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Espace Nord (01/01/1890)
4.5/5   6 notes
Résumé :
Dans la salle d’un vieux château, un vieillard aveugle, entouré de sa famille, devine à des signes imperceptibles l’approche de la mort qui va frapper sa fille. Isolé par sa cécité, l’aïeul a gardé intacte son intuition. Il est le seul à pouvoir interpréter le bruissement des arbres, le silence des oiseaux et des cygnes, l’entrée du froid dans la salle. Plongé dans les ténèbres, il communique avec l’inconnu.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je me remets clairement à la lecture du théâtre ces temps-ci, à la faveur des challenges et de la Masse Critique. Deuxième pièce de Maeterlinck donc, et je dois dire que j'y prends goût. le théâtre de Maeterlinck est clairement contemporain, mais loin du théâtre de l'absurde. Il est accessible (en tout cas ici), un théâtre symboliste comme je l'ai déjà expliqué dans ma critique de Pelleas et Melisande, un théâtre obsédé par la mort qui s'approche.

La pièce est totalement une pièce d'atmosphère, un huis clos oppressant où même l'ouverture d'une porte, d'une fenêtre est difficile, ou alors source d'angoisse. C'est que cette famille est regroupée, après un accouchement difficile, coincée entre la chambre de la parturiente et celle du bébé, dans un silence oppressant, rempli de sons qui ne le sont pas moins. C'est une pièce où le son est primordial, j'aime ces pièces qui me donnent très vite des idées de mise en scène, beaucoup de choses à faire avec la bande son ici. La présence forte de l'aïeul aveugle donne évidemment toute son importance au son, lien principal avec le monde de ce personnage anxieux.

Les personnages parlons-en. Des archétypes de la famille (oncle, père, aïeul, les 3 filles), dont on connaîtra certains prénoms mais qu'on continuera à désigner par leur place familiale. Des archétypes de caractère, l'oncle ancré dans la réalité, l'aïeul anxieux et sensible à tous les signes, les 3 filles , personnage fusionné, chargés de faire le lien, le père dans l'entre-deux de la réalité et du monde des esprits. le lecteur également, personnage invité à l'attente, d'abord un peu perdu sur ce qui se passe, puisqu'on ne lui explique la situation que par bribes. Puis totalement averti de ce qui arrive avec le symbole évident de la faux du jardinier qu'on entend soudain (un jardinier qui fauche pendant la nuit ? cela étonne bien l'oncle… Oh oui, que c'est étonnant, nous ne comprenons pas du tout ce qui se passe…  ) C'est d'ailleurs totalement stupéfiant que cette survenue de la faux soit le moment où le grand-père finit par s'endormir, lui qui reste éveillé à cause de l'inquiétude pour sa fille qui souffre dans la pièce d'à côté. Tellement prompt à interpréter tous les signes, comment ne comprend-t-il pas le plus évident ?

Au-delà de la mort, c'est la pièce de l'absence : absence de la vision, omniprésence des personnages absents (la femme qui vient d'accoucher et le bébé, mais aussi la nourrice partie, la soeur qui n'arrive pas). Cette soeur, avec le double sens du rôle familial manquant mais aussi de la religieuse qu'elle est, devrait être là pour amener cette spiritualité essentielle dans ce moment que l'on sent fatal.

Pour finir, je voudrais souligner la modernité de ce théâtre de Maeterlinck, presque contre son gré. C'est en effet un théâtre qui puise plutôt son inspiration dans les thèmes du Moyen-Age et donc qui ne cherche pas à faire moderne. Pourtant, après avoir lu Pratchett récemment, je ne peux que faire le parallèle avec ce personnage incarné de la mort et rapprocher donc Maeterlinck des littératures de l'imaginaire, en pleine expansion de nos jours, sans doute parce qu'elles sont aujourd'hui les rares à continuer à aborder une spiritualité de plus en plus absente du monde moderne, et si chère à Maeterlinck.
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Je considère L'Intruse comme une des plus belles pièces du théâtre symboliste de Maeterlinck, et, oui, je la préfère nettement à Pelléas et Mélisande. Maeterlinck avait décidé d'abandonner la poésie après Serres chaudes, et l'idée de L'Intruse, d'abord intitulée L'Approche, a fait bien du chemin avant de trouver sa forme définitive. Il fut même question d'une espèce de trilogie par Grégoire le Roy, Charles van Lerberghe et Maeterlinck sur la même thématique : l'approche de la mort. Si le Roy abandonna l'idée, Lerberghe et Maeterlinck lui donnèrent forme.


Les influences et les sources sont donc multiples, mais, heureusement pour nous, beaucoup moins nombreuses que dans le cas de la Princesse Maleine. Pour l'essentiel, il s'agit de deux contes, l'un des Frères Grimm et l'autre de Friedrich de la Motte-Fouqué, ainsi que d'un poème de Dante Gabriel Rosssetti. Et évidemment, chacun reconnaîtra la référence au conte de la Barbe Bleue dans les variations de la question maintes fois répétées : "Tu ne vois rien venir, Ursule ?"


L'Intruse possède également une histoire éditoriale un peu particulière. Publiée d'abord seule dans la revue symboliste La Wallonie en 1890, elle fut ensuite éditée, suite à un choix de Maeterlinck, sous le titre Les Aveugles avec la pièce du même titre, laissant penser à un diptyque. Sauf qu'aujourd'hui, elle fait partie d'un triptyque appelé La Petite Trilogie de la mort (tout un programme ! Bon, c'est Maeterlinck, donc...), avec Les Aveugles, toujours, mais aussi Les Sept Princesses. Mais ce serait oublier qu'on peut aussi la considérer comme composant un diptyque avec une pièce plus tardive, Intérieur - ce sur quoi nous reviendrons. Et on pourrait même aller jusqu'à La Mort de Tintagiles, pendant qu'on y est.


Maeterlinck distinguait trois lectures de L'Intruse, dont la première aurait consisté à subir une conversation familiale ennuyeuse. Comme j'ai eu mon lot de pièces qui présentaient réellement, à mon avis, des conversations et des situations ennuyeuses, et que je ne range pas L'Intruse dans cette catégorie, nous allons passer directement aux second et troisième niveaux de lecture ; d'autant que Maeterlinck, malgré sa passion pour l'ésotérisme et la spiritualité, n'a nullement cherché à rendre sa pièce inaccessible.


Ce qu'on voit sur scène, c'est une famille constituée de l'aïeul (aveugle), du père, de l'oncle, et des trois filles, dans une salle sombre, dans un vieux château. On devinerait difficilement que cette famille habite un château, tant elle est présentée comme ordinaire, si ce n'était précisé dans les didascalies et, surtout peut-être, s'il n'était question de souterrains... Cette famille n'est pas au complet. Dans deux autres chambres, invisibles, la mère, dont on attend la guérison après un accouchement très difficile, et le nouveau-né, qu'on n'entend jamais et qui est qualifié par l'oncle "d'enfant de cire". D'autres personnages sont également présents, mais hors-champ, ou plutôt hors-scène, dont on ne verra pas la plupart : une soeur de Charité qui s'occupe de la mère et qui n'apparaîtra qu'à la toute fin, une nourrice partie se reposer, une servante qu'on ne verra qu'un instant, la soeur du père et de l'oncle, mère supérieure d'un couvent (oui, les religieuses pullulent chez Maeterlinck, avec beaucoup de jeux de langage sur le mot "soeur"), dont on attend avec empressement et anxiété la venue, un jardinier, dont on ne sait s'il est vraiment là, dehors, mais dont on entend la faux.


De même, tout se passe dans la même salle, en intérieur, en huis-clos même, bien que tout un décor hors-scène soit sans cesse mentionné : l'allée par laquelle on guette la venue de la soeur et mère supérieure du couvent, la lune, les étoiles, le jardin, l'extérieur en général dont on se méfie sans cesse. Les portes sont ouvertes sans que l'on comprenne pourquoi, l'une d'elle paraît soudain impossible à fermer, le son de la faux est insupportable, et l'on entend - ou pas - des bruits de pas qui indiqueraient que quelqu'un est entré, ou s'apprête à entrer. La grande idée de Maeterlinck pour L'Intruse, ça a sans douté été de jouer ainsi sans cesse sur le hors-scène. Lorsqu'il composera Intérieur, il reprendra ce procédé, mais en l'inversant, ce qui donnera aux deux pièces un curieux air de symétrie.


L'Intruse, c'est l'exemple même de ce que Maeterlinck appellera dans un essai de 1896 "le tragique quotidien". Pas de passions, pas d'action, juste des gens ordinaires qui attendent autour d'une lampe. Ce qui semblerait à première vue - et Dieu sait si la vue a son importance dans cette pièce -, c'est que la malade, couchée dans une chambre "à côté", aille mieux. le médecin l'a dit. Ou l'aurait dit. C'est la voix du bon sens qui parle, celle du père, et, plus encore, celle de l'oncle. L'aïeul n'y croit pas une seconde, il sent bien que sa fille va plus mal. D'où les tensions entre les différents protagonistes, les trois filles, trois soeurs qui forment presque une seule entité, faisant le lien entre l'aïeul, le père et l'oncle. Mais la tension qui monte tout au long de la pièce n'a rien de psychologique. La véritable tension, c'est la sensation que la mort arrive, qu'elle va s'insinuer dans la maison, qu'elle y est déjà, assise aux côtés de l'aïeul. Les personnages les plus terre-à-terre seront eux-mêmes gagnés par le malaise grandissant, dont l'aïeul perçoit, lui, les signes depuis le début.


L'idée de Maeterlinck, et c'est là qu'il faut parler de troisième lecture, c'est que l'aïeul est en lien avec un univers invisible et indescriptible. L'aïeul le dit d'ailleurs, il n'arrive pas à dire ce qu'il faudrait dire, on n'arrive jamais à dire ce qu'il faudrait dire - motif constant chez Maeterlinck - et il sent terriblement sa solitude alors que le père et l'oncle se veulent rassurés, sinon rassurants. Quoique rassurés, comme je le disais, ils ne le resteront guère, rattrapés par le tragique quotidien. Sans aller trop loin dans la métaphysique et l'ésotérisme chers à Materelinck, que je n'ai personnellement pas suffisamment étudiés -et c'est rien de le dire -, il y a dans L'Intruse l'idée que l'être humain est seul face à un monde qui lui est inaccessible. Avec le personnage de l'aïeul, on retrouve cette idée de lien, comme dans Maleine, entre un microcosme (la famille, la salle où elle se tient) et un macrocosme représentés par la lune, les étoiles, les cygnes dans le jardin.Or, à l'arrivée de la mort, le père, l'oncle, resteront du côté du visible, du tangible, mais les trois filles y passeront également avec eux, pour aller accomplir les rites funéraires. Et l'aïeul, pourtant pénétré d'une intuition qui fait défaut aux autres, au moment où justement se révèle tout ce qu'il avait deviné, senti, au moment où il est plus que jamais lié à ce monde de l'invisible, reste plus que jamais seul dans des ténèbres insondables.



Challenge Théâtre 2020
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Je poursuis ma découverte du théâtre de Maeterlinck avec une pièce courte qui m'a été vivement recommandée L'intruse. Et je suis bien contente de l'avoir lue. Bien que l'ambiance soit très étrange, les personnages peu nombreux et qu'il y ait peu d'action, j'avoue qu'elle m'a séduite. J'ai trouvé que l'auteur a très bien réussi à faire passer les sentiments et les angoisses des différents protagonistes et la tension et les non-dits qui règnent dans ce huis-clos. On sent la mort qui arrive petit à petit dans cette pièce, qui s'insinue entre les acteurs. Et surtout il y a l'attente de cette mort. Va-t-elle réellement survenir ? Dans combien de temps ? Peut-être est-elle déjà arrivée et ne le sait-on pas encore ? Et puis il y a cette solitude face à la mort. Elle est représentée par l'aïeul aveugle qui doute de ce qu'on lui dit ; mais aussi par sa fille, seule dans une chambre, qui vient d'accoucher et séparée de son bébé et que le spectateur ne voit pas, que les autres personnages ne vont voir qu'à la fin.
Une pièce très intéressante, aux multiples lectures malgré sa brièveté et qui me donne très envie de continuer avec Les aveugles.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
(On entend, tout à coup, le bruit d'une faux qu'on aiguise au dehors.)
L'AÏEUL (tressaillant). Oh !
L'ONCLE. Ursule, qu'est-ce que c'est ?
LA FILLE. Je ne sais pas au juste ; je crois que c'est le jardinier. Je ne vois pas bien, il est dans l'ombre de la maison.
LE PÈRE. C'est le jardinier qui va faucher.
L'ONCLE. Il fauche pendant la nuit ?
LE PÈRE. N'est-ce pas dimanche, demain ? - Oui. - J'ai remarqué que l'herbe était très haute autour de la maison.
L'AÏEUL. Il me semble que sa faux fait tant de bruit...
LA FILLE. Il fauche autour de la maison.
L'AÏEUL. L'aperçois-tu, Ursule ?
LA FILLE. Non, grand-père, il est dans l'obscurité.
L'AÏEUL. Il me semble que sa faux fait tant de bruit...
LA FILLE. C'est que vous avez l'oreille très fine, grand-père.
L'AÏEUL. Je crains qu'il ne réveille ma fille.
L'ONCLE. Nous l'entendons à peine.
L'AÏEUL. Moi, je l'entends comme s'il fauchait dans la maison.
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(On entend un bruit, comme de quelqu'un qui entre dans la maison.)
L'ONCLE. Elle est là ! Avez-vous entendu ?
LE PÈRE. Oui ; quelqu'un est entré par les souterrains.
L'ONCLE. Il faut que ce soit notre sœur. j'ai reconnu son pas.
L'AÏEUL. J'ai entendu marcher lentement.
LE PÈRE. Elle est entrée très doucement.
L'ONCLE. Elle sait qu'il y a un malade.
L'AÏEUL. Je n'entends plus rien maintenant.
L'ONCLE. Elle montera immédiatement, on lui dira que nous sommes ici.
LE PÈRE. Je suis heureux qu'elle soit venue.
L'ONCLE. J'étais sûr qu'elle viendrait ce soir.
L'AÏEUL. Elle tarde bien à monter.
L'ONCLE. Il faut cependant que ce soit elle.
LE PÈRE. Nous n'attendons pas d'autres visites.
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L'oncle : Ne pas savoir où l'on est, ne pas savoir d'où l'on vient, ne pas savoir où l'on va, ne plus distinguer midi de minuit, ni l'été de l'hiver... et toujours ces ténèbres, ces ténèbres... j'aimerais mieux ne plus vivre...
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Vidéo de Maurice Maeterlinck
"[…] les auteurs d'aphorismes, surtout lorsqu'ils sont cyniques, irritent ; on leur reproche leur légèreté, leur désinvolture, leur laconisme ; on les accuse de sacrifier la vérité à l'élégance du style, de cultiver le paradoxe, de ne reculer devant aucune contradiction, de chercher à surprendre plutôt qu'à convaincre, à désillusionner plutôt qu'à édifier. Bref, on tient rigueur à ces moralistes d'être si peu moraux. […] le moraliste est le plus souvent un homme d'action ; il méprise le professeur, ce docte, ce roturier. Mondain, il analyse l'homme tel qu'il l'a connu. […] le concept « homme » l'intéresse moins que les hommes réels avec leurs qualités, leurs vices, leurs arrière-mondes. […] le moraliste joue avec son lecteur ; il le provoque ; il l'incite à rentrer en lui-même, à poursuivre sa réflexion. […]
On peut toutefois se demander […] s'il n'y a pas au fond du cynisme un relent de nostalgie humaniste. Si le cynique n'est pas un idéaliste déçu qui n'en finit pas de tordre le cou à ses illusions. […]" (Roland Jaccard.)
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Référence bibliographique : Roland Jaccard, Dictionnaire du parfait cynique, Paris, Hachette, 1982.
Images d'illustration : Marquise de Lambert : https://de.wikipedia.org/wiki/Anne-Thérèse_de_Marguenat_de_Courcelles#/media/Datei:Anne-Thérèse_de_Marguenat_de_Courcelles.jpg George Bernard Shaw : https://fr.wikipedia.org/wiki/George_Bernard_Shaw#/media/Fichier:G.B._Shaw_LCCN2014683900.jpg Julien Green : https://www.radiofrance.fr/franceculture/le-siecle-d-enfer-de-l-ecrivain-catholique-et-homosexuel-julien-green-8675982 Heinrich von Kleist : https://fr.wikipedia.org/wiki/Heinrich_von_Kleist#/media/Fichier:Kleist,_Heinrich_von.jpg Georges Henein : https://www.sharjahart.org/sharjah-art-foundation/events/the-egyptian-surrealists-in-global-perspective Ladislav Klima : https://www.smsticket.cz/vstupenky/13720-ladislav-klima-dios Michel Schneider : https://www.lejdd.fr/Culture/Michel-Schneider-raco
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