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Myron Bolitar tome 6 sur 11

Paul Benita (Traducteur)
EAN : 9782266185479
440 pages
Pocket (10/09/2009)
3.71/5   653 notes
Résumé :
Plage de sable fin sur une île privée des Caraïbes, une bombe sexuelle pour seule compagnie, le célèbre agent sportif Myron Bolitar essaie d'oublier Ses dernières mésaventures. Mais quand Win, richissime Sociopathe et néanmoins meilleur ami arrive en jet privé, les ennuis ne sont pas loin. Fatalement. Esperanza, son associée, est accusée d'avoir assassiné un de leurs clients une Star du base-ball sur le déclin. Pas vraiment la publicité rêvée pour MIB sports...
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Critiques, Analyses et Avis (50) Voir plus Ajouter une critique
3,71

sur 653 notes
Et voilà que les vacances c'est déjà fini, la chaleur de la Toscane me manque, le parfum des oliviers, les routes enlacées, la bouffe, la piscine en pleine air, Florence, Sienne, Pise, 4300 bornes cumulées… Et mon pote le frelon qui le deuxième jour, dans un excès de « z'ailes » est venu me planter un baisé derrière l'oreille, rapide le petit enculé, je l'ai juste vu péter un boulon au dessus de ma tête me piquer droit dessus, le temps de réagir face à ce danger mortel, la douleur était faite :

« AIEUHHHHH, putain de putain casse-toi enculé, casse toiiiiiiiiiiiii… »

Mes cris d'homme virileuhhhh résonne encore dans le plaines de toscane, du coup je l'ai semé, ou il a du comprendre au vu de mon agitation que je n'étais pas un rigolo…

A part lui et les moustiques qui ont trouvé sur mes pieds de quoi alimenter un régiment de potes, familles, connaissances et j'en passe, c'était du pur plaisir, avec deux paons qui squattaient l'arbre à côté de mon appartement le soir venu… monsieur et madame perchés en haut de l'arbre devaient se donner du bon temps, un hérisson aussi, et autres bestioles qui me faisaient bander mou la nuit tombée, il faut bien le reconnaitre… moi attablé à la terrasse à l'affût d'une autre attaque d'un frelon capricieux… ça vous nique l'ambiance d'une branlette en pleine nature ces conneries…

Ahhh c'est cool les vacances, mais avec un gosse de deux ans et demi, j'ai revu mes exigences de ne rien branler à la baisse, elle n'arrête jamais de parler, de chouiner, du matin au soir à te coller au cul pour commenter la vie, le vent, l'herbe, et tout ce qu'elle fait, le boulet…

- « La bête elle pique au mur papa ? »
- ???

Et puis direction le Lubéron, un peu déçus, nous étions moins perdus dans la pampa, et puis ya trop de français dans ce pays, ça m'a filé les jetons, un peur surfait les plages du Sud, faut s'enfoncer dans les terres pour découvrir la richesse de cette région, de jolis villages, paysages et vignobles…

Du coup je me suis acheté un putain de tir bouchon de professionnel, comme dans les restos, à 5 balles, je rentre dans la cour des grands déboucheurs de bouteilles, j'ai le coup de main assuré, du coup je bois plus pour en déboucher plus, cercle infernal d'un entrainement de grand sportif, je titube, ça me fait bien marrer d'ailleurs mais avec modération…

L'eau de la piscine est froide, faut se concentrer sur la pointe des pieds et prendre son temps, la mer c'est pire, elle te saisie, tu gigotes les pieds cinq minutes et tu sors te réchauffer sous le parasol, parce que le soleil il est aussi con que la mer, il ne se modère pas tu vois, lui comme il est là pour te chauffer alors y te chauffe t'inquiète, allez hop prends ça sur ta peau toute mignonnette et innocente, du coup dès qu'il pointe un rayon elle rougie…

Après ya le sable, là mon pote c'est le pompon de la grosse merdasse, il s'infiltre partout, il se colle partout, je me suis faite cette réflexion : à savoir pourquoi on n'avait pas inventé plutôt les plages de gazon ? C'est doux l'herbe, ça chatouille, c'est confortable, ça fait ne pas chier le touriste et encore moins le baigneur, faudrait comme y penser à retirer les galets et le sable pour y planter de la douceur dans ce monde de vacance hein…

Enfin voilà après un feu d'artifice de fou furieux dans un des plus beaux villages de France, d'après l'affiche à l'entrée, nous voilà sur le départ droit vers la canicule de la capitale, ventilo branché sur puissance max, les poils de mes chats qui volent au vent, ma fille qui chouine un caprice ou deux, et moi je suis rincé de mes vacances, les bagages sont montés, et les lessives sont lancées…

Bonne rentrée à toutes et à tous

Bon sinon le bouquin c'est du "Harlan Coben", pas de grosse surprise...C'est comme le coca : ça a toujours le même gout... Et quand il y a Myron, moi j'adore...

A plus les copains
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J'ai bien aimé.
J'ai lu vite, avec intérêt.
Je voulais lire un second Coben, après Disparu à jamais, et je ne regrette pas. Certes il faut s'y connaître un peu en base-ball, ce qui n'est pas mon cas, cependant le côté sportif ne transpire pas trop. le personnage de grand naïf qu'est Myron est sympathiquement traité, Win, l'ami réfléchi et pensant, également, Big Cyndi, la secrétaire est truculente au possible, les dialogues sont vifs comme je les aime et il n'en manque pas à tel point que je me suis cru lisant une pièce de théâtre. Ceci étant à quelques reprises, Coben, se lâche, sa description du stade des Yankees (équipe de base-ball), ses souvenirs de môme lorsqu'il y allait avec son père et son frère, son repas, entre hommes, quand son père, Al, lui apprend son attaque cardiaque pendant sa disparition aux Caraïbes, l'explication finale, sont des moments de bonne littérature.
Le mot est juste, le style simple et aisé, on a affaire à un écrivain, ce n'est pas du raccroc.
Pour terminer l'intrigue est très bonne, plausible, l'enquête bien menée et les sentiments affleurent où il faut quand il faut, sans sensiblerie. La traduction est très correcte.

En revanche, quel casse-pieds (Coben) avec ses citations de films, feuilletons, chansons, groupes, parfaitement inconnus - de moi!

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Harlan Coben, Mauvaise base.

Myron Bolitar se dore la pilule sur une plage des Caraïbe en galante compagnie pour oublier une rupture. Bolitar, c'est le côté humain. de qui ? de Win, (de son nom complet Windsor Horne Lockwood, IIIe du nom), esprit froid et calculateur, au bras long. Pour que ce dernier vienne le dénicher dans un lieu où personne ne sait qu'il s'est réfugié, c'est que l'heure est grave.

Et elle l'est. L'un des sportif dont il est l'agent est assassiné, sa secrétaire et associée est accusée du meurtre, du sang est retrouvé dans sa voiture, et l'arme du crime, chez lui. Tout un faisceau de preuve l'incrimine, (personne ne le sait alors absent), et c'est donc Esperanza qui se retrouve accusée.

Dès le début des investigations, on se dit que quelque chose n'est pas claire, qu'il y a manipulation. Mais, une nouvelle fois, Harlan Coben sait nous mener en bateau, peut-être en brouillant un peu trop les pistes. Accusé cette crapule de FJ, pourquoi pas, mais cette caricature d'apprenti voyou héritier de Papa gangster donne vite une impression de paravent pour noyer le lecteur. Et on se demande aussi un certains temps ce que vient faire là la disparition d'une jeune fille douze ans plus tôt. Comme si l'auteur cherchait encore à nous mener en bateau et à distraire Myron de son enquête. Mais non, pas cette fois. Cette fille est bien au coeur de l'affaire, et le manipulateur n'est pas qui on croit.

Molitar, le trop humain, aidé de Win au sang froid, et de Big Cindy (alias Big Chief Mama, sexe : féminin, taille : double mètre, poids : 150 kg) va donc mener l'enquête, non sans mal. Quelques coups de couteau et quelques frayeurs plus loin, il nous apporte la solution sur un plateau. Mais ce n'est pas un héros au beau rôle. Non, il ne peut pas obtenir ce qu'il veut en mémoire du mort. S'il parle, ce sera lui le coupable. Coincé.

Un roman certes agréable, qui se lit facilement, peut-être un peu trop. le lecteur n'a pas assez à réfléchir, comme dans les thrillers à l'ancienne, et des ellipses volontaires (conte-rendu d'entretiens par exemple) ne permettent pas d'avoir toutes les cartes en main. Lorsque Myron les abats (ses cartes), nous sommes évidents surpris, mais pas trop, avec à la fin l'impression que l'auteur ne joue pas toujours franc jeu avec nous.
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Ce livre m'a rappelé le premier livre que j'avais lu de cet auteur.
Il y a énormément de digressions et du coup, j'ai décroché à plusieurs reprises, car ça n'a vraiment aucuns intérêts.
C'est dommage car l'histoire est délicieusement tordue et j'ai rien vu venir.
Je me suis habituée aux romans de cet auteur et donc aux caractères et surtout à l'humour parfois lourd de ses personnages de Myron Bolitar et de son ami Win.
Dans ce roman, Harlan Coben prend également le temps de mettre plus en avant son personnage de Big Cindy, que j'ai du mal à visualiser tant la caricature est énorme. D'un autre côté, l'auteur nous parle d'un personnage qui répond au prénom de Brenda mais sans plus et comme je ne lis pas les romans de cet auteur dans l'ordre, j'ai pas tout suivi.
Donc un roman en demi-teinte.
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Un célèbre joueur de base-ball est tué. Simple règlement de comptes ou complot contre son club ou son agent ? M.Bolitar se lance dans l'enquête pour essayer de sauver son associée accusée de ce meurtre.
Une belle intrigue, comme toujours chez Harlan Coben mais très largement délayée. Certaines digressions sont là pour nous embrouiller mais d'autres ne semblent avoir pour but que d'ajouter quelques pages, en particulier des dialogues entre M.Bolitar et son ami Wyn qui me semblent plus relever de mauvaises séries américaines avec rires intégrés. Dommage.
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
La ligne entre le bien et le mal n'est pas si différente de celle qui délimite un terrain. Elle a tendance à s'effacer avec le temps. Il faut constamment la retracer. Les joueurs ne cessant de la piétiner, la ligne devient incertaine, floue, au point qu'on ne sait plus s'il y a faute ou pas; impossible de distinguer le bien du mal.
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- Tu confonds ce qui est juste avec ce qui est légal ou ce qu'on considère comme moralement juste. Mais le monde réel ne fonctionne pas comme ça. Parfois, les gentils ne respectent pas les règles parce qu'ils savent que ça vaut mieux. page 374

Le problème avec cette philosophie, c’est que les méchants pensent aussi la même chose et justifient ainsi leurs crimes.
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- C'était mon père.
- Oui, je l'avais deviné quand Big Cyndi a dit que ton père était en ligne. Ce qui a, par la suite, été confirmé par le fait que tu as répété quatre fois « p'pa » au cours de la conversation. Je suis assez doué dans mon genre. page 191

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Il avait appelé Papa et Maman pour leur dire de ne pas s'inquiéter (autant leur demander de se laisser pousser des branchies et de respirer sous l'eau)
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- On ne dit plus ça, dit Sally. Maintenant, on dit sans. Ce n'est pas un centre commercial non fumeur: c'est une zone sans fumée. Bientôt, ils diront que l'eau est une zone sans air. Ou le Sénat une zone sans cerveau. page 283
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Videos de Harlan Coben (80) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Harlan Coben
Cet épisode a été enregistré avec des patients hospitalisés au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour de l'AP-HP situé à Hyères à l'automne 2023.
Le livre lu dans cet épisode est « Ne le dis à personne » d'Harlan Coben paru aux éditions Pocket. Avec la participation de Baptiste Montaigne, champion du grand concours national de lecture « Si on lisait à voix haute » 2023 pour le générique, Benoit Artaud à la prise de son et montage.
Remerciements à Marie-Thérèse Poppe, éducatrice spécialisée au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour, Paul Grégoire, éducateur spécialisé au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour et Isabelle Michel, cadre socio-éducatif de l'hôpital San Salvadour à Hyères, ainsi qu'à Marcus Malte, écrivain.
 
*** Le Centre national du livre lance un programme en direction des hôpitaux, Mots parleurs, en partenariat avec l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Cette action s'inscrit dans la continuité des actions menées pour transmettre le goût de la lecture à tous et notamment aux publics éloignés du livre.Définitivement tournée vers la jeunesse, cette action vise à conjuguer lecture, écriture et mise en voix. Les adolescents et les jeunes adultes, en collaboration avec le personnel hospitalier, sont ainsi inviter à choisir un livre parmi une sélection, en lien avec la thématique de l'édition 2023 des Nuits de la lecture : la peur.
Pour cette première édition 2023, six établissements de l'AP-HP participent. Quatre établissements sont situés en Île-de-France et deux en région (Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nouvelle-Aquitaine). le projet se déroule de fin septembre 2023 à début janvier 2024. A partir d'un ouvrage sélectionné avec le personnel hospitalier, les adolescents et jeunes adultes sont amenés à choisir des extraits de textes pour les lire et les commenter. Sur la base du volontariat, Mots parleurs propose ainsi à des groupes de cinq à dix patients accompagnés de personnel soignant d'écrire et d'enregistrer leur production, au cours de six ateliers répartis dans différents hôpitaux. Ils débattent pour élire l'ouvrage qui constituera la matière de leur travail.
Afin de les guider dans la sélection des extraits, dans la rédaction et dans l'enregistrement du podcast, ils sont accompagnés par un écrivain ou un comédien, ainsi qu'un technicien du spectacle. Ce podcast, d'une trentaine de minute, sera ensuite mis à disposition de tous les patients et personnels soignants de l'AP-HP.
 
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