Moussa Nabati explore dans « le bonheur d'être soi » toutes les facettes du MOI.
Il nous explique que la libido doit circuler en nous librement à l'image de la sève et de la plante. Et pour être toujours en accord avec soi-même, elle doit prendre soin de notre jardin intérieur en l'irriguant assez pour ne pas l'inonder et régulièrement pour ne pas l'assécher.
Ainsi, vigilance oblige pour tout ce qui peut entraver le parcours de la libido !
Un exemple - La confusion entre besoin et désir, alors que le besoin s'impose, le désir s'invite ! Le premier est vital, le second est une option à déguster ! Nous avons tort d'en faire l'amalgame au risque de ne plus savoir goûter aux plaisirs de la Vie, de nous laisser entraîner par le torrent de nos excès !
Méfions-nous des phrases commençant par : « y'a qu'à… ». Tel l'arbre cachant la forêt, le « y'a qu'à » est simpliste et incite à la précipitation. Il est vecteur de manipulations, mystifications, sollicitations mensongères ! Non à l'emballement, la surenchère, l'intrusion ou encore la perversion !
Et à l'inverse aussi, non à l'extinction, à la démission, l'atrophie ou pis la dépression !
Il faut donc savoir se défaire du déni ou de l'idéalisation excessive qui nous leurrent et polluent notre autonomie psychique. Celle-ci n'est d'ailleurs pas incompatible avec les frustrations qui, bien au contraire, la régulent. Moussa Nabati nous incite à reprendre les rênes de notre MOI pour progresser dans l' « acceptation de soi ».
Comment appréhender ce bonheur d'être soi ? Surtout pas en se lançant dans une quête infernale mais plutôt par une approche… à pas de velours… pour en apprécier… la saveur.
Cette démarche est tout à fait possible en acceptant puis en unifiant nos identités plurielles afin de faire coexister Corps Raison et Emotion harmonieusement en nous ! Il s'agit pour notre équilibre d'éviter le «TROP» ou le «TROP PEU» et de viser la cible : « le JUSTE MILIEU ».
Merci Moussa Nabati pour cette invitation à l'introspection que j'ai eu le bonheur de ne pas décliner !
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à lire est à stabiloter les pharses qui vous correspondent et relire le livre
les DIP sont la base de ce livre qu'il faut travailler au jours le jours une auto analyse de soi même
une revelation dans le domaine de la psychologie à lire et relire, car il est compliqué à comprendre lors de sa première lecture.
Personnellement je l'ai lu minimum 4 fois surtout les phrases qui vous correspondent stabilotées aussi en couple permet de mieux comprendre le fonctionnement de l'autre
face à son propre comportement qui déclenchent les disputes.
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Un livre qui nous explique vraiment bien les effets de l'histoire transgénérationnelle sur notre propre vie.
Il nous pousse à nous poser des questions sur notre "vécu" personnel, notre histoire familiale et pas que,
pour trouver enfin des sources de nos problèmes, qui nous empêchent à être nous-mêmes et accéder au Bonheur.
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à méditer, à accueillir, à reprendre...
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Le bonheur consiste a être soi, adulte, individué, psychologiquement autonome, défusionné par rapport à la matrice maternelle. Il sourit à celui qui jouit d'une intériorité propre, certes à distance de la pulsion, de l'héritage transgénérationnel et des normes de la société, mais néanmoins reliée à eux. Tous ces processus de séparation-lien ont pour fonction de protéger le sujet du chaos, des confusions de places et de fonctions. Ils lui permettent ainsi de se sentir entier et vivant dans sa maison/soi grâce à la libre circulation libidinale.
Comment nos adolescents pourraient-ils avoir envie de mûrir dans ces conditions, de devenir adultes, grands, autonomes, puisque leurs aînés ne rêvent, eux, que de redevenir ou de rester éternellement adolescents?
De même, il paraît bien difficile aux "adultes" d'exiger de leur "ados" de "ne pas toucher à la drogue" quand eux-mêmes, menant une existence addicitve, se droguent en permanence avec le tabac, l'alcool, la nourriture, l'abus de médicaments, la surconsommation de produits et d'objets, l'ordinateur, les jeux, le portable, les soldes, le sexe ou encore les vacances.
L'obsession du bonheur comme unique but et ultime finalité accentue par ailleurs le stress, l'inquiétude de ne pas y arriver, l'impatience et la crispation. Elle bloque la fluidité et la libre circulation de la libido, à l'image de l'amant que l'excès de désir pour sa bien-aimée épuise et rend impuissant au moment précis où il s'unit à elle. Lorsqu'on commence à escalader une haute montagne, voir le sommet atteint, paraissant inaccessible et lointain, brise l'élan et décourage. Lorsqu'on a trop idéalisé une personne ou une chose, la rencontre se transforme en une épreuve.
Les victimes de ces calamités modernes se recrutent majoritairement parmi les personnes qui, en raison de leur gentillesse et de leur souci de ne pas déplaire, évitent de s'engager dans des relations conflictuelles. Ainsi, elles sont incapables de fixer à temps des limites à l'agressivité de certains collègues, camouflée derrière les apparences perverses de la serviabilité.
extrait du livre : ainsi être soi grace à l'acceptation des differences de désirs, d'identités et de destins, permet à l'homme et la femme de s'unir non seulement au niveau de l'amour et de la jouissance sexuelle, mais egalement à celui de leur âme tout entiere. Celà signifie que la libido peut circuler désormais de facon fluide et libre.
la crise de couple qui l'affectent contiennent par de là les souffrances qu'ils occasionnent, un message et un sens.Ils peut être mise à profit pour progresser dans le devenir soi, un couple porter par le desir fondé sur l'alliance et non aliéné dans le besoin de régression de la codépendance où l'on considère l'autre comme un remède capable de compenser magiquement ses manques, subis par le passé et avant et surtout pour le guerir de ses DIP. A ce titre il permet de métamorphoser une relation infantile parent enfant, soignant soigné en un lien protecteur de bonheur entre adultes unis dans la réciprocité de l'alliance du mariage.