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4,04

sur 1453 notes
Quel livre ! C'est avec regret que je tourne les dernières pages de ce magnifique roman ...

Quel destin que celui de Tess Durbeyfield descendante de l'illustre famille des d'Urberville ! Parce qu'elle est une femme et qu'elle a "fauté", sa vie prendra un tour auquel elle ne s'attendait pas, avec son lot de rebondissements et de drames.

Ce livre, que l'auteur a du lui même censuré car trop choquant pour la bonne société de la fin du 19eme siècle, est une véritable pépite de la littérature anglaise.
Tess, attire par sa beauté et sa candeur, son prétendu lointain cousin, Alec d'Uberville, personnage oh combien détestable ! A la fois on la trouve trop naïve et a la fois on a vraiment pitié pour elle. Puis quand enfin son destin parait s'améliorer grâce à la rencontre d'Angel Clare, un nouveau malheur lui arrive. Thomas Hardy a vraiment voulu faire de Tess un personnage qui représente bien son époque, époque où un homme est pardonné facilement pour une erreur de jeunesse mais où une femme ne peut espérer le même traitement.

Je ne veux pas rentrer trop dans les détails car c'est une histoire qui m'a vraiment marquée.
L'écriture d'Hardy est également magnifique avec de belles envolées lyrique sur la nature du Wessex, comté inventé par l'auteur, qui se situe dans le Sud-Ouest de l'Angleterre.
Je ne saurais que trop recommander ce roman !

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Tess d 'Uberville est un livre de Thomas Hardy .Ce roman est considéré
comme un grand classique de la littérature anglaise .Mais lors de sa parution ,
il a soulevé tout un tollé de protestations au sein d' une large couche de la
société anglaise puritaine et conservatrice car l 'auteur remettait en cause les
moeurs sexuelles de l ' époque de l 'auteur. .
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"On a péché contre vous plus que vous n'avez péché vous-même. ", là réside sans doute la synthèse du personnage de Tess, jeune héroïne de Thomas Hardy au destin tragique.

Jeune paysanne du Wessex ayant reçu une éducation, Tess oscillera toute sa vie entre deux mondes, celui des paysans et de la terre dont elle est issue : "Pour elle, le monde était le val de Blackmoor et les races, ses habitants.", et celui d'une bourgeoisie victorienne dans lequel elle ne se fera jamais une place ;
Inconsciente de sa beauté et de la sensualité qu'elle dégage, elle attirera deux hommes que tout oppose : Alec d'Urberville qui ne l'utilisera que pour son bon plaisir et Angel Clare qui l'idéalisera et la rejettera, une fois sa faute avouée.
Si l'un est un parasite, l'autre est un dilettante, mais ils se rejoignent en ce que ni l'un ni l'autre ne saura apprécier Tess à sa juste valeur : "Tess n'était pas une créature insignifiante dont on pouvait se jouer, quitte à la rejeter ensuite, mais une femme, vivant sa vie précieuse, de proportions aussi imposantes pour elle que l'est pour le plus puissant monarque la sienne propre.".

Sous-titré "Une femme pure", Tess l'est sûrement, bien qu'elle n'ait pas été épargnée par la vie et surtout qu'elle se soit laissée abuser dans ses amours : "Si Tess avait deviné la portée de cette rencontre, elle eût pu demander pourquoi la fatalité voulait qu'elle fût aperçue et convoitée ce jour-là par l'homme qui n'était pas fait pour elle, et non par quelque autre, par celui qui eût été désirable à tous égards, autant que l'humanité peut en fournir de ce genre ; et cependant, parmi ceux qu'elle avait rencontrés, l'homme qui se serait rapproché le plus de cet idéal ne conservait d'elle qu'une impression passagère, à demi oubliée.".
Thomas Hardy dresse-là le portrait d'une jeune femme entre deux époques, partagée entre son éducation religieuse et son côté païen, entre le monde de la campagne et celui de la bourgeoisie.
Il est extrêmement difficile de ne pas s'attacher à Tess, bien au contraire.
Le lecteur s'y attache d'autant plus facilement que Thomas Hardy a tout fait pour ne pas charger son héroïne.
Même Angel Clare est de cet avis pendant un temps : "La distinction ne consiste pas dans l'habitude facile d'un tas de conventions méprisables, mais dans l'assurance d'être au nombre de celles qui sont loyales, honnêtes, justes, pures, gracieuses et de bonne renommée … comme vous, chère Tess !", avant de se rétracter et de revenir sur ses propos, pour de nouveau revenir sur sa décision quand il comprend et accepte enfin toute la noblesse d'âme de Tess : "Elle aurait donné sa vie pour vous. Je ne pourrais pas faire plus.".
Quant à Alec d'Urberville, c'est un homme infect à tout point de vue qui use et abuse de sa puissance et de sa force de conviction pour satisfaire son plaisir égoïste : "J'ai été une fois votre maître ; je serai encore votre maître. Si vous êtes la femme de quelqu'un, vous êtes la mienne !".
Mais "Tess d'Urberville" est aussi un roman résolument moderne sur son époque, avec une Tess fille-mère ce qui n'était pas si courant à l'époque, sans parler du concubinage dans lequel elle va vivre.
J'ai d'ailleurs été surprise par l'aspect osé de certaines situations de l'héroïne en les remettant dans le contexte de l'époque.

C'est une histoire dure et triste, plus d'une fois j'ai eu mal au coeur pour Tess et j'ai limite maudit Angel Clare pour son attitude, mettant en lumière la société anglaise puritaine du XIXème siècle.
De plus, le récit contient beaucoup de notes pour expliquer les textes ou coutumes auxquels Thomas Hardy fait référence tout au long de son récit.
Le style n'est pas forcément très abordable tout de suite, la petite taille des caractères n'aidant pas, mais il devient très vite beau et les difficultés s'estompent.
Je conseille de le lire d'abord en français avant de se lancer dans la version originale qui pour le coup est complexe et pourrait en refroidir plus d'un, ce qui fut mon cas il y a quelques années.
Quant au découpage de l'histoire, il est fait en fonction des périodes charnières de la vie de Tess et donne du rythme au récit.
Au cours de la lecture, je revoyais des images du film de Roman Polanski et une fois la lecture achevée, j'ai envie de revoir ce film vu il y a plusieurs années et dont il ne me reste que des souvenirs.

"Tess d'Urberville" est un roman incontournable à plus d'un titre, reflétant l'univers social de l'Angleterre du XIXème siècle à travers le personnage d'une jeune fille pure qui sera pourtant mal aimée tout au long de sa vie.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Que dire de ce roman ? Il est grandiose, réaliste, triste, cruel, beau.

Ce fut un véritable plaisir à lire. J'ai découvert pour la première fois la plume de Thomas Hardy et j'en ai été entièrement transportée. Son écriture est d'une fluidité extraordinaire et dotée d'une force évocatrice remarquable ; en lisant je me retrouvais dans la campagne anglaise, je voyais s'étendre devant mes yeux vallées, plaines et champs du Wessex, je voyais les saisons passer, je parcourais le sud de l'Angleterre en long et en large au gré des déplacements de notre héroïne et c'était un immense plaisir. Dans ce roman le cadre est si sublime que ça en devient une force.
L'histoire se déroulant sur plusieurs années, les personnages sont formidablement développés, travaillés, la psychologie est fine et excellente, et c'est un immense plaisir. On est entrainé par l'histoire, on lit avidement, et en même temps on prend son temps pour savourer chaque page.

L'autre grande force du roman c'est Tess. Un héroïne comme rarement j'en ai rencontré…peut-être la plus malchanceuse qui ait jamais existé dans l'histoire de la littérature. Sa pureté, sa bonté, son extraordinaire abnégation, sa formidable force mentale, tout à suscité en moi l'admiration et l'attachement. Bien sûr elle n'est pas exempt de défauts, son extrême naïveté et parfois son manque de maturité peuvent surprendre ou agacer mais ça ne la rend que plus humaine.
Un jour un pasteur féru de généalogie apprend à son père qu'ils descendent d'une illustre famille de la noblesse, et de là tout basculera. Cet évènement sera le premier domino qui fera chuter tout le reste de la vie de Tess. C'est presque surréaliste de voir autant de coups du sort s'abattre sur une seule et même personne...

Ce roman est superbe. Un véritable voyage social, rural, humain. Et un vrai classique de la littérature britannique que je suis heureuse d'avoir découvert.
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Quelle histoire! D'un nom, toute une fatalité s'orchestre pour la pauvre Tess! Une famille particulièrement irresponsable ayant les folies des grandeurs la sacrifierait sans scrupules, son séducteur, lui, a franchi le pas sans détour et son mari aux principes si rigides, trop rigides, semble suivre le même mouvement. Et au milieu de tout cela, Tess, pauvre Tess comme je me le suis si souvent répété au cours du récit, Tess, avec toutes ses qualités, refuse de céder sur un seul point en butte des convenances sociales : elle a été séduite! Pire, elle a voulu assumer son enfant! Encore pire, elle a tout avoué à son mari! Thomas Hardy, au milieu de ses descriptions de la campagne anglaise nous émeut par cette héroïne. Dès le début, il fait le choix de ne pas l'épargner. Et pourtant, à de nombreuses reprises, on croit un happy end possible, à portée de doigts... La prose d'Hardy m'a séduite et je remercie Bislys de m'avoir sélectionné cette lecture si riche qui serait resté trop longtemps dans l'oubli sans cela!

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Si Emile Zola avait été anglais, il aurait écrit Tess d'Urberville.

Moi la fan inconditionnelle du grand Emile, j'ai retrouvé sous la plume de Thomas Hardy tout ce qui me fait vibrer chez mon auteur fétiche. Une héroïne au destin tragique, tout à la fois si forte et si faible. Une peinture acérée de la société puritaine du XIXe siècle, des descriptions riches, tellement vivantes qu'on s'y croirait. Et surtout, la notion d'hérédité si chère à Zola, représentée ici par la filiation entre Tess et la vieille famille d'Urberville. Tous les choix de la jeune fille semblent découler en filigrane de la déchéance de ses ancêtres.

La vie de Tess sera marquée au fer rouge par l'injustice sociale. Injustice quant à son sexe, sa pauvreté et son manque de connaissance du monde. Elle, qui perçoit plus qu'elle ne pense, qui est l'image même de la pureté et de la droiture morale, va payer toute sa vie les fautes d'autres moins intègres qu'elle. Et cependant, malgré une furieuse envie de lui mettre des claques au milieu du livre, en lui disant d'écouter sa mère (il faut toujours écouter sa Maman !) j'ai pris beaucoup de plaisir à cheminer aux côtés de la jolie Tess. J'ai partagé ses espoirs et ses rêves, son optimisme naïf, sa force presque animale d'avancer malgré un avenir de plus en plus sombre, inévitable. J'ai admiré sa force morale devant l'adversité, sa foi aveugle dans l'homme qu'elle aime, sa fierté malgré sa condition…

Je ne veux pas dévoiler l'intrigue, j'ai déjà l'impression d'en avoir trop dit, aussi je me contenterai de résumer ainsi ma lecture de ce chef-d'oeuvre : « Mais comment ai-je pu passer à côté pendant si longtemps !? »
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Drame, amour, révolte. Si je devais choisir 3 mots pour ce roman, voici ce qu'ils seraient.
- drame : est-il besoin de le préciser ? Je trouve que c'est un livre stressant, angoissant, notamment toute la partie où l'on se demande : dira ou dira pas ? Se mariera ou se mariera pas ? Et bien d'autres drames...
- amour : tellement présent ! On peut notamment citer la sublime lettre d'amour de Tess à Angel.
- révolte : à coup sûr, ce qui me restera le plus de ce roman ! Il a réveillé des sentiments vifs en moi car il rappelle la triste condition des femmes à cette époque (et d'ailleurs, même condition encore dans certains pays aujourd'hui). Ces pages et ces pages et ces pages d'hésitations, de remords, de mal-être m'ont paru infiniment longues, à la mesure de ce que les femmes devaient subir de principes moralisateurs à l'époque. Voila un livre important à mon sens pour comprendre une partie de la condition des femmes au XIXème.

Quelques passages au style poussé et à la portée presque philosophique m'ont un peu désarçonnée. Et puis le style est d'un autre temps, c'est sûr ; non pas que ce soit un défaut mais cela change, et finalement ça fait du bien ! J'ai quand même eu du mal au début, et pourtant j'avais lu Jane Eyre il n'y a pas longtemps de la même époque et il ne m'avait pas paru si alambiqué... (D'ailleurs, moi qui ne conçois la lecture qu'en changeant de genre et de syle très régulièrement, ces deux lectures étaient beaucoup trop proches.)

Et dire qu'avant le challenge solidaire de 2019, je n'avais même jamais entendu le nom de Thomas Hardy ! Comment expliquer cela ? En tout cas, merci à ce challenge ;)

PS : Avez-vous déjà eu une lecture en partie gâchée par la quatrième de couverture. Cela commence à m'arriver de plus en plus souvent, et ce fut le cas ici. Pas merci France Loisirs... Dans la quatrième que j'avais dans les mains, on y parle de fille-mère. Tout cela aura fait que mon ressenti au départ était assez confus : attente et suspense du moment où la vie de Tess basculera dans l'abîme, ellipse de la découverte grossesse, de la grossesse en elle-même et de la naissance qui m'a manqué alors qu'en fait elle n'avait pas tant d'importance. Enfin, la quatrième disait même !

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Décidément, les quatrièmes de couverture font parfois de ces raccourcis ! Reprenons : la famille de Tess Durbeyfield, jeune paysanne du Wessex, apprend par hasard qu'elle descend d'une grande et noble famille normande du temps de la fondation de l'Angleterre, les D'Urberville. Alors que la famille est dans la misère du fait d'une certaine indolence des parents, ils décident d'envoyer Tess chez une riche Madame D'Urberville habitant dans les alentours, afin d'être prise sous sa protection au titre de parente éloignée. A son arrivée, Tess sera surtout accueillie puis assaillie par son fils, Alec D'Urberville. Bien que Tess garde ses distances avec le jeune aristocrate, celui-ci profite d'un moment de faiblesse de sa part. Plusieurs mois plus tard, Tess, revenue chez ses parents, employée aux travaux des champs allaite péniblement un bébé. Lorsque celui meurt quelques jours après, elle décide de tourner le dos à son passé qui la ronge et part travailler dans une ferme dans une autre vallée, là où personne ne connaîtra son histoire. Et elle rencontre Angel Clare…

Cette lecture fut longue, douloureuse, mais intense. J'ai ressenti vivement le style de Thomas Hardy, tout en sobriété et en psychologie, et en même temps, il a la capacité de convoquer devant nos yeux des tableaux champêtres ravissants. Car c'est un des contrastes forts sur lequel est basé le livre que l'évocation d'une sorte d'âge d'or des campagnes anglaises, avant l'arrivée des “machines” et du chemin de fer. Les jeunes paysannes dansent en bande dans les prés fleuris et les bois résonnent encore des accents druidesques des premiers temps. Et au milieu de cet univers clos, Tess et son destin tragique. Un peu plus éduquée que le reste de sa famille, elle parcourt le roman profondément marquée par sa faute, dont elle sent toute l'ampleur par sa morale et son honnêteté naturelles. Ce sont d'ailleurs ces traits de caractère, alliée à sa beauté innocente et sa simplicité, qui attireront sur elle les regards d'Angel, jeune fils de pasteur, qui verra en elle l'idéal de la jeune paysanne, complètement à l'opposé de la jeune fille des villes que ses parents veulent lui voir épouser.

Dans ce roman, Thomas Hardy prend résolument la cause des femmes. En décrivant la descente aux enfers de Tess, il pointe du doigt sa dépendance totale aux deux hommes qui jalonneront sa route. Et comme aucun ne se montre à la hauteur (eh oui, même pas Angel !), chacun à sa façon, c'est Tess qui en subit plus que tout autre les conséquences. C'est en apprenant que le roman n'avait pu paraître que censuré à sa sortie, notamment sur l'épisode avec Alec D'Urberville, où l'on a forcé Hardy à dire que d'Urberville avait promis à Tess le mariage au moment où il profite d'elle, que je me suis rendue compte de la modernité de ce roman et de l'engagement de son auteur, alors même que cet épisode n'est absolument pas décrit dans le livre, juste suggéré. Traces de l'éducation d'Hardy, on retrouve dans le roman beaucoup de connotations religieuses : Tess elle-même n'a jamais été très croyante, mais beaucoup de personnages secondaires sont pasteurs et Hardy utilise souvent des comparaisons bibliques. On ne tombe jamais dans le pathos, on est toujours dans l'empathie, et ça marche, pour moi en tout cas (j'ai l'impression que ce roman ne fait pas du tout l'unanimité !).
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Relecture de ce classique de Thomas Hardy, à la lumière d'une critique parue dans Babelio par Allantvers qui m'a donné le goût d'y replonger. Des pages d'un lyrisme grandiose et un portrait cru du monde agricole dans l'Angleterre victorienne et des passages d'une sensualité exacerbée, quasi érotiques, de la cour faite par Angel Clare à Tess D'Urberville. J'ai pu apprécié cette fois-ci à sa juste mesure cette oeuvre que j'avais lue à un trop jeune âge.
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Les gens, comme les animaux et les paysages que modèlent les techniques agricoles, naissent et puis meurent. Les générations se souviendront bien de certains et d'autres moins. Qui se souviendra de Tess d'Urberville? Qui se souvient des femmes coupables qui pendouillent aux potences des ballades ancestrales? Pourquoi les hommes peuvent-ils vivre leurs vies de jeunes gens et folâtrer dans les bordels londoniens alors que les filles de ferme qu'ils culbutent se destinent au mieux à l'opprobre et au pire au gibet? Dieu a-t-il un reste de miséricorde pour elles? Peut-être. L'histoire que nous conte Thomas Hardy nous montre que la justice des hommes de son temps n'en avait pas. En a-t-elle plus aujourd'hui est la question qu'est en droit de se poser le lecteur moderne. Une raison parmis d'autres de lire et relire ce chef d'oeuvre de la littérature qui mérite une place de choix, non seulement par son objet mais aussi par son style, aux côtés de Mme Bovary, Anna Karénine, Effi Briest ou Thérèse Desqueyroux.
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