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EAN : 9782234092464
240 pages
Stock (07/09/2022)
2.92/5   12 notes
Résumé :
Long Island, c’est l’anti Manhattan. De Coney Island au phare de Montauk, cette langue de terre ne recèle pas moins de lieux mythiques, d’une beauté sauvage, qui raconte une autre Amérique, celle que le narrateur de ce roman nous emmène explorer. C’est là que vit son frère Charlie, tombé amoureux d’une jeune Estonienne, Anastasia, qu’il veut épouser.

Jamaica Station, Little Odessa, Oyster Bay. Theodore Roosevelt, Woody Guthrie, Lou Reed. Comme dans un... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Affublé d'un bandeau laid et tapageur, ce roman beau, discret et érudit nous promène dans Long Island à la rencontre de la petite bande de Thierry Clermont « ma gang, comme disent les Québécois, celle qui m'accompagne depuis des années, formée par Hemingway, Stravinsky, Britten, Maïakovski, Carpentier, Sartre et Beauvoir, Aragon, Cocteau, Ginsberg, Brodsky et (…) deux esprits opposés, deux destins dissonants : Morand et Lorca. »

Prolongeant New-York vers le large « nous sommes sur le 41e parallèle, où sont positionnés, à quelques décimales de degré près, Porto, Salamanque, le nord de la Sardaigne, la mer de Marmara, Tachkent, Benxi et Jinzhou en Chine, Aomori, Salt Lake City, Ie sud de l'Iowa. », l'ile abrite la maison de Théodore Roosevelt, le musée Vanderbilt, des villas évoquants Gatsby le Magnifique et les Kennedy, et jouit d'un littoral apprécié par les baigneurs, les surfeurs et les gourmets appréciants poissons et fruits de mer.

Autant de lieux arpentés à l'occasion du mariage de Charlie et Anastasia, ravissante balte dotée d'une cousine Gerli (un drôle d'oiseau cette ornithologue) qui escorte le narrateur, trahit un discours de mariage en le traduisant en russe, puis (enfin) le largue « je suis la promesse qui ne peut être tenue et ma grâce consiste en cela même». Ouf, libéré !

L'intérêt de ce texte n'est pas cette amourette dans un banc de sable mais la rencontre avec les fantômes des lieux. Delmore Schwartz, Jonas Mekas, Max Frisch, Paul Morand, Federico Garcia Lorca ont ancré ici leurs écrits, Léonard Bernstein, Paul Bowles, Libby Holman y ont trouvé la source de leurs oeuvres, Denis de Rougemont et Antoine de Saint Exupéry l'inspiration du « Petit Prince ».

Kerouac, Nelson Algren avec Simone de Beauvoir, Sandor Maraï précédent l'auteur et hument « l'air vif et mordant, un air immense et imperturbable, le souffle du monde. »

Thierry Clermont, nous promène dans un théâtre animé par des acteurs, parfois méconnus ou oubliés, et nous les remémore en nous livrant une bibliographie, une discographie et une filmographie qui offrent un véritable « Requiem for a dream ».

Je me suis régalé en découvrant cet auteur et prévoit lire son « San Michele » pour le rejoindre à Venise.

PS : New-York de Paul Morand
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Ce roman ressemble à une visite guidée pour touristes coiffés de casquettes ! C'est un parcours dans Long Island, émaillé de commentaires sur des célébrités oubliées, ayant séjourné dans ces lieux. On y suit des trajets faits de listes d'étapes (peu évocatrices si on ne connaît pas déjà l'endroit), mais aussi des listes d'échoppes et même une liste de traduction de noms d'oiseaux ! Trop de listes !


Beaucoup d'informations donc, avec une intrigue dont les dialogues servent souvent de support à d'autres anecdotes ! Les échanges sont souvent musclés entre les deux frères qui se retrouvent après des années de brouille, pour le mariage du cadet, le narrateur étant sollicité pour être témoin.

Il m'a été impossible d'adhérer au propos et j'avoue avoir survoler certaines pages emplies de détails concernant des stars qui ont eu leurs heures de gloire avant de tomber dans l'anonymat. L'auteur fait preuve d'une érudition remarquable, au risque de laisser le lecteur béotien à l'écart.

C'est dommage car on trouve des passages superbement écrits, qui me font regretter qu'une intrigue plus étoffée et un récit moins didactique m'auraient sûrement passionnée.

240 pages Stock 7 septembre 2022
#LongIslandBaby #NetGalleyFrance
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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L'auteur propose une visite de Long Island, tout à la fois historique et culturelle, lors du séjour à New-York du narrateur qui va être le témoin de mariage de son frère, perdu de vue depuis longtemps.

Ça aurait pu fonctionner mais ça ne l'a pas fait ! Kittiwake a parlé de visite guidée pour touristes coiffés de casquettes et je rajoute que c'est un guide détaillé de tout ce qui a pu se passer, de tous ceux qui y ont vécu une infime expérience et de tout ce qui s'y trouve, s'y trouvait et peut-être même ce qui s'y trouvera...

Des détails sur tout : commerces d'une rue, habitants illustres ou pas, gens de passage avec une histoire, d'oiseaux migrateurs ou pas ; de musiciens, chanteurs et autres artistes ! D'une date à une autre et un plongeon dans ses souvenirs familiaux, de temps en temps au milieu de listes variées mais sans fin !

De son frère et de leur histoire nous ne saurons pas grand-chose, il ne ressort absolument rien de leur rencontre et même la visite de Long Island a été noyée dans un flot de mots qui m'ont épuisée et démotivée !

Le résumé dit tout ce qu'il y a d'intéressant à savoir du roman, ça par contre c'est à peine détaillé ! Flop

#LongIslandBaby #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2022

Lecture Thématique septembre 2022 : Etat des lieux
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Voyage dans le temps et l'espace entre Long Island et Manhattan, le narrateur se balade dans ces lieux autour de New York et décrit à la fois les paysages et les personnages qui y sont liés. Il débarque à l'occasion du mariage de son demi-frère Charlie avec une jeune estonienne, et se met à déambuler.
La relation entre les frères est tendue voire distendue. Mais elle trop peu développée dans ce roman. D'ailleurs Charlie le reproche bien à son frère.
Pour c'est plus un essai sur Long Island, un guide historique même qui peut sûrement ravir les lecteurs qui sont passionnés sur le sujet.
Avec moi ça ne l'a malheureusement pas fait du tout, je m'attendais à un roman et à ce que la relation entre Charlie et son frère soit plus développée. Il y avait pourtant de la matière puisque Charlie à l'air d'avoir un sacré paquet de reproches à lui faire dont son alcoolisme. Mais non.
Trop de longueurs, trop d'éléments historiques qui ne me semblaient avoir aucun rapport avec l'histoire, c'est une déception pour moi.
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📚 RENTRÉE LITTÉRAIRE 2022📚

« Long Island, Baby » figure dans la première sélection du Prix Femina.

Bienvenue à Long Island, cette île de New York qui comporte, entre autre, Brooklyn et le Queens, abrite l'aéroport JFK, ainsi que Coney Island, le fameux parc d'attractions. Prenez un Cocktail Long Island Iced Tea et installez vous confortablement pour un récit hors du commun.

« C'est la sobre beauté des rivages de celle qu'on appelle la Gold Coast. Tout y était endormi, rythmé par les cliquetis inharmoniques des drisses de quelques voiliers amarrée. Que le vent soit doux, que l'onde soit tranquille, et que chaque élément réponde à nos désirs. Comme un air d'opéra. »

Notre narrateur retrouve son frère, Charlie, au Theodore Roosevelt Memorial Park. Charlie est sur le point d'épouser Anastasia, une jeune estonienne. L'occasion pour les deux demi-frères de renouer les liens fraternels. En effet, la dernière rencontre entre Charlie et le narrateur remonte à cinq ans auparavant, aux obsèques de leur père.

« -Nous sommes frères, il y a des choses qu'on peut se dire, ça restera entre toi et moi.

-Demi-frères…

-C'est du pareil au même. Les demi-destins, ça n'existe pas. »

Le décor est planté, et nous, lecteur, nous nous promenons au coeur de New York, où la part belle est donnée à Roosevelt, mais également aux chanteurs, tels Billy Joël ou encore Lou Reed.

Je suis ressortie de cette lecture bien perplexe, je dois bien l'avouer. Je suis incapable de dire si j'ai aimé ma lecture ou pas….Étrange, non ? En fait, pour répondre à cette question, il faut que je morcèle ce récit.

Ce voyage à New York m'a absolument enchantée, l'immersion est totale, franche et absolue. le temps de la lecture, je suis devenue une vraie new yorkaise, me promenant entre le pont de Brooklyn et Brighton Beach.

L'histoire de ces deux frères aurait pu être passionnante si elle avait été plus détaillée. Parce qu'au final, on apprend rien de plus sur eux. On reste dans le flou. Peut-être est-ce à l'imaginaire du lecteur de faire le travail ? En tous cas, j'ai été assez frustrée sur cette partie-là.

La plume de l'auteur est poétique, il utilise beaucoup les métaphores et cela a rendu ma lecture agréable. Mais par contre, que de listes ! Thierry en use et en abuse…trop à mon goût. Trop de listes tue la liste…Alors, oui je valide les détails, nous permettant de nous projeter totalement dans les lieux et l'atmosphère, mais bon, pas sous forme de listes bien souvent interminables.

Trop de détails sur les lieux et pas assez sur la vie des personnages, voilà ce qui ressort globalement de ma lecture. Dommage…Si l'équilibre avait été un peu plus juste, j'aurai bien plus apprécié « Long Island, baby ».

A noter une bibliographie en fin d'ouvrage, permettant de poursuivre la flânerie.

Un roman déstabilisant par rapport au style de l'auteur, mais à la fois passionnant par cette escapade à Long Island. A réserver aux amoureux de New York.

« C'est l'envers de New York City, c'est même l'anti-Manhattan. Ici, pas d'extravagance éphémère, de démesure, de foule pressée ou de représentants de l'avant-garde, d'incessante frénésie des hommes, des machines et des modes. Les paysages naturels ont peu changé, même la mémoire des lieux est restée intacte, et rien ne vient gratter le ciel ou prétendre le concurrencer. »

Je remercie NetGalley et les Éditions Stock pour cette lecture.

#LongIslandBaby #ThierryClermont #ÉditionsStock #rentréelittéraire #rentréelittéraire2022
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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critiques presse (1)
LeFigaro
15 septembre 2022
Un homme retrouve son frère et une forme d’équilibre en parcourant Long Island, lieu peuplé de fantômes célèbres.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Quand Federico García Lorca débarque de l’Olympic armé par la White Star Line Ie 26 juin 1929 à New York, pour un sejour de six mois, iI est déjà un poète reconnu, et attendu sur place par la communauté artistique espagnole, venue saluer l'auteur du Romancero gitano, où íl chante avec ardeur les amours charnelles, la lune et la nuit tremblante, les roses et les jacinthes, le couteau des Gitans, et l'ermitage de San Miguel á Grenade.

(…)

Federico Garcia Lorca écrit, fébrile, tendu et inspiré par la ville électrique et sans sommeil, cette monstrueuse merveille aux beautés imprévisibles, celle qui excite le « cheval bleu de sa folie », selon son expression. Il compose, plutôt, jouant sur les tonalltés, du majeur au mineur, avec pour basse continue la rumeur, celle qui s'échappe de Wall Street, des usines de Brooklyn, des quais du métro aérien, du blues des rues, de la mêlée humaine, des rondes d'enfants dans Central Park, des faubourgs populeux du Queens, celle qui traverse les troncs d'arbres, les cages d'ascenseur et la « terrible multitude » ou encore des théâtres de la 42e Rue et des bars clandestins. Et pour finir, le chambard qui a suivi le premier krach boursier de l'Histoire, le 24 octobre 1929, dit le Jeudi noir.

Du cri à la lamentation, de l'épique à la confession, c'est une trentaine de poèmes que Lorca a réunis dans son recueil Poeta en Nueva York. complété par une ode musicale aux Noirs de Cuba, où il se rendra quelques mois plus tard. Des vers qui filent en méandres et en arabesques, de Battery Park au pont de Brooklyn, célébré dans un Nocturne, en passant par Chinatown, le sommet du Chrysler Building et la fête perpétuelle de Coney Island, qu'il visite au début de l'été, avec, dit-il, « ce regard qui tremble nu dans l'alcool », alors qu'il surprend une femme obèse vomissant sur le sable.
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Il y a cinq ou six ans de cela, en fouillant dans les boîtes d'un bouquiniste des quais de Seine, je m’étais promis d'acheter, les yeux fermés, le dixième et le vingtième livre que je toucherais. C'étaient respectivement un guide débroché des arbres de France, et Mort aux femmes nues ! d'une certaine Gypsy Rose Lee, dont je n'avaîs Jamais entendu parler. Le titre apparaissait en lettres noires sur fond jaune, rehaussé par le dessin d'un masque de carnaval traversé par une plume, dans la collection « Les reines du crime », recherchée par les amateurs de romans de gare, terme ayant aujourd'hui disparu, tout comme leurs lecteurs, dissous par le TGV et les écrans de téléphone. La mention du copyright indiquait The G-String Murders, © Simon & Schuster, 1941.

Par le plus curieux des hasards, Gypsy venait ainsi de rejoindre ma coterie de personnages oubliés, après avoir été flamboyants jusqu'au dernier souffle. On pouvait donc rebattre les cartes et remonter le cours du temps, en sautant par-dessus les siècles.
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Nelson Algren s'était installé à Sag Habor quelques mois auparavant, dans une petite maison en bardeaux blancs, dans Glover Street, une artère calme, à quelques centaines de mètres de la librairie et de la Whaler's Church. Son salon était tapissé de lettres de Simone, de coupures de presse, de photos de Proust, Abraham Lincoln, Dickens, de dessins d'enfants, de jaquettes jaunies de ses livres, de pochettes de disques, de portraits de lui en uniforme de l’US Army, flâneur dans les rues de Chicago. Et, disposées ici et là, depuis l’entrée, des statuettes précolombiennes, des couvertures guatémaltèques et des tissus mexicains.

À soixante-douze ans, pensait-il encore à Beauvoir, qui fut sa plus belle histoire d'amour - sans issue ? Pensait-il à leur rencontre dans son fief de Chicago en 1947, puis leur simulacre de lune de miel dans son cottage en bordure du lac Michigan, trois ans avant le succès international de L’Homme au bras d'or ? Aux séjours du couple improbable et condamné, ensuite au Mexique et au Gwtemala, à Paris, en Italie du Sud, à Djerba, à Fez, à Marrakech, alors que Sartre s'était follement épris d’une New-Yorkaise d'origine italo-éthiopienne, Dolorès Vanetti, rencontrée à Manhattan en 1945 et qui le suivra à Cuba et au Mexique.

(…)

Dans Les Mandarins, récompensé par le prix Concourt en 1954, et dédié à Nelson Algren, Beauvoir avait librement romancé les premiers feux de cette liaison, dont elle n'avait rien caché à Sartre, qui y apparaît sous les traits de Robert Dubreuilh, alors que le personnage de Lewis Brogan est largement inspiré de Nelson Algren, sa « subversive bête de mon cœur », comme elle le dira plus tard, qu'elle a décrit ainsi, dans une lettre à Sartre : « C'est l'Américain typique, au visage de bois, au corps sans expression. » II l'avait demandée en mariage : elle a refusé net. Algren ignorait l'accord conclu entre les deux écrivains français : pas de vie commune, pas d'enfants, et pas de mariage.
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- Pourquoi les gens ont-ils ri lors de mon discours ? Ça n'avait rien de comique... Déjà les effets de l'alcool ? Pour une fois que je m'étais appliqué, préparé...

Ils ne se sont pas moqués de toi, directement en tout cas. De toute façon, presque personne n’a compris ton anglais. Et puis les invités attendaient les toasts avec impatience. Ils ont plutôt réagi à ma traduction de ton texte en russe.

C'est-à-dire ? Je ne comprends pas.

- Disons que j'ai pris quelques libertés avec la traduction...

- À savoir ?

- Il y avait une de tes phrases qui sonnait un peu ridicule, emphatique, tout à la fin. Je l'ai donc changée, sans ta permission, et à tes dépens.

- Continue...

- Je cite de mémoire, ça a donné, en russe : « Je vous aime bien, moi le Frenchy, tous ici présents, surtout la petite blonde fofolle qui est à mes côtés... Mais je commence vraiment à m emmerder ici. J'ai l'impresslon d'être à Moscou. Quand est-ce qu on boit un coup ? »
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Kathryn Szokâ me l'a appris : à vingt ans à peine, Herman Melville avait tenté, en compagnie de son frère aîné Gansevoort, de s'engager à bord d'un baleinier ayant jeté l'ancre près de Sag Harbor, sans succès, avant de se rabattre quelques semaines plus tard sur un navire marchand, le St. Lawrence, sur lequel il embarque comme novice, cap sur Liverpool.

Elle saisit un exemplaire de Moby Dick, débordant de marque-pages colorés, le feuillette et me conseille : « Relisez le chapitre XIII, il y évoque cette première tentative d'expérience maritime à Sag Harbor, à travers le personnage du harponneur venu des mers du Sud, Queequeg, le grand ami d'Ismaël, et ce, de façon à peine détournée. »
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Vidéo de Thierry Clermont
Lecture de Thierry Clermont tiré du livre Figures d'écrivains, dirigé par Étienne de Montety.
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Pour en savoir plus : https://www.albin-michel.fr/figures-decrivains-9782226436351
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