Quand Nathan se couche au côté d'Anne il n'imagine pas qu'il se lèvera au côté d'Ann, une version un peu différente de sa compagne. Après une journée difficile, il se couche et ... se réveille au côté d'Anna, une version un peu plus éloignée encore d'Anne. Une consultation psychiatrique s'impose pour un Nathan qui ne comprend pas ce qui lui arrive. Mais qui peut croire à cette histoire de métamorphoses ? Ses collègues semblent, eux, reconnaître chaque jour sa nouvelle compagne. Sa mère, elle, ne comprend pas qu'il change si souvent de petite amie. Quant aux professionnels, à défaut de connaitre ces étranges symptômes, ils se demandent s'ils ont face à eux un mythomane.
Cet ouvrage se découpe en trois parties. Il démarre par la mise en place de l'intrigue avec les deux premières métamorphoses.
L'intrigue est singulière, l'idée même développée est inhabituelle. le style est clair, attrayant, tout en étant philosophique. On est rapidement pris dans l'histoire, on veut comprendre le pourquoi, le comment. Comment peut-il supporter cela ? Pourrions-nous le supporter si cela nous arrivait ?
Suit la liste des métamorphoses, certaines très axées autour
du sexe. Une liste à la
Prévert qui n'a d'intérêt que de nous donner la clef de lecture de l'évolution entre chaque compagne. Cette partie ne m'a pas du tout intéressée, j'ai même eu la tentation de la sauter.
On termine sur la quête de compréhension de Nathan. Puisque les professionnels ne peuvent l'aider, il décide de partir aux origines, à Jérusalem. Il emmène avec lui trois versions de sa femme, chacune à l'image de l'une des religions représentées dans cette ville. Une quête mystique qui apportera peut-être la réponse à cette énigme. Une nouvelle partie, un nouveau style, ésotérique et de nouveau philosophique.
Pour conclure, même si l'intrigue était originale, je n'ai pas vraiment apprécié ce livre. le début était prometteur et j'espérais dévorer la suite avec le même plaisir. La seconde partie, rapide a cassé le rythme et finalement, de lassitude et par perte d'intérêt, je n'ai pas réussi à rentrer réellement dans la dernière partie.