Plus fort que le doute

J'aime me plonger de temps à autre dans les thrillers à quatre mains de Nicci French. Il y avait longtemps que j'en avais lu un.

Ici , l'aspect psychologique prime sur le côté policier. Si vous recherchez le suspens, les rebondissements, vous risquez d'être déçu (e). Cependant, une enquête existe bien, menée officieusement par l'un des personnages.

Que peut-on ressentir lorsqu'on vous annonce que votre mari vient de décéder dans un accident de voiture, ce qui est déjà en soi horrible, mais qu'en plus, une passagère est morte, elle aussi ? Évidemment, les proches compatissent, face à la pauvre veuve trompée. Car forcément, le mari était avec sa maîtresse.

Ellie, au caractère bien trempé, déterminée à connaître la vérité, soutenue par l'idée que son mari n'était pas ce genre d'homme, va aller très loin dans sa quête. Dangereusement loin...Mensonges, changement d'identité, découvertes dérangeantes vont ponctuer le récit.

L'analyse des réactions des différents personnages, et surtout d'Ellie bien sûr, est faite avec finesse. J'ai trouvé cependant certains détails superflus. Et qu'est-ce qu'ils peuvent boire, dans ce livre! Ça en devient presque grotesque!

Pour moi, pas le meilleur des deux auteurs, mais j'ai néanmoins passé un agréable moment, permettant d'oublier un peu la lassitude d'être confinée pour la troisième fois...

De temps en temps j'apprécie de me plonger dans un thriller de Nicci French.
Avec ce couple d'auteurs, il s'agit toujours de thrillers psychologiques. le personnage central est invariablement une femme, luttant seule contre « le monde entier » qui bien souvent ne partage ni ses convictions, ni sa perception du danger.

Que peut-on ressentir lorsqu'on vous annonce que votre mari et une inconnue à ses côtés, viennent de trouver une mort violente dans un accident de voiture ? Évidemment, face à la veuve trompée, l'entourage compatit. Mais Ellie, persuadée que son mari n'était pas ce genre d'homme, va avoir à coeur de découvrir la nature des relations qui unissait Greg à cette inconnue. En quête de vérité, elle s'enfonce elle-même dans le mensonge…

Ellie est-elle paranoïaque ou dans le vrai ? Une plume alerte et une intrigue convaincante, de fausses pistes et une lectrice « piégée » : encore une chouette lecture que je recommande !

Ellie Falkner, 34 ans, vit à Londres. Un soir d'automne, elle apprend la mort de son mari dans un terrible accident de la route. Insoutenable ! Mais ce qui l'est encore plus, c'est que ce soir-là, il y avait une autre femme dans la voiture et tout laisse à croire que cette femme, Milena Livingstone, était sa maîtresse. L'enquête se conclut sur la thèse de l'accident.
Ellie s'y refuse. Elle s'engage à prouver la fidélité de Greg Manning, son mari.
Elle s'insinue dans la vie de la défunte, usurpe l'identité de son amie, ment à ses proches, se renferme sur elle-même et ne vit plus que pour découvrir la vérité.
Elle va très loin dans son enquête alors que le coupable est si proche !

Nicci French, couple d'ex-journalistes anglais, nous a habitué à des livres bien écrits où la tension est maintenue jusqu'aux dernières pages. « Plus fort que le doute » est un suspense lent qui privilégie comme d'habitude la psychologie. L'histoire est longue à débuter avec la présentation de tous les personnages. Ensuite le livre tient la cadence et le suspense est de plus en plus soutenu pour ne donner la solution que dans les dernières pages. A lire absolument!

Bien que ce roman soit un excellent thriller (il en possède d'ailleurs toutes les caractéristiques), il est, pour moi, une merveilleuse histoire d'amour. C'est sans doute le côté féminin des auteurs. L'héroïne se bat pour prouver que l'amour qui l'unit à son défunt mari est profond et intact. Et les auteurs réussissent avec brio non seulement la description de ses démarches mais surtout l'évolution de ses sentiments, de ses émotions et de sa détermination. les précisions sont telles que je me suis sentie très proche d'Ellie et bien que ses excès et ses mensonges soient graves, je lui ai pardonné car, malgré tout, j'ai éprouvé une sorte d'admiration devant son courage, sa volonté.
Les suspense est présent du début à la fin et les auteurs ont énormément de talent pour brouiller les pistes, pour multiplier les faux indices, pour nous induire en erreur.
Petit bonus, l'histoire se passé à Londres et c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé non seulement certains quartiers mais aussi l'ambiance de cette belle ville.
A noter également, la belle palette des personnages secondaires, complexes, mystérieux mais très attachants et la place de choix accordée à l'amitié.

« le dimanche, en été, on lit sur son transat ».

Dans la série : un livre par jour, en forme toujours, épisode 2. Lu en un jour, jeudi.

Dois-je encore vous présenter Nicci French, cet auteur qui en fait est un couple d'auteurs ? Si vous suivez ce blog depuis un an, vous savez que, l'été dernier, j'ai dévoré l'intégralité de ses livres, enfin de leurs livres, comment dois-je le dire ? Et vous savez que j'ai adoré.

Donc je brûlais d'impatience de découvrir « Plus fort que le doute », vous l'imaginez bien, d'autant que le résumé me bottait autant que des Pataugas : L'héroïne, dont j'ai oublié le prénom, c'est dingue, alors que j'ai lu cet ouvrage jeudi, perd son mari dans un accident de voiture. Drame. Mais drame encore plus dramatique qu'il n'était pas seul dans le véhicule. Il était avec une inconnue, rapidement cataloguée comme sa maîtresse par les enquêteurs, qui concluent à un accident. Et basta. Mais pas basta pour la veuve, qui ne peut y croire, et décide de mener sa propre enquête.

Je dois dire que j'ai eu la sensation d'entrer plus difficilement dans l'histoire que pour les autres Nicci French, un peu comme si l'intrigue peinait à s'installer. Et, durant les cinquante premières pages, je me disais « bon, ça va avancer ou quoi ? » Et puis c'est parti sur les chapeaux de roue, au point qu'il m'a été impossible de terminer ma journée sans terminer le livre, c'était ainsi. Je l'ai donc terminé à 22 heures, dans mon lit, après en avoir lu 90 % sur mon transat. Mais après 21 heures, ça commençait à cailler ferme, au point que j'ai dû me faire une « bouillotte noyaux de cerises » tant mes pieds étaient glacés (ah si j'avais un mec au corps bien chaud). Devoir utiliser une bouillotte fin mai, faut le faire hein. Ou alors, c'était l'angoisse qui me glaçait le sang, je ne sais pas...

Voilà donc encore un livre à dévorer d'une traite, comme un hamburger bien coulant. Rhaaaa, j'ai faim.
Lien : http://www.le-celibat-ne-pas..