Jean Claude Izzo peint avec ses mots forts sa terre natale.
On y trouve des échos camusiens : Noces de la terre et de la mer , mais celles de Camus sont plus légères, le soleil tout aussi aveuglant (L'Étranger), la terre aride est belle, le vent, les pierres, le silence sont omniprésents (Le vent à Djémila).
Il m'a fallu relire le recueil pour en saisir toute sa subtilité. En reliant cette lecture à celle de la trilogie d'Izzo, on redécouvre que Fabio Montale était aussi lyrique dans sa façon de penser, de se comporter et d'aimer la nature.