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EAN : 9782708706705
224 pages
Editions Présence Africaine (11/07/2000)
3.46/5   13 notes
Résumé :
Massala-Massala a abandonné ses études depuis des années. Il rêve de venir un jour en FRANCE, à Paris, capitale de la consécration, afin de réussir comme Charles Moki, un des "grands" du quartier dont les retours au pays natal pendant les vacances de la saison sèche, ne laissent personne indifférent. Projeté dans un nouveau monde, Massala-Massala devra compter sur ses propres moyens pour se dégager d'un engrenage inextricable. Mais peut-il encore reculer ?
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ce premier roman de Mabanckou est à la fois drôle, critique et moralisateur sur certains points. L'écriture et le vocabulaire de l'auteur Congolais sont très particuliers. Les scènes se déroulant en Afrique nous font rire par leur bizarrerie ( ex : l'admiration excessive de Moki), le livre est critique parce qu'il aborde un mythe bien présent en Afrique, celui du rêve français, la grande majorité des jeunes rêvent de quitter le pays pour tenter l'enrichissante aventure française qu'ils croient accessible et facile à dompter, ce ne fut et ce ne sera pas le cas de la grande majorité des immigrés ayants eu le courage de la tenter, une critique de certaines traditions africaines est présente aussi dans le livre mais il n'oublie pas de souligner certains points positifs de l'Afrique (ex : L'hospitalité). Mabanckou clos l'histoire avec une morale aux airs de tristesse. le livre nous fais poser beaucoup de question : L'avidité de l'argent nous éloigne-t-elle vraiment de nos valeurs ? Pourquoi avons nous besoin de la considération des autres ? Pourquoi amas d'argent rime-t-il souvent avec réussite ?.
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A Brazzaville, on rêve de Paris. Ceux qui en reviennent suscitent l'admiration. Ils sont riches, plus cultivés qu'à leur départ, parlent mieux et exaltent leur nouveau lieu de vie. Mais que se passe-t-il sur place ?

Le roman se lit très vite, avec plaisir et amusement, mais aussi avec la conviction qu'il révèle une certaine réalité. le roman a un peu plus de vingt ans ; depuis les images et les informations circulent plus vite : est-ce toujours ainsi aujourd'hui ?
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Ce roman raconte l'histoire de Massala-Massala. Ce jeune congolais quitte un jour son pays pour Paris, où il espère une nouvelle vie.
Toute la famille restée au pays attend beaucoup de lui, la réussite est obligatoire...Evidemment, la réalité est très différente des rêves entretenus par ceux ayant déjà sauté le pas.
Je ne sais si c'est autobiographique mais il est évident qu'Alain Mabanckou sait de quoi il parle. Il rend parfaitement compte des déceptions et du désespoir de ces jeunes émigrés, tiraillés entre l'illusion d'une vie de rêve en France et celle d'une vie au pays qui leur semble être un renoncement. J'ai trouvé ce livre profondément triste. Ayant travaillé longtemps à l'assistance publique de Paris, j'ai vu énormément de ces jeunes hommes et femmes, souffrant terriblement dans leur âme comme dans leur corps de cet exil, Ainsi, j'ai resssenti énormément de tristesse à la lecture de ce livre. Mais il faut le lire, car c'est un point de vue utile qui reste actuel malheureusement.
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Livre très précis sur le rêve d'un ailleurs bien plus beau quand il reste loin… On entre dans la vie de ceux qui espèrent se faire un nom "au village" en passant par Paris… Paris le miroir des espoirs brisés. Paris l'antre des magouilleurs à la dureté navrantes et géniales.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Dans ces foyers, alors qu'ils sont en train de manger, au lieu de convier le visiteur inopportun à table, ils lui donnent un journal à lire. Non, pas ces femmes. Elles préparent la nourriture en ne comptant que le nombre de têtes habitant sous leur toit. Ma mère et ma grand-mère ont toujorus cuisiné en prévoyant une visite surprise d'un membre de la famille ou d'un étranger. Ce sont les valeurs qu'eles nous ont transmises et auxquelles nous sommes attachés, mes frères et soeurs, tes oncles et tes tantes. Il ne faudra pas les perdre.
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N'épouse pas une Blanche, on m'a aussi dit que ceux qui se marient avec des Blanches renient leur famille. Est-ce cela que tu veux ? [...] Si tu te maries, j'ai le droit de venir chez toi quand je le veux et sans prendre un rendez-vous. Ce n'est pas comme ça avec les femmes de là-bas.
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L'élégance est la clé de l'univers.
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Si je vous dit le Crédit a voyagé : à quel écrivain, qui connaissait bien l'Afrique, pensez-vous ? le voyage… au bout de la nuit… Mort… à crédit…
« Verre cassé », d'Alain Mabanckou, c'est à lire en poche chez Points Seuil.
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