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sur 736 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce roman retrace la vie de William (surnommé Bill), narrateur bisexuel. Sa quete d'amour le mènera vers des femmes, des hommes et des transexuelles. Au délà de s'apposer une étiquette concernant ses préférences sexuelles, Bill tombe amoureux des personnes pour ce qu'elles sont, sans s'interroger sur ce qui est bien ou ne l'est pas.
Un roman très bien écrit qui ne nous lasse absolument pas du thème.
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Fan inconditionnel d'Irving,j'ai bien aimé ce roman qui retrace le parcours d'un homme à la recherche de son identité sexuelle encouragé par certains et frustré par d'autres dans l'Amérique juste avant l'arrivée du SIDA et de ses ravages.
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. Son père est homo , son grand-père se travestit ,il a une cousine lesbienne , son premier amour est un(e) transexuel(le) . Pas étonnant si Billy a du mal à définir son identité sexuelle ! C'est cette Odyssée-là que conte exclusivement ce drôle de roman d'apprentissage , avec Shakespeare comme fil d'Ariane , la lutte comme métaphore : au début ,c'est « La croisière s'amuse » ,tout en ironie et loufoquerie jusqu'à ce que survienne l'iceberg létal du Sida.
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Ce livre a été pour moi une bien jolie découverte. le début est un peu long mais d'un coup, on se s'attache aux personnages et on est happé par cette histoire. L'Amérique des années 60, des personnages haut en couleur, du théâtre, de l'amour et du politiquement incorrect font de ce roman un hymne à la tolérance.
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Lettre I pour le Challenge ABC.

J'ai beaucoup entendu parlé de cet auteur avant de me lancer dans cette lecture. Les critiques ont toujours été positives du coup je suis un peu partagé. A moi seul bien des personnages est un très beau roman, plein de jolie moment, empreint de tolérance et vraiment bien écrit. Mais (parce qu'il y a un "mais"), j'ai aussi rencontré pas mal de passage long (et dont je ne suis pas sûr de me rappeler d'ailleurs). Je suis mitigé parce que je viens de me rendre compte que les 3/4 du roman sont passé à la trappe. Si certains passages m'ont marqués ou carrément émus d'autres, au contraire, ont été lu en diagonale. J'ai tout de même décidé de mettre quatre étoiles, parce que cet avis en deux tons ne m'empêche pas de vouloir lire un autre Irving.
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Billy Abbbot est un jeune garçon impressionnable. N'ayant jamais connu son père, il est élevé par sa mère et ses grands-parents dans une petite ville du Vermont. Alors que son grand-père, un personnage très doux, aime se déguiser en femme sur scène, sa mère a un avis très strict sur la question des déviances sexuelles.

Billy lui, réalise très tôt qu'il est attiré par "les mauvaises personnes". Son ambivalence érotique va déterminer sa personnalité et les rencontres qu'il fera en grandissant et devenant écrivain. Rempli de désir les hommes comme les femmes, Billy va évoluer dans le milieu gay des années 80, sans jamais en faire complètement partie.

Sous fond d'intolérance sociale et de propagation du sida, John Irving nous raconte ici les aventures amoureuses d'un bisexuel au fil de sa vie. Impossible à labéliser, il attirera souvent la méfiance de ses maitresses et amants.

J'ai terminé ce roman il y a quelques temps déjà, mais je n'ai pas trouvé l'envie ou les mots pour en parler. Je l'ai fermée en effet un peu déçue, trouvant qu'Irving négligeait le romanesque pour plaider sa cause. Certains personnages sont riches, mais les liens qui les unissent pas assez fouillés, et les évènements vite relatés. J'ai eu le sentiment d'avoir affaire à une succession d'histoires sentimentales plutôt qu'à un véritable récit de vie. Et j'aime tant les grandes épopées individuelles de cet auteur...

Et puis quelque temps après, j'ai eu la surprise de découvrir les réactions virulentes déclenchées en France par l'annonce du mariage gay. Jamais je n'aurais cru qu'à l'heure actuelle le droit de se marier pour les homosexuels puissent encore faire débat à ce point.

Dans ce contexte, je comprends mieux la nécessité d'un tel roman, d'une telle cause. Car c'est avant tout un livre sur la tolérance que nous livre John Irving, ou plutôt sur la difficulté d'être tolérant. Même Billy sera taxé, à un moment, "d'être intolérant de l'intolerance".

Un roman sur la complexité de nos désirs, et la difficulté pour les humains de s'accepter dans leur différence.

Céline

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Au départ, j'ai trouvé les allers-retours dans le temps un peu rébarbatifs tout comme le théâtre assez présent dans le récit. Mais on finit par "accrocher" et on ne lâche plus le livre. Il est certes un peu caricatural car peuplé d'une foule de personnages sexuellement différents voire perturbés. Il reste malgré tout très poignant au-travers de l'histoire (triste) de Miss Frost et la fin de l'histoire très marquée par les ravages de l'épidémie du SIDA dans les années 80 et 90. le seul point qui m'ait déçu est la rencontre avec son père qui se comporte en parfait étranger, un peu réprobateur; aucune émotion ni du fils ni du père, on se demande presque quel est l'intérêt de décrire cette rencontre qui n'apporte rien au final.
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Ce roman dit des choses essentielles, mais malheureusement, l'auteur en fait trop, ce qui gâche un peu le tout. Par de multiples moyens, John Irving prône la tolérance. Il fait surtout cela à travers Billy, le narrateur. Celui-ci explique que même parmi ceux qui sont brimés, il y a du rejet. Par exemple, certains homosexuels pensent que les bisexuels ne sont pas normaux. Billy, victime d'intolérance de la part de sa propre mère, ne s'en laissera pas conter. Il aura le courage de ne jamais renier ce qu'il est, et de toujours faire passer son message de tolérance. À un moment, un personnage lui dit qu'on est tous intolérant, qu'il y a bien au moins une chose qu'une personne dite tolérante rejettera. Il le prend pour exemple et lui dit qu'il ne tolère pas l'intolérance. Cela m'a fait rire, et j'ai pensé que dans ce cas, j'étais comme Billy.
[...]
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« le personnage que nous sommes, c'est un jardin, et notre volonté le cultive. »

Il est judicieux d'ouvrir cette simple critique par une citation de William Shakespeare, auteur omniprésent dans "A moi seul bien des personnages" de John Irving.

William Abbott n'est pas un personnage du soap opéra "Les feux de l'amour" mais le personnage central de l'oeuvre en question.

William, appelé Billy, est né Dean. Son très jeune père parti à la guerre en Europe, n'est jamais revenu....
Billy est né en 1942 et quand son père embarqua sur un Liberty Ship pour l'Italie, sa mère Mary l'avait déjà rayé des tablettes pour cause d'infidélité....

Billy grandit sans père. Mais pas sans amour. Mais sous le feux de la rampe.

La première représentation de la présence masculine aux yeux de Billy est son grand-père, qui aime jouer les rôles féminins dans la troupe de théâtre montée avec son associé, un norvégien taciturne amoureux d'Isben...

La mère de Billy est souffleuse... Sa tante Muriel aux seins divins et son oncle, alcoolique mais fort sympathique, Bob complète le tableau sans oublier la grand mère acariâtre et mauvaise langue....

Richard Abbott nouveau compagnon de sa mère Mary entre dans la vie de Billy qui est sous le charme de cet homme charismatique et éveiller une libido hors du commun chez le jeune Billy Dean qio deviendra Billy Abbott.

Billy William Abbot raconte sa vie, des années 50 à 2010.

Mais le tournant de sa vie est sa visite à la Bibliothèque Municipale et la rencontre avec Miss Frost, qui comme son nom ne le laisse pas sous-entendre ne le laisse pas de glace.....

Qui est réellement Miss Frost du haut de son mètre-quatre-douze ("avec les hauts-talons" précise-t'elle) ? avec ses seins si juvéniles ?.... « Nous sommes tissés de l'étoffe dont sont fait nos rêves. » répondrait Shakespeare..

Irving touche avec ce livre un sujet délicat, qui peut bien soulever bien des interrogations.... peut-être que Shakespeare avait bien vu quand il dit : « J'aimerais mieux une folie qui me rendrait gaie qu'une expérience qui me rendrait triste. »

Mais à combien de naufrages Billy assiste au cours de sa vie, toutes ses vies détruites par le sida, emportées sur d'autres rives....
« Ce pays inconnu d'où nul voyageur ne revient... »


Irving a du talent. Sans contestation.

Le mot de la conclusion revient, une fois de plus, pardonnez-moi, à Shakespeare : « Il faut que l'auteur ait de l'esprit pour que l'oeuvre en ait ! »











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