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Claude Seban (Traducteur)
EAN : 9782253118527
412 pages
Le Livre de Poche (14/02/2007)
3.46/5   39 notes
Résumé :
Maisons hantées, maisons interdites. La vieille ferme des Medlock. La ferme Défense d'entrer disaient les panneaux mais nous entrions quand ça nous chantait. Défense d'entrer Interdit de chasser Interdit de pêcher sous peine de poursuites mais nous faisions comme il nous plaisait car qui était là pour nous en empêcher ? J. C. O. Les monstres et les spectres qui hantent les seize nouvelles de ce recueil sont d'autant plus effrayants que ce sont des créatures du quoti... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Dans Hantises, les seize nouvelles sont d'un genre pas vraiment fantastique mais entre plutôt dans la catégorie du surnaturel, de l'horreur, à travers ces nouvelles, on va naviguer entre la psychologie des personnages pas toujours très stables et les peurs tapies au plus profond de nous, ainsi que tout un spectre de situations banales mais qui, entre les mains de l'auteure, nous ferons vivre des expériences hors normes. J'ai plutôt aimé ces nouvelles globalement et individuellement, d'habitude les recueils de nouvelles que je lis sont portés par une nouvelle et le reste c'est très moyen ce qui n'est pas le cas ici. J'ai aussi beaucoup apprécié le fait d'être constamment entre le rêve et la réalité, ça laisse la place à l'imagination fertile du lecteur que je suis.
Pour une découverte de Joyce Carol Oates, c'est une réussite et je me tournerais vers d'autres de ses livres prochainement mais en attendant je reste un peu avec celui-ci en mémoire car il m'a bien plu, il m'a fait frissonner, penser, imaginer, mais jamais il ne m'a ennuyé. L'hommage à Edgar Allan Poe, comme il est fait mention sur la quatrième de couverture, est une réussite même si je préfère Poe, j'ai retrouvé un peu de son style dans celui de Oates, notamment avec les limites entre la réalité et le fantastique, mais elle a su aussi garder et développer son propre style.
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Hantises est un recueil de nouvelles. Fantastiques ? Il n'est jamais imposé mais plutôt insinué, c'est au lecteur de se faire une idée, de trouver des indices sur chacune des histoires. Dans la chatte blanche, Mr Muir croit tuer la chatte de sa femme mais celle-ci réapparaît : méprise, délire ou fantastique ? Ou dans cette autre nouvelle le coupable, une femme élève seul son enfant de 2 ans, celui-ci la pousserait à tuer son père : folie ou fantastique ? Il n'y a pas que le doute dans ces nouvelles, il y a aussi du suspens, de l'horreur, de la peur distillés à l'intérieur.
Je ne suis pas une fan des nouvelles aimant beaucoup l'écriture de Joyce Carol Oates, j'ai quand même voulu faire l'essai de celles-ci. Oates a le pouvoir de vous mettre dans le doute ; de vous troubler. Je n'ai pas aimé quelques nouvelles, comme Aveugle ou le radioastronome parce que je n'ai pas apprécié leur fin mais ce livre ne m'a pas laissée insensible. Ca vaut le détour !
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Entre réel et imagination où se trouve la frontière ? N'avez-vous jamais fait de rêve juste avant votre réveil mélangeant la journée de la veille, vos discussions, vos peurs, vos fantasmes, le tout donnant l'illusion du réel en vous réveillant ? Ce livre est digne d'un film d'horreur, il recense tous les types de cauchemars, de fantasmes des pauvres protagonistes, ou de nous, qui sait ? Un recueil de nouvelles déstabilisant et pourtant la seule façon de s'en débarrasser est de le lire d'une traite, car une fois commencé, vous ne pourrez plus l'abandonner. Pour les amateurs de grands frissons ou de réalisme.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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J'ai habituellement beaucoup de plaisir à lire les écrits de Joyce Carol Oates, c'est pourquoi j'ai acheté ce recueil en toute confiance. J'y allais d'autant plus confiant que la 4e de couverture annonce du fantastique et du grotesque, genres qui m'attirent en general.
Mais à la lecture, quelle déception...

Sous le prétexte de faire dans la suggestion et de titiller l'imagination du lecteur, de faire en somme un fantastique racé où l'allusif l'emporterait sur le démonstratif, je me suis senti abandonné sur le bord de la route.
A vouloir donner dans le sous-entendu littéraire (ce qui en soi est fort louable), on se retrouve avec des histoires abstraites à l'extrême et le lecteur passe à côté du grand frisson attendu.

C'est fort dommage car je me suis bien ennuyé et les pages ont sauté, jusqu'à l'abandon de ma lecture (mais je n'abandonne pas pour autant l'attachement à cette auteure que je continuerai néanmoins à lire).
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Des nouvelles qui m'ont fait expérimenter différents niveaux de malaise tout en m'impliquant de façon à ce que je n'ai pas envie d'en laisser une de côté.

L'écriture de l'auteur m'a immerger dans ces différents récits avec la même constance et sans la moindre difficulté d'autant qu'elle parvient souvent à emprunter des "voix" différentes pour ses personnages.

C'est un recueil très égal qualitativement parlant puisqu'il ne contient aucune nouvelle que j'ai trouvé moins percutante que les autres.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Comment mesurer le pouvoir que nous exerçons autrement que dans le regard de l'autre ?
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Car nous oublions vite ce que nous faisons, dans l'instant de désespoir humain où nous le faisons.
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Mais toujours quand ils essaient de vous en imposer, ou qu’ils deviennent méchants ou sarcastiques, on entend la supplication au-dessous, le tremblement de la voix. Pas la peine de se mettre en colère. Et puis on sait qu’on va leur survivre.
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On ne sait pas ce qu'est le paradis, à moins de venir d'ailleurs.
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Avait-elle mal choisi ses mots ? On approche d’un point dans le temps ou dans l’espace, on peut, par exemple, approcher d’un abîme. Mais peut-on approcher de quelque chose d’aussi intangible qu’une dépression nerveuse ?
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Vidéo de Joyce Carol Oates
Après seize ans de négociations, le réalisateur Stig Björkman a convaincu Joyce Carol Oates, 85 ans, de lui ouvrir les portes de son univers. Portrait sensible de l’immense romancière, inlassable exploratrice de la psyché noire de l'Amérique.
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