AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
La porte d'Orphée tome 1 sur 1

Pascal Loubet (Traducteur)
EAN : 9782749913476
422 pages
Michel Lafon (20/01/2011)
2.44/5   17 notes
Résumé :
Octobre 1963 : Chandler Forrestal, jeune étudiant fauché, n'aurait jamais dû entrer dans ce bar. Il n'aurait jamais dû parler à cette belle brune, ni lui offrir un verre. Car la CIA l'a choisi commecobaye d'une « expérience » destinée à tester les effets du LSD sur l'esprit humain. Forrestal en ingère une dose massive, et développe d'effrayants pouvoirs psychiques : hyper-vigilance, lecture dans les pensées, prise de contrôle du cerveau, ou capacité à provoquer des ... >Voir plus
Que lire après La porte d'Orphée, Tome 1 : ShiftVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Lecture:

Chandler, un jeune homme, se retrouve pris aux piège. La CIA lui a fait prendre à son insu une énorme dose de LSD dans le cadre de ses expériences sur les super-agents. Il va alors développer de puissants pouvoirs psychiques et devenir la cible des différents services secrets (ça j'en suis à peu près certain).

Avis:

Non ce n'est pas le résumé de la naissance de Captain America et du serum du super-soldat. Même si ça y ressemble.

J'ai lu ce livre en deux parties:

Avant lecture : du super-héros, de la manipulation psychique, le complot kennedy, des espions, le scénariste de "Heroes" aux commandes, tout cela laissait présager un suspens haletant et hautement accaparant.

Première partie:

Après une entrée en matière banale jusqu'à l'ingestion de LSD (par le personnage du livre, je tiens à le préciser), on passe par le développement des pouvoirs de cette victime et sa chasse par différents services secrets. Je ne saurai trop dire quels furent mes sentiments à la lecture de ces chapitres correspondant à un lieu, une date (tiens il y avait donc un ordre?). Toute cette partie se passe sous l'emprise du LSD qui semble si volatile qu'il a même contaminé les autres personnages. Je me permets de vous donner un extrait pour vous faire part de ma perplexité ( le personnage BC n'est pas le drogué):

" La lumière bondit d'un côté à l'autre de la maison comme un poisson rouge sautant d'un aquarium à un autre ou une balle de tennis en feu rebondissant sur des raquettes, ou des barils d'huile en flammes lancés par deux trébuchets de part et d'autre des murailles d'une antique cité. Les métaphores semblaient bourgeonner toutes seules dans l'esprit de BC (comme le mot trébuchet qu'il n'avait jamais entendu). A chaque volée, la lueur semblait gagner de l'intensité - de l'insanité - jusqu'à ne plus sembler que des superpuissances balançant l'anéantissement nucléaire d'un continent à l'autre par dessus l'immensité de l'océan". p 114 , citation certifiée exacte, désolé.

Comme pour faire bonne mesure, on croise la CIA, le FBI, les services secrets Cubains, les cubains anti-castristes, les russes pro-soviétiques, les russes pro-CIA , la mafia, les politiciens proCIA-mafia-cubains, la CIA anti CIA ... cela crée un pagaille qui n'est même pas joyeuse. L'auteur dans sa grande mansuétude ne perd même pas le temps de nous expliquer le pourquoi ou le qui, confiant qu'il est en notre suprême intelligence. On a ainsi a surprise de voir un homme prisonnier de ses bourreaux, se retrouver la page suivante, on ne sait comment, libre et dans un .. corbillard, se promenant avec un autre personnage qui jusque là n'avait rien à voir avec ce pan de l'histoire. de toute évidence l'auteur a largement surestimé mon intelligence, mon ego en prend un sale coup.

Ajoutez à cela des figures de style du plus bel effet, allégeant la lecture comme une " voiture enjambant un parapet" (relecture trois fois pour comprendre si le personnage est descendu du taxi et continue ensuite à 110 km/h à zigzaguer sur l'autoroute à pied, ou si je lis par erreur un tome de "Transformers"). Des métaphores expliquées, histoire d'éclairer le parfait lecteur crétin et inculte. Des passages du coq à l'âne (ou plutôt de la coquecigrue à la Zyglute), des ellipses scénaristiques qui tendent furieusement vers les ... trous noirs.

On attend alors les personnages, dont on ne sait pas pour qui ils travaillent, dont on ne connaît pas toujours le nom, et en tous les cas pas le vrai nom, mais dont il reste les actes. Actes soumis à caution parce que retranscrits par des experts en manipulation, ou exécutés sous substances oh combien hallucinogènes, quand ce n'est pas sous l'emprise de l'homme aux super pouvoirs qui lui même ne les contrôle pas et ne saurait donc en aucun cas être en mesure de discerner la réalité. Bien sur, je simplifie, ce n'est qu'un résumé.

La psychologie, alors, la psychologie va-t-elle nous sauver, serait-ce une fable hirsute sur le questionnement du réel et la mise en abysse de la relativité des certitudes ? Eh bien non, parceque les motivations, on n'en parle pas, les sentiments, les remords, les haines, les amours, rien nada nichts nothing. Les personnages ne pensent pas, ils agissent.

Pause:

Là j'ai craqué : pause de 10 jours.
Je l'avoue j'ai du me tourner vers des lectures plus légères pour souffler un peu : "Observations sur le sentiment du beau et du sublime" de Emmanuel Kant, mais j'ai résisté à l'envie de relire La "critique de la raison pure" en intégrale, déjà que je vais rendre ma chronique en retard!

Seconde partie:

Il faut en finir! le parti pris est alors, "puisque je ne comprends pas tout, que rien ni personne n'est fiable dans ce livre, que l'auteur y cite "Le maître du haut Château" de Philip K. Dick, prenons le comme une fable et laissons nous porter. Peut-être une heureuse surprise, une uchronie bienvenue, une trouvaille éclatante va-t-elle le racheter à mes pauvres neurones scoubidouisés ?"
Il faut avouer que sous cette optique, la suite fut beaucoup moins pénible, et en tous les cas beaucoup moins chronophage.

Sinon la fin est vraiment bien : j'ai rarement été aussi ravi d'avoir fini, content d'avoir deviné la conclusion, et franchement conforté de ce "Tout ça pour ca ?".

Conclusion :

euh....une jolie couverture?

Ma note : 5/20.
Lien : http://www.atelierdantec.com..
Commenter  J’apprécie          60
J'ai été très déçu par ce livre. En effet, le synopsis était prometteur et son auteur est notamment connu pour être le scénariste de la série à succès « Heroes ». Bien que je ne sois pas fan de cette série, l'idée d'utiliser le LSD pour développer des pouvoirs à une époque ou l'armée expérimentait un certain nombre de drogues (le début des années 60) avec pour possible effet de changer l'histoire me plaisait fortement. Malheureusement le récit n'a pas tenu ses promesses.

Tout d'abord, il y a plus ou moins 4 personnages principaux. Melchior qui travaille pour la CIA, Beau Christian (un nom tout droit venu d'une autre planète il faut bien l'avouer) qui travaille pour le FBI (comme par hasard), Naz pour la touche de charme et enfin Chandler, le personnage au centre de l'action puisque c'est lui qui développe des pouvoirs. On sent rapidement qu'il y'a un potentiel : l'humour noir de Melchior, la relation naissante entre Naz et Chandler et surtout Beau-Christian qui… non en fait dès le départ il n'a aucun intérêt (et malheureusement ca continue par la suite). Pourtant, tout comme pour le synopsis, on reste sur notre faim. Melchior devient assez rapidement lourd bien que ce soit le seul qui ait véritablement un poil de charisme. Plusieurs personnages meurent, ce qui n'est pas vraiment gênant… mais réapparaissent (ce qui est plus dérangeant). Une fois ça va, au bout de deux c'est déjà répétitif. Chandler, étudiant éternel, neveu d'un politicien suicidé, en déprime totale (pitié abrégez ses souffrance !!!) n'assumera jamais son statut de personnage central. Pourtant, le hasard (qui apparemment ne fait pas toujours bien les choses) a voulu qu'il soit le seul à réagir de cette manière au LSD ! Placer un anti-héros en haut de l'affiche peut-être intéressant si c'est bien fait. Ça n'est pas le cas ici. Ses réactions sont prévisibles et inintéressantes Au contraire Naz pourrait jouer un plus grand rôle mais doit se contenter d'être baladée d'un coin à l'autre. Comme dit précédemment Beau-Christian ne sert à rien, il passe son temps à suivre : il se rend là où se trouvent les personnages, menant un semblant d'enquête.

En ce qui concerne l'histoire, elle contient un certain nombre d'éléments inutiles, est parfois brouillonne voire incompréhensible. A cela s'ajoutent les délires de l'auteur : par l'esprit, les capacités de Chandler sont infinies (très pratique) ou presque puisqu'il a besoin de LSD. Cependant ce problème est minime puisqu'on en trouve à chaque coin de rue…

Vous l'aurez compris, rien ne m'a vraiment convaincu.
Lien : http://megworld.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          20
Cela aurait pu être une fabuleuse histoire. Malheureusement, l'auteur utilise tellement trop de routes diverses et de héros variés qu'il en est déconcertant. de plus, le nombre d'organisations impliquées complique la tâche : FBI, CIA, KGB, etc. Tous les personnages qui en font partie semblent être des traîtres. C'est un peu trop pour une lecture aisée et légère.

La plupart du temps, j'essayais de suivre le cap, de combattre l'indifférence qui me poussait simplement à mettre ce livre de côté. J'ai tenu, quand même, bon. Tout de même, le héros principal, « Chandler », est intéressant ainsi que certains acolytes, tels que « Beau » et « Naz ». Même le méchant, « Melchior », nous attendrit par moment. C'est le point le plus positif du bouquin, ces quatre personnages. Pour le reste, j'ai détesté.

C'est malheureux, car le but de l'histoire, une tentative d'expliquer l'assassinat du président Kennedy en mêlant science-fiction, complot et manipulation, aurait pu facilement être superbe. Mais c'est raté. Trop compliqué et trop volumineux pour en aboutir qu'à une finale relativement simple.

Il faut savoir que je parcours, habituellement, deux ou trois romans à la fois, ce qui peut donc avoir joué dans la compréhension de celui-ci, déjà complexe à la base. Possiblement, en lecture unique, sans interférence et beaucoup de concentration j'aurais pu l'apprécier un peu plus. Ce ne fut pas le cas.

L'écrivain est le créateur de la série télévisée « Heroes ». Je ne la connais malheureusement pas. Peut-être mon avis aurait été différent si j'avais maîtrisé l'univers de l'auteur. Je m'attarde un peu sur les autres critiques à propos du bouquin. Je m'aperçois que tous ont le même avis que moi.

Je conseille ce roman aux amateurs de conspiration et aux admirateurs de « Heroes ». Sinon, je crois qu'il existe bien meilleure lecture. Ma note est de 3 sur 10.
Lien : http://www.sergeleonard.net/..
Commenter  J’apprécie          10
Page 320 : "Les agissements d'un agent de renseignement doivent être obscurs, mais ses motivations doivent toujours être limpides et simples." Pour le coté obscur, c'est une réussite. Mais pour la limpidité et la simplicité, c'est un échec. J'ai failli aller voir le dealer du coin pour me doper afin de parvenir jusqu'au bout de ce salmigondis. Mais j'ai préféré laisser le LSD aux personnages de ce souk. Familièrement, un souk est devenu un lieu où règnent le désordre et la confusion. Surtout la confusion.
Commenter  J’apprécie          00
A quelques mois de l'assassinat de Kennedy, le destin de Chandler Forrestal prend une tournure des plus inhabituelles lorsque celui-ci est utilisé comme cobaye dans une expérience lancée par la C.I.A : une belle brune ...
Lien : http://autrecotedumiroir.net..
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La lumière bondit d'un côté à l'autre de la maison comme un poisson rouge sautant d'un aquarium à un autre ou une balle de tennis en feu rebondissant sur des raquettes, ou des barils d'huile en flammes lancés par deux trébuchets de part et d'autre des murailles d'une antique cité. Les métaphores semblaient bourgeonner toutes seules dans l'esprit de BC (comme le mot trébuchet qu'il n'avait jamais entendu). A chaque volée, la lueur semblait gagner de l'intensité - de l'insanité - jusqu'à ne plus sembler que des superpuissances balançant l'anéantissement nucléaire d'un continent à l'autre par dessus l'immensité de l'océan.
Commenter  J’apprécie          40

autres livres classés : thrillerVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus

Autres livres de Tim Kring (1) Voir plus

Lecteurs (52) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}