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EAN : 9782246737919
136 pages
Grasset (30/11/-1)
3.06/5   18 notes
Résumé :
J'ai voté Nicolas Sarkozy mais je dors mal depuis.

F. L.
Que lire après Ça va mal finirVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Je viens de finir le p'tit livre de François Léotard.
J'aimais beaucoup philippe Léotard, comme acteur, poète et âme fragile.
Je n'aimais pas l'homme politique F. Léotard
J'ai appris à découvrir l'homme.
Celui qui a su agréable se remettre en question sur la philosophie de la vie.
Ils sont tellement peu nombreux ces personnes...
Je l'ai entendu à plusieurs reprises et ses mots ont résonné à mes oreilles, depuis qu'il s'est penché sur les livres, j'ai découver la culture qui émane de lui.
Alors je me suis dit: \"il faut que tu lises son livre\"
L'écriture me plut tout de suite. Elle a éveillé la curiosité de ses autres livres.
Et moi, de gauche, je trouve que nous avons des valeurs humanistes en commun, alors qu'est-cequi cloche ??
Qu'il est vôté pour Nicolas Sako et qu'il continue à le défendre.
Là je reconnais que je suis surprise.
Il est toujours difficile de remettre en question sa famille politique, mais là, dans ses propos rien ne rejoint les idées du président.
Pourquoi n'arrive-t-il pas à dépasser cette alliance ?

Il semble sincère et clairvoyant dans ses propos.
Il se rend bien compte que la France et ses actionnaires nous entraîne dans le gouffre de la pauvreté, du chômage et de la violence.
Que toutes propositions faites par son ami, sont à l'inverse du bon sen de la vie d'un l'homme.
F. Léotard, pense que les gens de gauches sont de mauvais gestionnaires.
Je l'invite donc à lire: Pourquoi la droite est dangeureuse de J. Généreux.
La fatalité n'existe pas, même en politique...
Et si, simplement, vous vous êties trompé, M. Léotard sur votre amitié concernant ce personnage qui gouverne en roi absolu notre beau pays.
Celui là même qui veut renvoyer les étrangers dans leur pays.
Celui qui casse le service publique, l'école, les hôpitaux, les retraites, la santé...
Celui qui serre la main aux dictateurs.
Je ne peux continuer à imaginer, que vous l'homme de culture vous ne sachiez pas à qui vous avez à faire?
Je vous quitte M. Léotard. Que la vie vous soit douce. Qu'elle vous permette de ne pas perdre la raison....
Respectueusement à l'homme de lettre.
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Ce petit livre est le bilan et la colère feutrée d'un lettré, la vue éclatée de son renoncement à la chose politique, si la chose politique, c'est vraiment d'avoir à tout prix les mains propres, en n'ayant pas de mains. Il y a aussi, en fond, la déception Sarkozy et c'est que ça vous tirerait presque des larmes. En tout cas, ça prenait visiblement de la place sur la patate. Pour le reste, l'engagement et les convictions de ce monsieur ont été de survoler le pays le regard braqué loin vers l'horizon en chevauchant comme des chevaux ailés de grandes et belles idées. Pourtant souvent lucide, (« nous ne sommes plus la patrie de ces droits-là (les droits de l'homme), il suffit de voir l'état de nos prisons« ) il n'a visiblement pas été en mesure d'avoir de ses grandes idées un usage moins consternant.

Et puis alors il faut lire pour les croire les paragraphes ni plus ni moins que « gourmands » consacrés aux grandes dames de la cour. le plus ouvertement gênant c'est celui qui a l'air de tripoter du dos de l'index Carla Bruni. Mais les autres sont croquignoles aussi : Rama Yade, Rachida Dati, Benazir Bhutto, que de frissons…

Extrait :

« Et puis il y avait Valérie Pécresse ! Une beauté faite d'ironie, d'étonnement, de séduction, de bouche mutine… Un rien de Catherine Deneuve, un autre rien de Sophie Marceau, et beaucoup d'elle-même, une actrice aux prises avec des étudiants mécontents, déjà trop vieux, toujours mal rasés. Qu'elle était belle sa petite fermeté discrète ! sa résistance souriante faisait du bien au pays, elle honorait cette élégance des femmes de France dont admirons la permanence. »

Trouvaille de boîte à livres, ce livre-ci va être rendu à sa vie sauvage où il pourra bien édifier au hasard d'autres curieux et railleurs.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
J'imagine un homme.
Il sort d'un camp où ses frères humains ont été torturés, pendus, brûlés, achevés un à un dans le mépris ou, pire encore, dans l'indifférence.
J'imagine cet homme, un rescapé comme ils furent quelques uns, livré à son propre silence parce qu'il n'y a plus de parole en lui, suffoqué par la haine qu'il a rencontrée, l'absence de tout espoir.
J'imagine cet homme au bord, chaque matin, de sa mémoire. Il est juif, cambodgien, gitan, arménien, rwandais, homosexuel, noir, opposant politique ou religieux. Il est l'Autre. Il n'est pas l'Ennemi, il est le sous-homme. Il sort du XXe siècle.
J'imagine cet homme voulant clore sa vie, de lui même, de son propre chef, de sa propre décision. En finir.
Il est sans doute le plus averti de tous les humains.
(...) Je ne voudrais pas qu'il pense que ça ne reviendra pas. Parce que ça revient toujours. Et le courage aussi d'y résister.
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Dans le monde sauvage des animaux politiques il ne faut pas être sur le passage d'un prédateur. Je le sais, j'ai traversé imprudemment la savane. Chirac était un carnassier débonnaire. Avec lui on était mort mais c'était sans rancune. Chacune de ses victimes, antilope déchiquetée et consentante, devenait digne d'une amitié nouvelle définitivement inoffensive.
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Arrivé à l'âge où la jeunesse nous quitte, j'ai compris que l'Histoire, elle aussi, cédait la place. Elle reculait, abandonnant ses territoires de culture et d'enseignement. Elle n'était plus de force à lutter contre ce nouveau Dieu qu'on appelait le Marché, une divinité pourtant connue depuis longtemps.
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Mais nous sommes un peuple dont les admirations sont fugitives. Souviens-toi simplement que Churchill et De Gaulle qui, l'un et l'autre, avait sauvé l'Europe du désastre furent, l'un et l'autre, battus par des élections. Ils ne le furent nullement par la bête immonde contre laquelle, avec panache, ils se battirent. Gagner la guerre et perdre les élections, c'est quelque chose qui choque la raison.
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Le politiquement correct est déjà pénible. Mais j'aime encore moins le temporellement correct, cette vaste fumisterie qui nous fait croire que le futur a de l'avenir. Il me semble que, nous les Français, nous devrions prendre hardiment le parti du passé. Ça aurait de l'allure parce qu'il n'a plus beaucoup d'avocats, notre passé. Mais il a des hérauts de grande qualité.
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Vidéo de François Léotard
Interview de François Léotard pour "Ca va mal finir" (Eds Grasset) (1/3)
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