré, se voit obligé de retourner à sa terre natale pour enterrer « le Seigneur », feu son père. C'est une critique plus douce, presque mélancolique, que propose cette fois Chraïbi, mettant en relief la nouvelle réalité française du protagoniste et la reconquête d'un Maroc quitté il y a si longtemps. “Succession ouverte” pose la question qui hantera l'écrivain jusqu'à ses derniers jours : « Cet homme était mes tenants et mes aboutissants. Aurons-nous un jour un autre avenir que notre passé ? » Question qu'il étend ensuite à l'ensemble du monde musulman. Dans “Les Boucs”, l'auteur critique le rapport de la France avec ses immigrés, travailleurs exploités qu'il qualifie de « promus au sacrifice ». C'est le premier livre qui évoque dans un langage haché, cru, poignant, le sort fait par le pays des Lumières aux Nord-Africains. Suivent deux romans épuisés aujourd'hui : “L'Âne”, dans le contexte des indépendances africaines, prédit avant tout le monde leur échec et les dictatures, « ce socialisme de flics ». “La Foule”, également épuisé, est une critique voilée du Général de Gaulle. Le héros est un imbécile qui arrive au pouvoir suprême, car, à son grand étonnement, la foule l'acclame dès qu'il ouvre la bouche. Une page se tourne avec la mort de son père, Haj Fatmi Chraïbi, en 1957. L'écrivain, en exil en France, dépasse la révolte contre son père et établit un nouveau dialogue avec lui par-delà la tombe et l'océan dans “Succession ouverte”. “La Civilisation, ma Mère!...” (1972) tente d'apporter une réponse aux interrogations de l'écrivain marocain. Le fils aide sa mère à se libérer du carcan de la société patriarcale et à trouver sa propre voie. C'est l'une des premières fois que la question de la femme est évoquée dans la littérature marocaine.
Sources : France Culture et Wikipedia
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