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Rina Viers (Traducteur)
EAN : 9782070389322
320 pages
Gallimard (01/03/1998)
3.61/5   44 notes
Résumé :
Hanna, l'héroïne de Mon Michaël, déçue par son mari, par ses amis, par la vie, devient peu à peu étrangère au monde qui l'entoure. Tout lui paraît atteint d'une implacable érosion à laquelle elle-même ne peut échapper.
Dans son journal, qu'elle tient comme pour se prouver sa propre existence, fiction et réalité se mêlent.
C'est à travers ces pages d'une langue admirable que nous la voyons s'enliser dans la nostalgie de son enfance en Palestine, dans de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Une femme ecrit. Se raconte. Raconte sa vie de couple. A Jerusalem. Elle est mariee a un homme parfait, trop parfait, gris comme ses yeux, son Michael.


Hanna est fantasque, imprevue, reveuse, peureuse et cruelle. Elle se reve en reine conquerante et toute puissante. Ville de David. Elle se reve battue, torturee, violee. Jebus. Ses plus fideles suiveurs sont ceux-la meme qui la torturent. Al-Quds. Elle se convoque des cauchemars, elle s'exalte, les cauchemars s'emparent d'elle, elle en jouit. Aelia Capitolina. Reves et cauchemars d'enfance, quand elle jouait avec Halziz, les jumeaux arabes Halil et Aziz, ses pages, ses tortionnaires. Elle est leur reine et leur otage, leur prisonniere, et ils viendront, par une nuit sombre, l'immoler et la sauver, de sa vie grise, de son Michael, de Chalem, Salem ville sorciere, Yeroushalayim au paysage de violence contenue: pierres, pins et fers rouilles.


Hanna est malade? de quoi souffre-t-elle? de troubles mentaux? Jerusalem. Quel nom donner a sa maladie? Schizophrenie? Jerusalem. Psychose maniaco-depressive? Jerusalem. Partout des murailles, des patios inaccessibles, forteresses hostiles fermees aux passants, une ville recueillie sur elle-meme. Des rues de Jerusalem on distingue des montagnes sombres qui attendent l'obscurite pour tomber sur la ville. Les villages qui l'entourent, qui l'enserrent, Nabi Samuel, Shaafat, Sheikh Jarrah, Issaouiya, Augusta Victoria, Wadi Jouz, Silouan, Tsour Bakher, Beit Tsafafa, la regardent comme une femme blessee effondree sur la route; ils serreront les poings et la ville sera aneantie. Reduite en poussiere. Comme elle le merite. Hanna appelle plusieurs fois ses fideles jumeaux, qu'ils fassent tout exploser, qu'ils incendient tout. Et le livre se finit en un ultime reve-desir-cauchemar: Halziz arrivent et detruisent tout. "Et sur les grands espaces s'abattra un calme froid."


J'exagere? Peut-etre. C'est pour moi une relecture, et deux heroines se sont imposees a moi: Hanna et sa ville. J'ai lu la folie d'une femme deambulant dans une ville instable, j'ai lu l'instabilite d'une femme dans une ville prise de folie. J'ai lu la phobie mortifere d'une femme s'esseulant de force; j'ai lu l'anxiete d'une ville assiegee depuis la nuit des temps. Hanna ne veut rien oublier. Jerusalem ne peut rien oublier. Hanna ne veut pas mourir ("J'ecris parce que les personnes que j'aimais sont mortes. J'ecris parce que quand j'etais petite j'avais une grande capacite d'aimer et maintenant cette capacite se meurt. Je ne veux pas mourir"). Jerusalem ne veut pas changer de nom une nouvelle fois. Les deux sont obnubilees par la peur. La peur s'infiltre partout et chez tous. La peur qui dans son desarroi refoule/espere une issue catastrophique.


Et autre chose: Hanna ne veut pas mourir, mais elle appelle la mort dans ses reves et on dirait meme qu'elle fait tout pour l'attirer. Comment la comprendre? C'est la question qu'Amos Oz se pose. 30 ou 35 ans avant "Une histoire d'amour et de tenebres" il essaie deja de comprendre le desarroi de sa propre mere et son suicide. Et deja il place ce desarroi dans un contexte national. Il essaie deja de comprendre et sa mere et son pays, en un meme livre.


Je me rends compte que mon billet peut effarer. Il faut le prendre avec calme, sachant qu'Amos Oz est avant tout un conteur hors pair, doue d'une ecriture envoutante, d'une tres belle langue, et s'il ne l'a pas dans sa poche c'est parce qu'il est un auteur engage, un homme honnete et courageux. Et ce livre est une aventure litteraire audacieuse, et pour ses lecteurs une aventure noble, somptueuse comme un bel horizon.




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Récit à la première personne, Mon Michaël nous déroule la vie de Hanna, depuis sa rencontre avec celui qui va devenir son mari, Michaël, pendant une petite dizaine d'année, avec des retours en arrière dans son enfance.

La vie quotidienne d'une femme insatisfaite, qui somatise en partie ses peurs et souffrances, qui n'arrive pas à donner sens à sa vie, et à être avec les autres, même ceux sensés être les plus proches d'elle. Une femme un peu étrangère au monde et aux gens qui l'entourent.

L'auteur nous livre d'elle un portrait touchant mais sans complaisance, avec toute la complexité et toutes les ambiguïtés d'une âme humaine, elle a ses zones d'ombres, ses mesquineries, ses cruautés, ce qui nous empêche pas de nous sentir proche d'elle et de la comprendre, même si elle n'est pas toujours sympathique.

Tous les personnages du roman sont d'ailleurs extrêmement fouillés et riches, l'auteur nous donne une image plus ou moins approfondie suivant l'importance du personnage dans le récit, mais jamais simpliste ni stéréotypée. Et bien sûr en premier lieu de Michaël, dont on comprend qu'il insupporte par sa perfection et correction sa femme, mais en même temps on ne peut pas ne pas voir ses qualités et compatir aussi avec lui.

Amos Oz est décidément un fin analyste des profondeurs de l'âme humaine, un observateur avisé des soubresauts que traversent les pauvres hommes, un observateur sans complaisance, qui ne raconte pas de jolies histoires pour faire plaisir, mais qui essaie de rester au plus près de la réalité, avec empathie, sans juger, et surtout sans condamner. Il ne prend à aucun moment le parti de tel ou tel personnage, il nous les montre tels qu'ils sont, au plus près de leurs vérités intérieures, honnêtement. Et cela avec dans un style superbe, dans une écriture riche et dense. Sa façon de décrire est à la fois très prosaïque, il nous donne les détails les plus terre à terre d'existences très ordinaires, nous décrit les repas, les tâches ménagères, les vêtements, mais en même temps il nous entraîne à d'autres moments dans les rêves et les rêves éveillés avec une poésie et un rythme de la phrase qui nous font vivre aussi ces éléments oniriques avec une grande intensité.

A quelle moment et pourquoi une vie humaine prend une mauvaise direction, se perd dans le quotidien, comment construire une relation à deux qui ne soit pas qu'une contrainte, une capitulation devant les désirs de l'autre, comment dire sa vérité profonde et ses aspirations les plus authentiques à quelqu'un, déjà comment les formuler à soi-même ? Amos Oz aborde des thèmes essentiels avec sincérité talent, c'est sans aucun doute un écrivain exigeant vis-à-vis de lui-même, et qui apporte énormément à ses lecteurs.
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"Mon Michael" m'a rappelé certains films de Bergman : une écriture simple et une précision exceptionnelle dans la description des sentiments, des troubles de l'âme, d'une folie ordinaire, d'une forme d'aliénation. Un couple où chacun voudrait faire le bien mais où tout est choc, maladresse, déconvenue. A chaque page, on se dit qu'il est impossible d'aller plus avant, plus profond dans la psychologie des personnages, on se dit qu'Amos Oz va s'essouffler, perdre de la fraîcheur, de la nouveauté, de la surprise et pourtant, chaque page est une découverte. Superbe tout simplement.
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Relecture. Je l'ai lu autrefois en hébreu, et n'en avais aucun souvenir. Cette lecture était plutôt du déchiffrage. C'est donc une découverte, même si je lis très régulièrement romans et nouvelles de l'auteur.

J'ai eu du mal à m'attacher à la narratrice. Hanna, étudiante en littérature  épouse Michaël sans passion ;  elle fait de son mari le pivot de leur vie familiale après avoir abandonné la littérature ; il lui donne un fils qu'elle élève sans amour maternel excessif ; elle mène une existence maladive nourrie de rêves et de réminiscences littéraires qui surgissent sans prévenir dans le récit. Capricieuse, frustrée, consommatrice compulsive, elle m'a bien agacée. Michaël, est parfait : attentionné, gentil, modeste, intelligent, universitaire admiré par sa famille et ses pairs, un père parfait, pédagogue, aimant....Hanna  donne un portrait exemplaire de "son Michaël". Yaïr, leur fils est aussi l'enfant rêvé : un enfant raisonnable que passionne tant la roulette du dentiste que le soin d'une carie devient une expérience plaisante. Yaïr s'exprime très bien ; il sait qu'on ne coupe pas la parole aux adultes ; qu'il faut une conclusion à un raisonnement"terminé! " est la fin de chaque intervention.

Un malaise s'installe pourtant. Ces gens sont-ils capables de sentiments? de passions?  Simplement de colère? Sont-ils les héros de leur destin ou les jouets d'une vie mécanique?


Les rêves, les romans et le souvenir des deux jumeaux palestiniens Halil et Aziz, illuminent la vie si terne d'Hanna.

Un autre "personnage" m'a vivement intéressée : la ville de Jérusalem dans laquelle les héros se promène fréquemment. La ville ancienne se transforme au cours des dix années que couvre le récit, les arabes qui peuplaient le quartier ont disparu, des maisons de béton remplacent les herbes folles, les populations migrent d'un quartier à un autre.

Une autre lecture est possible : l'évocation historique du pays, l'opposition entre la gauche travailliste des kibboutzim et de la droite exclue du pouvoir mais présente. 1956, Suez...une guerre sans tambour ni trompettes, quelques chants patriotiques à la radio, pas d'héroïsme (Michaël tombe malade et se trouve libéré). Évocation aussi de la vie au kibboutz, une traversée du pays en autobus particulièrement plaisante.
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Mon Michaël/Amos Oz
Nous sommes dans les premières années 50 à Jérusalem.
Hanna, étudiante en littérature hébraïque, gagne l'argent du ménage grâce à des petits boulots. Michael termine des études de géologie. Dans une ville de Jérusalem où règnent dans une ambiance assez triste les restrictions alimentaires et autres, le couple vit tant bien que mal un amour imparfait et le récit nostalgique de Hanna témoigne bien d'un amour sans joie et partagé de façon inégale. Les mots d'Hanna expriment la déception. Déçue par la vie qu'elle mène, déçue par son mari qui lui semble toujours quelque peu maladroit.
Hanna et Michael vont se marier et enceinte, Hanna va renoncer aux études jusqu'à la naissance de Yaïr.
Ce journal intime écrit dans les années qui suivent de peu l'indépendance (14 mai 1948), est en même temps qu'une chronique sociale la relation d'une union sans échanges, sans paroles, miné par la routine et l'ennui.
« Nous sommes mon mari et moi, comme deux étrangers sortis l'un après l'autre du même dispensaire après avoir reçu des soins pénibles… »
Michaël enfonce le clou si l'on peut dire en ajoutant aux propos de Hanna :
« La plupart des gens ne vivent pas pour quelque chose. Ils vivent. Un point c'est tout. »
Amos Oz dans un style simple et précis nous montre les tourments d'une âme féminine dont les rêves inaboutis l'entrainent dans une sorte de folie passagère où la sexualité refoulée vient à s'exprimer de façon inattendue pour son mari.
Écrivain israélien de renommée mondiale, Amos Oz diplômé de philosophie et de littérature vit au kibboutz Hulda.
Le seul reproche que l'on peut faire à ce roman, c'est le manque de souffle et d'émotion. Il est un peu écrit chirurgicalement comme un rapport officiel.

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
"- Avec le temps et la persévérance tout ira mieux, Michaël. T'es-tu rendu compte  que c'est ton père Yehezquel qui vient de parler par ta bouche? 

-Eh bien, dit Michaël, je n'avais pas pensé à cela. Mais c'est possible, c'est naturel. je suis le fils de mon père.

-Bien sûr. C'est possible Michaël. C'est possible. Naturel. tu es son fils. C'est terrible, Michaël. Terrible.

Michaël a remarqué tristement:

-Qu'est-ce qu'il y a de terrible, Hanna?C'est dommage que tu n'apprécies pas mon père. c'est un homme intègre. Tu as tort. Tu n'aurais pas dû dire cela.

-Tu n'as pas compris Michaël. Ce qu'il y a de terrible ce n'est pas que tu sois le fils de ton père. Ce au'il y a de terrible c'est que ton père parle soudain à travers toi. Et ton grand-père Zalmann. Et mon grand-père. Et ma mère,. Et après nous il y aura Yaïr. Nous tous. Comme si un homme après l'autre, nous n'étions que des brouillons ratés. On recopie au propre et de nouveau on recopie, puis on efface et on froisse et on jette au panier et de nouveau on recopie en changeant un petit peu. Quelle bêtise, Michaël! Quel ennui. Quelle plaisanterie vaine. ...."
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A Jérusalem il y a de vieux marchands ambulants. Ils ne ressemblent pas au pauvre charbonnier du conte de la petite Hanna en robe blanche. Une lumière intérieure ne s’étale pas sur leurs visages. Ils sont enveloppés d’une haine implacable. Ce sont de vieux marchands ambulants. D’étranges artisans circulent dans la ville. Ce sont des étrangers. Je connais leur voix et leur silhouette depuis des années. Déjà quand j’avais cinq ou six ans ils me faisaient trembler de peur. Je vais les décrire, eux aussi, peut-être ne me feront-ils plus peur la nuit. J’essaie de déchiffrer leurs lois et leurs parcours. De deviner d’avance le jour où chacun d’eux criera dans les ruelles de notre quartier. Eux aussi sont soumis à un certain ordre, à un programme interne. « Vi-trier, Vi-trier », sa voix est rauque et sèche, il ne porte pas d’instrument ni de plaques de verre, comme s’il s’était résigné à l’idée que son cri n’avait plus aucun but évident.
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- Avec le temps et la persévérance tout ira mieux, Michaël. T'es-tu rendu compte  que c'est ton père Yehezquel qui vient de parler par ta bouche? 

-Eh bien, dit Michaël, je n'avais pas pensé à cela. Mais c'est possible, c'est naturel. je suis le fils de mon père.

-Bien sûr. C'est possible Michaël. C'est possible. Naturel. tu es son fils. C'est terrible, Michaël. Terrible.

Michaël a remarqué tristement:

-Qu'est-ce qu'il y a de terrible, Hanna?C'est dommage que tu n'apprécies pas mon père. c'est un homme intègre. Tu as tort. Tu n'aurais pas dû dire cela.

-Tu n'as pas compris Michaël. Ce qu'il y a de terrible ce n'est pas que tu sois le fils de ton père. Ce au'il y a de terrible c'est que ton père parle soudain à travers toi. Et ton grand-père Zalmann. Et mon grand-père. Et ma mère,. Et après nous il y aura Yaïr. Nous tous. Comme si un homme après l'autre, nous n'étions que des brouillons ratés. On recopie au propre et de nouveau on recopie, puis on efface et on froisse et on jette au panier et de nouveau on recopie en changeant un petit peu. Quelle bêtise, Michaël! Quel ennui. Quelle plaisanterie vaine. ...."
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On avait fait une robe de fête à la petite Hannah, blanche comme la neige et de jolis souliers en daim véritable.
On avait recouvert ses boucles d'un foulard de soie car Hannah avait les cheveux dorés. Elle était sortie dans la rue et avait aperçu un vieux charbonnier plié sous son lourd sac noir.
Le Chabbat approchait, elle s'était précipitée pour l'aider à porter son sac de charbon car la petite Hannah avait bon coeur.
Sa robe fût couverte de charbon et ses souliers souillés. Elle éclata en sanglots car elle avait toujours été une petite fille propre et soignée.
Là-haut, la bonne lune l'entendit sangloter, la toucha de ses rayons et transforma chaque tache en une fleur de vermeil et chaque petit point noir en une étoile dorée,
car il n'est de souffrance au monde qu'on ne puisse transformer en grande joie.
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Je me demande pourquoi les souffrances des autres nous semblent des histoires d'opérettes
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Vidéo de Amos Oz
1/10 Amos Oz : Ailleurs peut-être (France Culture - Adaptation radiophonique). Diffusion sur France Culture du 20 juin au 1er juillet 2016. Photographie : Arad. Amos Oz. 2004 © MICHA BAR AM / MAGNUM PHOTOS. La vie de tous les jours dans un kibboutz imaginaire des années 60, décrite par un des plus grands écrivains israéliens contemporains. Roman traduit de l’hébreu par Judith Kauffmann. Adaptation : Victoria Kaario. Réalisation : Jean-Matthieu Zahnd. Conseillère littéraire : Emmanuelle Chevrière. Ce feuilleton en dix épisodes est l’adaptation du premier roman d’Amos Oz, « Ailleurs peut-être », publié aux Éditions Gallimard. Amos Oz y dépeint la vie des membres d’un kibboutz imaginaire, celui de Metsoudat-Ram, dans les années soixante. Sur le fil d’une année, Ezra, Reouven, Bronka, Noga et les autres, s’aiment, se trompent, se quittent, font des enfants, légitimes ou pas. Et ces drames intimes qui jalonnent le récit n’entravent en rien la marche de la vie collective, rythmée tant par les célébrations communistes que par les rumeurs qui empoisonnent la vie des villageois. 1er épisode : Un village idyllique, Messieurs-dames 2ème épisode : Le charme de la banalité quotidienne 3ème épisode : Le Premier Mai 4ème épisode : Puissance du mal 5ème épisode : Deux femmes 6ème épisode : Soirées poétiques 7ème épisode : Un personnage diabolique 8ème épisode : Tu es à nous 9ème épisode : Idylle familiale 10ème épisode : Tableau final Avec : Violaine Schwartz, Quentin Baillot, Jean-Gabriel Nordmann, Evelyne Guimmara, Mohamed Rouabhi, Christine Culerier, Rebecca Stella, Nicolas Lê Quang et bien d’autres Bruitage : Sophie Bissantz Equipe de réalisation : Bernard Lagnel et Anil Bhosle Assistante de réalisation : Julie Gainet Source : France Culture
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